Le génocide s’accélère : bombardement + famine

Alors que l’aide humanitaire est stockée dans d’immense hangar Netanyahou et ses supporters d’extrême droite ferment à clé ces réserves. 

Alors que la désalinisation de l’eau est indispensable à la survie de la population, ils détruisent les systèmes de désalinisation. 

Les hurlements de la faim se font entendre car depuis 2 mois Israël bloque toute entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne.
Cette situation dépasse l’entendement prévient l‘ONU. 

Ils précisent que le taux de malnutrition des enfants est épouvantable « des ventres gonflés, des membres atrophiés… ».

Un blocus étouffant, une famine systématique, point de médicament, point d’abri.
Le génocide s’accélère  

Est-ce là le modèle de civilisation que nous proposent les Israéliens ?

Stop la guerre vite vite vite !

Désert médical : ça bouge ! un peu…

Les propositions : Guillaume Garot député PS votée mercredi 7 mai

Tous les ans, des médecins partent à la retraite sans être remplacés. Depuis plusieurs décennies, des facteurs démographiques combinés aux politiques publiques ont conduit à une aggravation continue de la désertification médicale.

Entre 2010 et 2024, selon le Conseil national de l’ordre des médecins, la densité médicale est en hausse dans 31 départements, alors qu’elle s’est détériorée dans les 69 autres. Le nombre de médecins en activité régulière par habitant en Creuse a ainsi diminué de 31%, quand il augmentait de 16% dans les Hautes‑Alpes. Ces chiffres masquent en outre de fortes disparités au sein des départements.

D’après les chiffres du ministère de la santé, la désertification médicale touche près de neuf millions de Français. Pour les 10% de la population habitant dans les territoires les plus mal dotés, il faut 11 jours pour obtenir un rendez‑vous chez un généraliste, 93 chez un gynécologue et 189 jours chez un ophtalmologue.

En raison de l’évolution de la démographique médicale, le nombre de médecins actifs de moins 70 ans continuera à stagner, voire à diminuer au moins jusqu’en 2030. Si depuis le milieu des années 1990, le nombre de médecins formés a progressé, selon l’auteur de la proposition de loi, le député Guillaume Garot, cet effort n’est pas suffisant du fait du vieillissement de la population et des nombreux départs à la retraite de praticiens.

Les dispositifs déjà mis en place pour inciter à l’installation de médecins dans les territoires mal pourvus (avantages matériels, contrats d’engagement de service public passés avec des étudiants, maisons de santé, passage du numerus clausus à un numerus apertus…) apparaissent de même insuffisants.  

C’est pourquoi, il propose plusieurs mesures nouvelles. 

L’article 1er de la proposition de loi, tel qu’amendé par les députés, permet de flécher l’installation des médecins, généralistes et spécialistes, libéraux et salariés, vers les zones où l’offre de soins est insuffisante.

Il crée une autorisation d’installation des médecins, délivrée par l’agence régionale de santé (ARS), après avis rendu par le conseil départemental de l’ordre dont ils relèvent. En zone sous-dotée, l’autorisation sera délivrée de droit pour toute nouvelle installation. Dans tous les autres cas, c’est-à-dire lorsque l’offre de soins est suffisante, l’autorisation sera délivrée uniquement si l’installation fait suite à la cessation d’activité d’un médecin pratiquant la même spécialité sur ce territoire. 

Cette régulation devra être soutenue par les mesures d’incitation d’installation déjà existantes, notamment pour les jeunes médecins dans les zones sous-denses.

En outre, les députés, ont créé par amendement un indicateur territorial de l’offre de soins (ITOS), qui sera élaboré́ conjointement par les services de l’État en lien avec les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), avec pour objectif « d’orienter véritablement les politiques de santé« . Cet indicateur dressera annuellement une cartographie précise de la répartition de l’offre de soins, pour chaque spécialité́ médicale, dans chaque commune et de chaque territoire de santé. Il permettra notamment aux ARS de mettre en place la nouvelle autorisation d’installation des médecins. 
Un décret devra définir sur la base de cet indicateur un niveau minimal d’offre de soins à atteindre pour chaque spécialité́ médicale et paramédicale.

Les autres mesures

Le texte propose d’assurer une formation a minima de première année en médecine dans chaque département. Il fixe aux unités de formation et de recherche (UFR) en médecine l’obligation d’offrir, dans chaque département et en particulier dans les zones sous-dotées en médecins, des formations équivalentes à la première année d’études de santé.

