La solidarité sur le canton de Dieulefit/Bourdeaux

Chaque année le collectif citoyen travaille un sujet d’intérêt général. Cette année, lors des rencontres citoyennes nous avons abordé le problème de l’alimentation, de l’augmentation bien réelle des difficultés et recherché des solutions pour que personne ne reste au bout du chemin.

Nous vous invitons à découvrir ces propositions et à nous dire si vous souhaitez participer à la prochaine réunion d’organisation.

Nous avons travaillé ce sujet avec les associations locales et ce fut un moment riche en informations.


D’abord L’INSEE 

Nous découvrons des informations intéressantes : la population Dieulefitoise augmente passant en quelques années de 3028 à 3238. Elle est composée de 1708 personne de moins de 60 ans et de 1530 personnes de plus de 60 ans. 664 hommes et 866 femmes, sont en âge d’être retraités, soit 47,3% de la population : notre territoire vieillit !

A Bourdeaux 686 habitants, dont 36 femmes de plus de 60 ans et 138 hommes soit 37,2% de la population.

Nous avons travaillé avec les Restos du cœur, l’épicerie solidaire

Nous nous interrogeons sur la fréquentation de ces lieux qui est en contradictions avec l’augmentation de la pauvreté dans nos territoires. + 12% des familles accueillies en France, mais 40 familles accueillies aux restos du cœur, 30 à l‘épicerie solidaire pour l’ensemble du territoire ! Comment les personnes de Bourdeaux, de Pont de Barret, de Truinas… qui sont en difficulté peuvent elle rejoindre ces structures, la pauvreté ayant pour première conséquences la suppression de la voiture, compte tenu du budget que cela impose ?

Selon le Président national des restos du cœur, 

Le visage de la précarité se compose désormais de famille monoparentales, d’étudiants, de personnes âgées et de personnes sans emploi, de personnes à la rue.
30% des produits sont achetés, 30% viennent d l’Europe, 30% à la ramasse, gratuits mais souvent infructueux, ils doivent être rachetés. Coluche n’aurait pas voulu cela…  

D’autre problèmes nous ont été contés :

 l’approvisionnement en difficulté, les grands magasins préférant installer des bacs de date limite, les produit arrivent parfois obsolètes, et on jette… La prochaine collecte, il nous faudra localement répondre à la demande en offrant des produits cuisinés, la viande été poisson devenant trop rares.

Les normes :

504 euros par mois, tout frais retirées pour bénéficier des restos du cœur 

 9 euros par jour pour bénéficier de l‘épicerie solidaire après déduction des charges de la personne au ou foyer

La solution urgente : l’itinérance qui fut et reste un objectif des restos du cœur et de l’épicerie solidaire. 

Première solution : Un camion aménagé qui se déplace sur les villages du canton avec ses bénévoles et porte des produits aux personnes en difficulté. Paniers et glacières pour les produits frais ou systèmes réfrigérés que l’on met dans camion. Et mutualisation.

Une expérience prometteuse à DIE

« Création d’un centre itinérant qui délivrera de l’aide alimentaire dans des zones éloignées des centres existants (zones blanches).

Les Restos du Cœur de la Drôme délivrent tous les ans 1 450 000 repas à plus de 9000 personnes dans 13 centres répartis dans le département. Les habitants des zones éloignées des 13 centres n’ont pas accès à cette aide: pas de moyen de transport, cout élevé du carburant. Notre projet est d’aller vers eux en créant un centre itinérant. Un premier centre Drômois est prévu dans une zone de montagne, au sud de Die. Il desservira une centaine de familles, soit entre 250 et 300 personnes. Notre projet consiste en l’acquisition et l’équipement d’un véhicule. Ce véhicule de type Master sera équipé d’étagères, et de matériel congélateur et réfrigérateur. Il sera basé dans notre centre de Die et fera l’objet de cofinancements. »

votez pour ce projet https://budgetparticipatif.ladrome.fr

Deuxième solution expérimentée dans le ROYAN : la communauté de commune a mis à disposition des associations un véhicule électrique pour conduire les personnes du village isolé vers le bourg. Chaque association ne paie qu’une journée d’assurance. Les personnes qui ont besoin d’aide alimentaire ou de rendez-vous chez le médecin prennent ce véhicule à date fixe.

Financements :

Il pourrait être financé par la communauté de commune et Leader (financement Européen structure dans laquelle nous participons), et la préfecture qui soutient « la croix rouge sur roues ».

Lors d’une prochaine réunion nous tenterons avec les personnes concernées de construire cette itinérance et de ne laisser personne au bout du chemin. 

Mais, car il y a un MAIS le problème des bénévoles reste entier et devra être travaillé avec l’ensemble des associations. 

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