Le grand déclassement

Des jeunes de 1975 aux jeunes de 2025 : des progrès sous-estimés, mais le déclassement n’est pas juste un sentiment…En 2024, trois Français sur quatre estiment que « c’était mieux avant ». Cette nostalgie ne touche pas que les personnes âgées : deux jeunes de moins de 35 ans sur trois partagent ce diagnostic.

Les jeunes d’aujourd’hui sont nettement plus diplômés que leurs aînés : plus d’un jeune sur deux (25-34 ans) est diplômé de l’enseignement supérieur, contre un sur cinq en 1975.

Les droits et les modes de vie sont souvent négligés dans le discours : ne manquons pas de relever que le temps libre, hors activités professionnelles et domestiques – a augmenté d’une heure vingt par jour entre 1974. Des jeunes de 1975 aux jeunes de 2025 : des progrès sous-estimés.

  1. LE 21 OCTOBRE 2025
    CLÉMENT BEAUNE Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan
    JEUNESSE D’HIER ET D’AUJOURD’HUI :

Vieillesse heureuse

OUPS ! Il y a urgence ! notre société est vieillissante !

Des choix de société s’imposent et il est temps de dessiner les contours de la vieillesse heureuse : déjà confrontés aux déserts médicaux, les personnes âgées n’ont nulle envie de se trouver confrontés aux déserts de structures adaptées à leur situation.

Les questions qui se posent aujourd’hui concernent le processus de décision, la définition des différentes orientations, à prendre pour anticiper sur les solutions à venir en matière d’accompagnement des personnes âgées, notamment en matière de logements et de stratégies d’accompagnement. Une alternative aux maisons de retraites s’impose avant qu’elles ne deviennent la solution ultime, et les options qui se dessinent restent très restreintes mais elles existent.

Actuellement ce sont rarement les personnes concernées qui structurent leurs projets de vie, ce sont les institutions, les élus qui dessinent les contours de la vieillesse heureuse.

Avant tout, ce qui dessine l’avenir des structures d’accompagnement du vieillissement c’est le fléchage des subventions. Si elles sont fléchées prioritairement sur les Maisons d’Accueil qui répondent pourtant à une très faible demande (2% des habitants rêvent de rejoindre ce type de structure) il y a peu de chance que des projets alternatifs voient le jour. D’autant que ces maisons sont gloutonnes en subventions parce que très coûteuses en réalisation et en fonctionnement.

3,3 millions d’euros en moyenne pour 3O personnes accueillies et 6 postes d’accompagnement

C’est la solution qui est validée par les institutions

Les MARPA (Maisons d’Accueil Rural pour Personnes Agées) sont en construction dans de nombreux départements.

Le concept de maison d’accueil qui consiste à construire un immeuble accueillant des personnes de plus de 60 ans est devenu progressivement majoritaire.

C’est l’option préférée de nombreux élus.

Des investisseurs voient dans ces projets, la nouvelle manne de l’or gris, structures complémentaire des EHPAD dont l’image s’est effritée ces dernières années.

Même s’il est de bon ton d’affirmer que ces projets sont collaboratifs, ils se construisent souvent sans les utilisateurs potentiels.

C’est une bonne réponse aux attentes d’une petite partie de la population, mais ce sont des projets coûteux, difficiles à mettre en oeuvre : 

  • MARPA : investissement moyen de 3,3 millions d’€ pour 30 logements
  • Loyers de 1000 à 1700€ par mois
  • La MARPA accueille des personnes âgées de plus de 60 ans, seules ou en couple, autonomes et valides (GIR 5 et 6).
  • Les personnes bénéficient d’activités, de vigilance en matière de soins, d’un accompagnement pour organiser, coordonner un projet de vie et de santé qui reste à leur charge. 
  • La Drome prévoit de créer 100 à 140 places supplémentaires ce qui correspond à la construction de 5 Maisons pour personnes âgées d’une trentaine de places et ne répondra pas aux besoins recensés. 

De nombreuses personnes âgées n’ont nul désir se soumettent à des choix institutionnels pour se loger, se soigner, vivre, et organiser leur vie citoyenne. 

Les personnes âgées sont majeures et tout à fait capables de trouver les réponses à cette question du bien vieillir, tout à fait capables de formuler des propositions sans attendre la phase de dépendance. 