Il prévoit également de supprimer la majoration du ticket modérateur pour les patients qui n’arrivent pas à désigner un médecin traitant. Les caisses d’Assurance-maladie devront informer ces patients sur les structures de soins territorialement compétentes et dont les praticiens pourraient exercer comme médecin traitant.

Près de six millions de Français, dont 600 000 atteints d’affection de longue durée, n’ont pas actuellement de médecin traitant. Cette majoration des tarifs pour les habitants des déserts médicaux est une « véritable double peine« . La loi « Valletoux » du 27 décembre 2023 avait déjà supprimé la majoration du ticket modérateur pour les patients durant l’année suivant le départ à la retraite ou dans un autre département de leur médecin traitant.

Enfin, l’obligation de permanence des soins est rétablie pour les médecins de ville libéraux ou salariés. Depuis la suppression de cette obligation en 2003, les services d’urgence des hôpitaux se sont engorgés. Selon les députés, le principe du volontariat n’est pas suffisant pour répondre à la demande de soins de la population. Ils citent le Conseil national de l’ordre des médecins qui parle de « désengagement des médecins libéraux« . Ainsi, seuls 38,1% des médecins ont participé à la permanence des soins ambulatoires en 2019, ce chiffre baissant au fil des ans. Ce constat est particulièrement criant dans les déserts médicaux. 

A Dieulefit on en est où ?

« Le projet de santé avance bien, avec la finalisation des plans du rez-de chaussée avec l’association des soignants A2PSD.

Le bâtiment se situera sur le terrain à côté des tennis.

Il sera complété par deux niveaux d’appartements gérés par DAH.

Suite à nos recherches actives de médecins, nous avons plusieurs pistes concrètes. Rien n’est encore acté, et il est donc trop tôt pour annoncer un véritable progrès.« 

Une enquête a lieu sur les difficultés que rencontrent les habitants, difficultés que nous avons évoquées lors du journal précédent.

Le département de la drome

crée un accès aux soins

Un centre départemental a ouvert ses portes à Bourg les Valence

Recrutement de plusieurs médecins, d’un assistant, d’une secrétaire en charge avec l’associations »soins et santé »

Avec ce sujet qu’ils déclarent novateur, le département va bien au-delà de ses compétences. Il vient compléter les actions menées pour attirer de nouveaux médecins et faciliter leur action sur le territoire.

Le département :

  • attribue des budgets d’installation aux médecins
  • finance les maisons santé
  • contribue à l’ouverture des logements destinés aux internes en médecine
  • participe au programme de formation des médecins dans les drome

GAZA : elles appellent à dire NON à la politique de destruction

Quatre femmes appellent la France et l’Europe à « dire non à la politique de la destruction » menée par Israël : la Prix Nobel de littérature Annie Ernaux, l’ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, l’historienne franco-tunisienne Sophie Bessis et la romancière libanaise Dominique

L’État d’Israël – gouverné par son extrême droite – est en train d’exterminer un peuple et de dépecer le Moyen-Orient. Ni l’assassinat de plus de deux cents journalistes palestiniens, ni l’interdiction des médias étrangers sur les lieux du crime, ni l’autocensure systématique de la majorité des médias occidentaux, n’auront suffi à filtrer l’horreur.

Heure après heure, les bombes tombent partout à Gaza. Des familles entières sont décimées, les hôpitaux sont hors service dans leur presque totalité, les enfants amputés sans anesthésie, les tentes de deuil sont brûlées, les gens qui courent au secours des blessés sont tués à bout portant, les survivants condamnés à ne pouvoir récupérer les cadavres de leurs proches, un navire chargé d’aide pour Gaza visé par des drones israéliens au large de Malte… Toute précaution de langage relève désormais de la cécité volontaire.

….

Si les responsables politiques européens continuent à attendre – et à attendre quoi ? –, s’ils ne se lèvent pas en responsabilité et en dignité pour appliquer des sanctions contre Israël et rompre leurs relations avec ce régime incendiaire, ils figureront au nombre des accusés devant l’histoire. Plus grave : ils invalideront le principe même de l’Europe, ils cosigneront la fin de la démocratie, le triomphe du fascisme.

Rappelons qu’une trentaine de pays sont visés par des sanctions de l’Union européenne, notamment pour de graves violations des droits de l’homme. Le cadre juridique de mesures sanctionnant la politique de terreur exercée par Israël existe. Reste à l’appliquer.

Que la France et l’Europe se portent au secours d’elles-mêmes en disant non, clairement et enfin non, à cette politique de la destruction.

Devenez ambassadeurs de la céramique

Chers habitants et habitantes du territoire, 

Vous avez la chance de vivre sur un territoire riche d’une histoire et d’un patrimoine potier mais également dotée d’une belle création contemporaine grâce aux nombreux céramistes installés sur notre communauté de communes.  Ce renouveau de la céramique est en grande partie dû à notre centre de formation céramique, formation reconnue nationalement. 

Afin de mieux faire connaître cette richesse à vos proches, à vos amis, à des touristes, je vous propose de devenir des ambassadeurs de la céramique. 
Et je vous propose une journée de formation à la Maison de la Céramique pour mieux connaître ce patrimoine, cette histoire, notre structure, nos formations ainsi que les céramistes du territoire :

Le mercredi 2 avril de 10h à 17h 

J’espère que vous serez nombreux à accepter cette invitation. 

En attendant vos retours, je vous souhaite une belle fin de journée, 

Bien cordialement, 

-- 
Nadège LOCATELLI
Directrice							
Maison de la Céramique 
du Pays de Dieulefit
Tél. : 04 75 50 20 98
Ligne directe : 04 75 50 50 83
www.maisondelaceramique.fr
www.facebook.com/MaisondelaCeramiqueduPaysdeDieulefit/

Bensaïd propriétaire de Réjaubert à Dieulefit mis en examen

L’histoire du domaine de Réjaubert à Dieulefit est un récit s’étendant sur trois siècles. Initialement créé par la famille Morin, le domaine tire son nom du toponyme « Rieu de Jaubert », représentant le ruisseau de Jaubert. La première mention datant de 1660 atteste de l’acquisition d’une terre par Jean Morin.

Au fil des années, le domaine reste à vocation agricole, mais en 1890, Théodore François Morin, sans héritier direct, lègue le domaine à son neveu Théodore Morin. Celui-ci entreprend une transformation majeure, faisant du domaine rustique un magnifique parc dauphinois, avec la construction du château en 1890.

Le domaine connaît des événements marquants, notamment le vol historique en avion de Roger Morin en 1911, et l’installation de l’armée américaine en août 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale. En décembre 1946, le domaine est cédé à l’œuvre des Villages d’enfants « Rhône-Alpes », devenant un établissement accueillant des enfants malades

C’est la société Docte Gestio qui s’est portée acquéreur du domaine de 30 hectares.

Il s’agit d’une société immobilière basée à Paris. Elle gère déjà une cinquantaine d’hôtels, de résidences, en France, mais aussi des établissements pour personnes âgées et des organismes de santé.

En ce temps là, la mairie de Dieulefit s’est réjouit de ce rachat, une bonne nouvelle pour l’économie et le tourisme dans le village. Elle espérait le développement d’activités pas uniquement saisonnières : on évoquait l’idée d’une résidence pour seniors ou d’un complexe dédié aux soins.

Le prix de la vente est restée confidentiel. Le Club Med avait fixé un prix de départ de 15 millions d’euros; puis avait été évoqué le chiffre de 9 millions. On serait bien en dessous aujourd’hui. ( Moins de 3 millions selon les documents retrouvés…)

Les pratiques douteuses du groupe Avec, ténor de la santé et de la dépendance

Fondateur du groupe Avec, Bensaïd dont le slogan était d’«aider le plus grand nombre à vivre en bonne santé, le plus longtemps possible», en accompagnant chaque année «1 million de personnes à chaque étape de leur vie». De la maternité à l’Ehpad et aux soins à domicile (dans une quarantaine de départements), en passant par des cliniques, hôtels, résidences de vacances ou thermes, Avec (anciennement Doctegestio et Amapa) exploite plus de 400 établissements différents et emploie 12.000 personnes.

Cet ensemble tentaculaire a été bâti en vingt ans grâce à une multitude de reprises de structures déficitaires, voire en liquidation judiciaire au tribunal de commerce.

Le fondateur du groupe, Bernard Bensaid, a convaincu avec des arguments simples : la préservation des emplois assortie d’une mutualisation des moyens (RH, communication, achats…) et d’une numérisation (gestion des dossiers médicaux, prise de rendez-vous…) pour faire des économies.