Leader (organisme de financement européen de la Drôme) a apporté son soutien à ce type de lieu dédié à la vieillesse.

Elles sont autonomes et accompagnées si besoin, par un(e) animatrice dédiée à plusieurs maisons capable d’intervenir à l’échelle du village grâce avec une coordination municipale.
L’animatrice initie les actions bienveillantes, répond à la demande des habitants avec une solidarité sous forme de « coup de pouce » entre voisins et aide aux personnes en difficulté.

  • Demandes en matière de soins : aide pour trouver les solutions aujourd’hui très complexes, orientation vers les structures locales, aides soignantes, infirmières, médecins.
  • Accompagnement vers des activités sociales ou culturelle locales
  • Financement : les constructions sont payées par les loyers qui tiennent compte des revenus et sont organisés autant que faire se peut par les sociétés HLM
  • Gratuité pour les activités culturelles et sociales
  • L’animatrice reste à la charge de la communauté (30 000 euros l’an) et une cotisation annuelle est possible en tenant compte des revenus.

Les maisons devenues trop grandes au départ des enfants s’ouvrent à d’autres partenaires qui veulent lutter contre l’isolement.

La cohabitation intergénérationnelle solidaire est une réponse à l’isolement des personnes âgées .

La cohabitation intergénérationnelle solidaire est une solution d’entraide où les seniors de plus de 60 ans peuvent louer ou sous-louer une partie de leur domicile 

Cette solution repose sur un échange mutuel où la personne occupante offre sa présence bienveillante, des activités de partage, en contrepartie d’un loyer modeste.

Cette solution peut s’adapter également à l’accueil de personnes âgées comme aux plus jeunes(étudiants).

Loyers + contribution à l’association qui gère ce type d’accueil et assure le suivi des personnes accueillies

Les personnes âgées peuvent bénéficier de l’aide de l’animatrice dédiée au bien vieillir. Les personnes bénéficient d’activités, de vigilance en matière de soins, d’un accompagnement pour organiser, coordonner un projet de vie et de santé qui reste à leur charge.

Quand elles sont encore éloignées du vieillissement, les personnes affirment « on veut vieillir chez nous ! ». La plupart précisent leur propos en murmurant « mais pas tout seuls et bien accompagnés ».

Par ces propos « on veut vieillir chez nous ! » ces personnes âgées redéfinissent le concept vieillesse en privilégiant celui d’une vieillesse en lien et en partage avec le voisinage.

Un Réseau d’Accompagnement Rural pour Personnes âgées. 

Ce réseau est créé par les habitants qui n‘habitent pas nécessairement les uns au-dessus des autres mais les uns à coté des autres et sont reliés entre eux par un projet de vie partagé solidaire.

Ce réseau se situe à l’échelle d’un quartier ou d’un village parce qu’il est fondé sur la participation actives des habitants à la construction de leur projet de vie : la taille du réseau est une donnée importante pour faciliter les échanges. 

Ce réseau s’exonère d’investissement immobilier 

Les habitants restent dans leur lieu de vie, y gardent une vie sociale et familiale.

Un ou une animatrice accompagne les habitant du secteur afin que les personnes bénéficient d’activités, de vigilance en matière de soins, d’un accompagnement pour organiser, coordonner un projet de vie et de santé qui reste à leur charge

Seules des adaptations de logements sont envisagées, lesquelles bénéficient de subventions.

Les personnes repérées comme en difficulté bénéficient d’aides financières et de l’accompagnement dédié.

Solidarité sous forme de « coup de pouce » entre voisins ou création d’un groupe d’aide aux personnes en difficulté capable d’intervenir à l’échelle du village grâce à une coordination municipale

  • La création de postes d’accompagnement pour organiser, coordonner un projet de vie et de santé est indispensable (conciergerie dédiée aux personnes âgées)
    Ces postes peuvent être financés par la collectivité et les utilisateurs sont appelés à participer en fonction de leurs moyens financiers
  • Les animateurs prennent en charge tous les habitants repérés comme en situation de fragilité quel que soit le mode d’accueil (MARPA, maisons de vie en petites unités, logements à partager , réseau d’accompagnement des personnes âgées en milieu rural) .
  • Qu’ils soient en MARPA ou inscrits dans un réseau d’accompagnement, les personnes âgées ont besoin des mêmes services et c’est là une notion d’équité.
  • Une aide à l‘informatique est nécessaire pour tous (rôle de france active et le lien 26notamment pour la mutuelle
  • Mise à disposition des personnes loin de l’informatique (30 % de la population) de documents d’information papier : guide des structures de soins et des contact importants (animatrice, mairie…)
  • Faciliter les déplacements : transport accompagné par l’animatrice en cas de perte du permis de conduire ou de difficultés à conduire ou transport à la demande 
  • Assurer un suivi régulier des personnes en difficulté

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 La « taxe Zucman »

 La « taxe Zucman », du nom de l’économiste Gabriel Zucman. Si les quatre groupes de gauche (LFI, PS, écologiste et communiste), ainsi qu’une grande majorité de citoyens défendent l’instauration de cette taxe, le gouvernement, le RN et le reste de l’hémicycle y sont fermement hostiles.

La « taxe Zucman » prévoit l’application d’une « contribution différentielle », un impôt plancher, visant les patrimoines de plus 100 millions d’euros

L’objectif est d’assurer que ces contribuables « ultra-riches » payent bien au moins 2% de leur fortune en impôt et de redonner sens à l’engagement d’égalité prévu dans la constitution. 

IL s’agit juste de faire en sorte que les riches paient la même chose que les citoyens ordinaires ou que les PME. C’est juste un minimum de justice fiscale !

Il faut en finir avec les stratégies organisées par les spécialistes de l’évasion fiscale qui permettent à certains multimillionnaires, de structurer leur patrimoine pour en diminuer la fiscalité. 

Si le montant des impôts payés par ces foyers (sur le revenu, fortune immobilière ou encore CSG) atteint déjà 2%, alors ils n’auraient pas besoin de s’acquitter de la « taxe Zucman ».

« Ça ne concerne que les ultrariches (qui) font de la sur-optimisation fiscale. Ceux qui payent régulièrement leurs impôts payent déjà plus de 2% »,.

La « taxe Zucman » est critiquée, au centre, à droite, à l‘extrême droite et dans le monde patronal,.

Face aux critiques, le PS a proposé une alternative : un impôt minimum de 3% à partir de 10 millions d’euros de patrimoine, mais en excluant les entreprises innovantes et familiales ce qui ne eut que satisfaire les grandes fortunes (LVMH, Dior etc) 

Cette version rapporterait cinq à sept milliards d’euros selon le PS, soit deux fois moins que ce qui est attendu de la taxe Zucman.

Mais cette version allégée n’aura pas non plus le soutien de LR, ni du RN. « Une pâtisserie allégée reste une pâtisserie », a résumé le rapporteur général du Budget Philippe Juvin (LR). 

La taxe Zucman, c’est « non, ni light ni hard ni rien du tout », a renchéri Marine Le Pen, affirmant qu’elle touchait « beaucoup plus de personnes »que la version d’origine.

La Sécu, c’est vital !

La sécurité sociale fête ses 80 ans, un principe menacé

« Chacun cotise selon ses moyens, chacun reçoit selon ses besoins ». Créée il y a 80 ans, au lendemain de la Seconde guerre mondiale, la Sécurité sociale « est la garantie donnée à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes »*. 

Ce modèle social inédit repose sur deux types de solidarités : celle entre malades et bien portants avec un accès aux soins garanti à tout le monde et celle entre personnes aux niveaux de vie différents, la contribution au financement se faisant en fonction des revenus. 

Aujourd’hui, la protection sociale est composée de six branches : famille, maladie, accidents du travail et risques professionnels, retraite, autonomie et recouvrement.
Depuis une trentaine d’années, ce modèle est fragilisé. La Cour des comptes dans son dernier rapport sur la sécurité sociale en mai 2025 pointe que l’ « un des volets de la politique de l’emploi en France est de réduire les cotisations sociales de l’employeur pour limiter le coût du travail au niveau des bas salaires ». Les cotisations sociales sont perçues comme des « charges » freinant l’emploi alors qu’elles constituent en réalité la part du salaire dit socialisé et financent plus de la moitié des sommes consacrées à la protection sociale universelle. 