Une campagne d’acquisitions qui a permis au groupe d’annoncer un chiffre d’affaires de 660 millions d’euros en 2021, multiplié par quatre en six ans, ce qui le positionne comme le plus petit des dix plus gros acteurs de la santé et de la dépendance, derrière Ramsay Santé, Korian, Elsan, Orpea et autres.

Aujourd’hui il est mis en examen

Bernard Bensaid est interdit de diriger un établissement de santé..

Il serait peut être temps de réquisitionner ces lieux magnifiques et d’en faire un centre de médecine innovant.

Une maison accueillante pour l’accueil, l’aide, la tolérance. On participe !

Ils nous ont donné l’exemple et l’association passerelle a pris la suite en créant une maison accueillante pour loger ces personnes en détresse, les orienter, les former au français, les accompagner vers les structures administratives, leur apporter tout le soutien dont elles ont besoin.

Si chaque village s’investit de cette manière , plus aucune enfant ne dormira dans la rue !

330 000 personnes dorment dans la rue en France,

environne 500 morts de froid chaque année

Le collectif citoyen met sa pierre à l‘édifices en réalisant une collecte pour ce projet et acheter des parts dans la SCI coopérative « Coop Lucette ». Déjà 150 000 euros collectés pour l’achat , la restauration de cette maison situés au bout de la rue des Reymonds.

Participez !

Versez par chèque la somme de votre choix avec l’intitulé « Collectif citoyen ».

Tous les versements groupés donneront lieu à l’achat de parts dans la société coopérative » COOP Lucette« 

On compte sur votre solidarité !

La 5G contre la SANTE

L’ANSES (Agence Nationale de la Sécuristé sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) se préoccupe de la santé des habitants. 

Comme pour toute innovation, les responsables sont très précautionneux et estiment « qu’en l’état des connaissances, l’Agence estime peu probable que le déploiement de la 5G entraine de nouveaux risques pour la santé. »

D’autre se montrent plus inquiets : Le CIRC (centre inter de recherche sur le cancer) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé́ en 2011 les champs électromagnétiques de radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme (groupe 2B) », sur la base d’un risque accru de gliome (cancer du cerveau). ».

Il est rappelé que le cerveau des enfants est plus fragile et l’expérience d’antennes posées sur le toit d’écoles a sans doute été la cause de gliomes du cerveau chez plusieurs enfants de ces écoles.

Les opérateurs sont en permanence soumis à des questionnement et le législateur a pris quelques dispositions : l’article 5 du décret 2002-775 fixe les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques et précise que ceux- ci doivent être aussi faibles que possible, pas proche des écoles, crèches ou établissements de soin, tout en préservant la qualité́ du service renduLa proximité́ étant définie dans un rayon de 100 mètres autour de l’antenne.

Par ailleurs il existe des personnes électrosensibles, pour lesquelles la justice française a reconnu l’électrosensibilité comme un handicap en 2015 (ALH accordée pour 3 ans).

Les habitants confrontés à ces réalités demandent que le principe de PRECAUTION s’applique dès à présents, d’autant qu’ils ne sont pas demandeurs de cette technologie, la fibre remplissant la même fonction.

Comme les impacts sont en diminution importantes en fonction de la distance, éloigner les antennes est la meilleure façon de répondre nos attentes

La mesure des ondes en France

Les habitants ont besoin de connaitre l’importance des ondes qu’ils reçoivent, sachant que la proximité immédiate d’une antenne est négative.

On constate que la France est parmi les mauvais élèves avec des impact bien supérieurs à la Suisse ou à l’Italie.

  • Quel impact des ondes sur l’homme ? 
  • Impact des champs magnétiques sur les cellules humaines : * de 0,2 à 1 μT 
  • – Altération de la production de mélatonine
    – Perturbation des rythmes circadiens
    – Modification des concentrations ioniques intracellulaires dont le flux calcique – Stress oxydatif et production de radicaux libres 
  • * de 2 à 40 μT : des effets biologiques plus marqués. 
  • – Impact sur la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique – Changements dans l’activité enzymatique mitochondriale
    – Augmentation des cassures simple brin de l’ADN
    – Modifications importantes de l’expression génique 
  • – Impact sur le système immunitaire 
  • Sources et études significatives : Étude Ahlbom et al. (2000), Étude Lai & Singh (2004), Travaux de Blackman (2006), Méta-analyses de 
  • Greenland et al., Etude Bio Initiative (analyse exhaustive de la littérature scientifique ; recommande de ne pas dépasser 0.1 μT pour une exposition prolongée), Etude COSMOS, portant sur 300,000 personnes, Méta-analyse publiée dans Environmental Research. 