Les différentes réformes, sur l’âge de départ à la retraite ou le durcissement des conditions d’accès à l’assurance chômage, réduisent le champ de la protection sociale. Or, les besoins sociaux, eux, augmentent : besoins en matière de retraite, de santé, de dépendance entraînés par le vieillissement de la population mais aussi l’émergence de nouveaux besoins environnementaux. Défendre et financer ce modèle solidaire au service de toutes et tous s’avèrent indispensable. 

* Ordonnance du 4 octobre 1945, texte fondateur

Interview de Brigitte Dormont

BRIGITTE DORMONT est économiste, professeure émérite à l’université Paris Dauphine – PSL

LE PRINCIPE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE EST-IL MENACÉ ?

Son principe est double : offrir à chacun un égal accès aux soins en fonction de ses besoins ; financer de façon solidaire l’assurance maladie. Les Français sont très attachés à ces principes. Mais les déserts médicaux et les dépassements d’honoraires remettent en cause l’égalité d’accès aux soins. Et depuis plusieurs années, le gouvernement ne compense plus la totalité des exonérations de cotisations sociales qu’il impose, ce qui crée des déficits permanents ! 

COMMENT PÉRENNISER LA SÉCU ?

Des dépenses inutiles pourraient être évitées en travaillant sur la pertinence des prescriptions. Mais il est normal que les dépenses de santé croissent avec les évolutions démographiques et les progrès médicaux. Il faut préserver les cotisations pour que les recettes augmentent et permettent le maintien d’une couverture solidaire et l’accès de tous aux innovations médicales.

Le génocide s’accélère : bombardement + famine

Alors que l’aide humanitaire est stockée dans d’immense hangar Netanyahou et ses supporters d’extrême droite ferment à clé ces réserves. 

Alors que la désalinisation de l’eau est indispensable à la survie de la population, ils détruisent les systèmes de désalinisation. 

Les hurlements de la faim se font entendre car depuis des mois Israël bloque toute entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne.

Un bateau humanitaire est attaqué dans les eaux internationales
Cette situation dépasse l’entendement prévient l‘ONU. 

Ils précisent que le taux de malnutrition des enfants est épouvantable « des ventres gonflés, des membres atrophiés… ».

Un blocus étouffant, une famine systématique, point de médicament, point d’abri.
Le génocide s’accélère  

Est-ce là le modèle de civilisation que nous proposent les Israéliens ?

Stop la guerre vite vite vite !

Désert médical : ça bouge ! un peu…

Les propositions : Guillaume Garot député PS votée mercredi 7 mai

Tous les ans, des médecins partent à la retraite sans être remplacés. Depuis plusieurs décennies, des facteurs démographiques combinés aux politiques publiques ont conduit à une aggravation continue de la désertification médicale.

Entre 2010 et 2024, selon le Conseil national de l’ordre des médecins, la densité médicale est en hausse dans 31 départements, alors qu’elle s’est détériorée dans les 69 autres. Le nombre de médecins en activité régulière par habitant en Creuse a ainsi diminué de 31%, quand il augmentait de 16% dans les Hautes‑Alpes. Ces chiffres masquent en outre de fortes disparités au sein des départements.

D’après les chiffres du ministère de la santé, la désertification médicale touche près de neuf millions de Français. Pour les 10% de la population habitant dans les territoires les plus mal dotés, il faut 11 jours pour obtenir un rendez‑vous chez un généraliste, 93 chez un gynécologue et 189 jours chez un ophtalmologue.

En raison de l’évolution de la démographique médicale, le nombre de médecins actifs de moins 70 ans continuera à stagner, voire à diminuer au moins jusqu’en 2030. Si depuis le milieu des années 1990, le nombre de médecins formés a progressé, selon l’auteur de la proposition de loi, le député Guillaume Garot, cet effort n’est pas suffisant du fait du vieillissement de la population et des nombreux départs à la retraite de praticiens.

Les dispositifs déjà mis en place pour inciter à l’installation de médecins dans les territoires mal pourvus (avantages matériels, contrats d’engagement de service public passés avec des étudiants, maisons de santé, passage du numerus clausus à un numerus apertus…) apparaissent de même insuffisants.  

C’est pourquoi, il propose plusieurs mesures nouvelles. 

L’article 1er de la proposition de loi, tel qu’amendé par les députés, permet de flécher l’installation des médecins, généralistes et spécialistes, libéraux et salariés, vers les zones où l’offre de soins est insuffisante.

Il crée une autorisation d’installation des médecins, délivrée par l’agence régionale de santé (ARS), après avis rendu par le conseil départemental de l’ordre dont ils relèvent. En zone sous-dotée, l’autorisation sera délivrée de droit pour toute nouvelle installation. Dans tous les autres cas, c’est-à-dire lorsque l’offre de soins est suffisante, l’autorisation sera délivrée uniquement si l’installation fait suite à la cessation d’activité d’un médecin pratiquant la même spécialité sur ce territoire. 

Cette régulation devra être soutenue par les mesures d’incitation d’installation déjà existantes, notamment pour les jeunes médecins dans les zones sous-denses.

En outre, les députés, ont créé par amendement un indicateur territorial de l’offre de soins (ITOS), qui sera élaboré́ conjointement par les services de l’État en lien avec les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), avec pour objectif « d’orienter véritablement les politiques de santé« . Cet indicateur dressera annuellement une cartographie précise de la répartition de l’offre de soins, pour chaque spécialité́ médicale, dans chaque commune et de chaque territoire de santé. Il permettra notamment aux ARS de mettre en place la nouvelle autorisation d’installation des médecins. 
Un décret devra définir sur la base de cet indicateur un niveau minimal d’offre de soins à atteindre pour chaque spécialité́ médicale et paramédicale.

Les autres mesures

Le texte propose d’assurer une formation a minima de première année en médecine dans chaque département. Il fixe aux unités de formation et de recherche (UFR) en médecine l’obligation d’offrir, dans chaque département et en particulier dans les zones sous-dotées en médecins, des formations équivalentes à la première année d’études de santé.

Il prévoit également de supprimer la majoration du ticket modérateur pour les patients qui n’arrivent pas à désigner un médecin traitant. Les caisses d’Assurance-maladie devront informer ces patients sur les structures de soins territorialement compétentes et dont les praticiens pourraient exercer comme médecin traitant.

Près de six millions de Français, dont 600 000 atteints d’affection de longue durée, n’ont pas actuellement de médecin traitant. Cette majoration des tarifs pour les habitants des déserts médicaux est une « véritable double peine« . La loi « Valletoux » du 27 décembre 2023 avait déjà supprimé la majoration du ticket modérateur pour les patients durant l’année suivant le départ à la retraite ou dans un autre département de leur médecin traitant.

Enfin, l’obligation de permanence des soins est rétablie pour les médecins de ville libéraux ou salariés. Depuis la suppression de cette obligation en 2003, les services d’urgence des hôpitaux se sont engorgés. Selon les députés, le principe du volontariat n’est pas suffisant pour répondre à la demande de soins de la population. Ils citent le Conseil national de l’ordre des médecins qui parle de « désengagement des médecins libéraux« . Ainsi, seuls 38,1% des médecins ont participé à la permanence des soins ambulatoires en 2019, ce chiffre baissant au fil des ans. Ce constat est particulièrement criant dans les déserts médicaux. 

A Dieulefit on en est où ?

« Le projet de santé avance bien, avec la finalisation des plans du rez-de chaussée avec l’association des soignants A2PSD.

Le bâtiment se situera sur le terrain à côté des tennis.

Il sera complété par deux niveaux d’appartements gérés par DAH.

Suite à nos recherches actives de médecins, nous avons plusieurs pistes concrètes. Rien n’est encore acté, et il est donc trop tôt pour annoncer un véritable progrès.« 

Une enquête a lieu sur les difficultés que rencontrent les habitants, difficultés que nous avons évoquées lors du journal précédent.

Le département de la drome

crée un accès aux soins

Un centre départemental a ouvert ses portes à Bourg les Valence

Recrutement de plusieurs médecins, d’un assistant, d’une secrétaire en charge avec l’associations »soins et santé »

Avec ce sujet qu’ils déclarent novateur, le département va bien au-delà de ses compétences. Il vient compléter les actions menées pour attirer de nouveaux médecins et faciliter leur action sur le territoire.