C’est quoi le progrès ?

La question qui se pose aujourd’hui est vers quel IDEAL allons- nous ?

Un progrès dans lequel l’humain, la nature n’ont plus de place avec l’intelligence artificielle qui pensera à notre place, diffusera des normes auxquelles nous devrons nous soumettre ?

Aujourd’hui on nous vante ce PROGRES-là donnant aux opposants l’image de rétrogrades qui conduisent notre pays à la régression. 

Pourtant le progrès est une notion qui demande un peu d’attention au siècle d’Elon Musk qui emmène des touristes fortunés faire un tour dans l’espace. 

Le progrès, c’est selon l’étymologie « la marche en avant », et comme le démontrait Montaigne le développement d’actions « vers le mieux » ? C’est aussi l’innovation pour une amélioration

Or, ce progrès prend de nombreux détours, les richesses augmentant sans cesse, captées par les milliardaires (1% de la population du monde capte toutes les richesses). 

Un progrès indéniable des sciences et des techniques qui a permis la survie de nombreux malades mais qui prend aujourd’hui la forme d’une course acharnée vers l’ESPACE d’un coût exorbitant quand nos espaces ruraux manquent cruellement de transports en commun.

Un progrès qui devrait être synonyme de mieux être pour tous, ce qui est loin d’être le cas.

D’abord, c’est un progrès humain avec une vigilance accrue pour ceux qui sont les laissés pour compte, ces centaines d’enfants qui dorment dans rue sous le regard indifférent de concitoyens, ces gens qui perdent leur vie à la gagner, pour un salaire scandaleusement bas.

Cette amélioration dont nous rêvons, c’est aller vers une protection de l‘environnement, de l’habitat et une agriculture de qualité.

Ce sont ces relations de qualité, l’éducation, ces notions de partage, ces échanges qui rythment nos vies et nous permettent de faire société.

Lors de la réunion organisée par le mairie les participants ont été interrogés

Nous avions la 4G, certains d’entre nous ont déjà la 5G. Qui a vu un changement notoire ?

La mairie a consulté les habitants présents à la réunion 5G et les résultats sont probants : « on n’en a pas besoin pour aller vers le mieux être » disent quasi unanimement les participants !

Alors travaillons à ce qui fait société, au projet environnemental, à la solidarité, à l’éducation, au lien social avant d’aller vers un progrès artificiel qui ne nous convient pas.

On a la fibre 5G et la 4G, ça nous suffit !

Nous voici à nouveau confrontés à un combat, comme ce fut le cas pour les gaz de schistes. Des personnes bien intentionnées, adepte du PROGRES, avaient décidé de creuser dans nos contrées pour trouver une manne exceptionnelle composée de pétroles qu’il fallait extraire à grands frais. Nous avons manifesté, menacé d’empêcher les chantiers, déployés de gros moyens, avocats, élus combatifs et l’histoire s’est arrêtée là. 

Aujourd’hui, c’est contre les opérateurs de téléphonie qu’il faut se battre parce qu’au nom du PROGRES, ils arrivent sans prévenir, dans un délai très court pour éviter les frondes, et vous imposent une antenne de 41 mètre de haut avec les nuisances en cadeau : nuisance pour les enfants qui ont dans certains cas développé des cancers (nuisance reconnue puisque pas d’antenne à moins de 100 m d’une école ou d’une crèche), nuisance pour les adultes aussi (normes 100 fois supérieure à la Suisse), nuisance environnementale dans un village qui consacre toute son énergie au tourisme et n’a nulle envie de voir son paysage truffé d’antennes. 

Et la cerise sur le gâteau, des surcouts, car cette aberration téléphonique va imposer de changer de téléphone. 

Alors on s’y oppose solidairement avec toute la fermeté nécessaire, en refusant de leur vendre le terrain, quel qu’en soit le prix, en organisant le blocage des chantiers, en contactant un avocat pour la défense de nos territoires. 

L’association « en passant par le garennes » va prendre en charge ce dossier, car elle répond aux obligations légales (plus d’un an d’existence, statuts conformes), avec la collaboration de tous les habitants.