Le département :

  • attribue des budgets d’installation aux médecins
  • finance les maisons santé
  • contribue à l’ouverture des logements destinés aux internes en médecine
  • participe au programme de formation des médecins dans les drome

GAZA : elles appellent à dire NON à la politique de destruction

Quatre femmes appellent la France et l’Europe à « dire non à la politique de la destruction » menée par Israël : la Prix Nobel de littérature Annie Ernaux, l’ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, l’historienne franco-tunisienne Sophie Bessis et la romancière libanaise Dominique

L’État d’Israël – gouverné par son extrême droite – est en train d’exterminer un peuple et de dépecer le Moyen-Orient. Ni l’assassinat de plus de deux cents journalistes palestiniens, ni l’interdiction des médias étrangers sur les lieux du crime, ni l’autocensure systématique de la majorité des médias occidentaux, n’auront suffi à filtrer l’horreur.

Heure après heure, les bombes tombent partout à Gaza. Des familles entières sont décimées, les hôpitaux sont hors service dans leur presque totalité, les enfants amputés sans anesthésie, les tentes de deuil sont brûlées, les gens qui courent au secours des blessés sont tués à bout portant, les survivants condamnés à ne pouvoir récupérer les cadavres de leurs proches, un navire chargé d’aide pour Gaza visé par des drones israéliens au large de Malte… Toute précaution de langage relève désormais de la cécité volontaire.

….

Si les responsables politiques européens continuent à attendre – et à attendre quoi ? –, s’ils ne se lèvent pas en responsabilité et en dignité pour appliquer des sanctions contre Israël et rompre leurs relations avec ce régime incendiaire, ils figureront au nombre des accusés devant l’histoire. Plus grave : ils invalideront le principe même de l’Europe, ils cosigneront la fin de la démocratie, le triomphe du fascisme.

Rappelons qu’une trentaine de pays sont visés par des sanctions de l’Union européenne, notamment pour de graves violations des droits de l’homme. Le cadre juridique de mesures sanctionnant la politique de terreur exercée par Israël existe. Reste à l’appliquer.

Que la France et l’Europe se portent au secours d’elles-mêmes en disant non, clairement et enfin non, à cette politique de la destruction.

Bensaïd propriétaire de Réjaubert à Dieulefit mis en examen

L’histoire du domaine de Réjaubert à Dieulefit est un récit s’étendant sur trois siècles. Initialement créé par la famille Morin, le domaine tire son nom du toponyme « Rieu de Jaubert », représentant le ruisseau de Jaubert. La première mention datant de 1660 atteste de l’acquisition d’une terre par Jean Morin.

Au fil des années, le domaine reste à vocation agricole, mais en 1890, Théodore François Morin, sans héritier direct, lègue le domaine à son neveu Théodore Morin. Celui-ci entreprend une transformation majeure, faisant du domaine rustique un magnifique parc dauphinois, avec la construction du château en 1890.

Le domaine connaît des événements marquants, notamment le vol historique en avion de Roger Morin en 1911, et l’installation de l’armée américaine en août 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale. En décembre 1946, le domaine est cédé à l’œuvre des Villages d’enfants « Rhône-Alpes », devenant un établissement accueillant des enfants malades

C’est la société Docte Gestio qui s’est portée acquéreur du domaine de 30 hectares.

Il s’agit d’une société immobilière basée à Paris. Elle gère déjà une cinquantaine d’hôtels, de résidences, en France, mais aussi des établissements pour personnes âgées et des organismes de santé.

En ce temps là, la mairie de Dieulefit s’est réjouit de ce rachat, une bonne nouvelle pour l’économie et le tourisme dans le village. Elle espérait le développement d’activités pas uniquement saisonnières : on évoquait l’idée d’une résidence pour seniors ou d’un complexe dédié aux soins.

Le prix de la vente est restée confidentiel. Le Club Med avait fixé un prix de départ de 15 millions d’euros; puis avait été évoqué le chiffre de 9 millions. On serait bien en dessous aujourd’hui. ( Moins de 3 millions selon les documents retrouvés…)

Les pratiques douteuses du groupe Avec, ténor de la santé et de la dépendance

Fondateur du groupe Avec, Bensaïd dont le slogan était d’«aider le plus grand nombre à vivre en bonne santé, le plus longtemps possible», en accompagnant chaque année «1 million de personnes à chaque étape de leur vie». De la maternité à l’Ehpad et aux soins à domicile (dans une quarantaine de départements), en passant par des cliniques, hôtels, résidences de vacances ou thermes, Avec (anciennement Doctegestio et Amapa) exploite plus de 400 établissements différents et emploie 12.000 personnes.

Cet ensemble tentaculaire a été bâti en vingt ans grâce à une multitude de reprises de structures déficitaires, voire en liquidation judiciaire au tribunal de commerce.

Le fondateur du groupe, Bernard Bensaid, a convaincu avec des arguments simples : la préservation des emplois assortie d’une mutualisation des moyens (RH, communication, achats…) et d’une numérisation (gestion des dossiers médicaux, prise de rendez-vous…) pour faire des économies.

Une campagne d’acquisitions qui a permis au groupe d’annoncer un chiffre d’affaires de 660 millions d’euros en 2021, multiplié par quatre en six ans, ce qui le positionne comme le plus petit des dix plus gros acteurs de la santé et de la dépendance, derrière Ramsay Santé, Korian, Elsan, Orpea et autres.

Aujourd’hui il est mis en examen

Bernard Bensaid est interdit de diriger un établissement de santé..

Il serait peut être temps de réquisitionner ces lieux magnifiques et d’en faire un centre de médecine innovant.

Une maison accueillante pour l’accueil, l’aide, la tolérance. On participe !

Ils nous ont donné l’exemple et l’association passerelle a pris la suite en créant une maison accueillante pour loger ces personnes en détresse, les orienter, les former au français, les accompagner vers les structures administratives, leur apporter tout le soutien dont elles ont besoin.

Si chaque village s’investit de cette manière , plus aucune enfant ne dormira dans la rue !

330 000 personnes dorment dans la rue en France,

environne 500 morts de froid chaque année

Le collectif citoyen met sa pierre à l‘édifices en réalisant une collecte pour ce projet et acheter des parts dans la SCI coopérative « Coop Lucette ». Déjà 150 000 euros collectés pour l’achat , la restauration de cette maison situés au bout de la rue des Reymonds.

Participez !

Versez par chèque la somme de votre choix avec l’intitulé « Collectif citoyen ».

Tous les versements groupés donneront lieu à l’achat de parts dans la société coopérative » COOP Lucette« 

On compte sur votre solidarité !

La 5G contre la SANTE

L’ANSES (Agence Nationale de la Sécuristé sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) se préoccupe de la santé des habitants. 

Comme pour toute innovation, les responsables sont très précautionneux et estiment « qu’en l’état des connaissances, l’Agence estime peu probable que le déploiement de la 5G entraine de nouveaux risques pour la santé. »

D’autre se montrent plus inquiets : Le CIRC (centre inter de recherche sur le cancer) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé́ en 2011 les champs électromagnétiques de radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme (groupe 2B) », sur la base d’un risque accru de gliome (cancer du cerveau). ».

Il est rappelé que le cerveau des enfants est plus fragile et l’expérience d’antennes posées sur le toit d’écoles a sans doute été la cause de gliomes du cerveau chez plusieurs enfants de ces écoles.

Les opérateurs sont en permanence soumis à des questionnement et le législateur a pris quelques dispositions : l’article 5 du décret 2002-775 fixe les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques et précise que ceux- ci doivent être aussi faibles que possible, pas proche des écoles, crèches ou établissements de soin, tout en préservant la qualité́ du service renduLa proximité́ étant définie dans un rayon de 100 mètres autour de l’antenne.

Par ailleurs il existe des personnes électrosensibles, pour lesquelles la justice française a reconnu l’électrosensibilité comme un handicap en 2015 (ALH accordée pour 3 ans).

Les habitants confrontés à ces réalités demandent que le principe de PRECAUTION s’applique dès à présents, d’autant qu’ils ne sont pas demandeurs de cette technologie, la fibre remplissant la même fonction.

Comme les impacts sont en diminution importantes en fonction de la distance, éloigner les antennes est la meilleure façon de répondre nos attentes