Depuis 2005, la Communauté de communes du pays de Dieulefit/ Bourdeaux(CCDB), bénéficie d’un Service public d’assainissement non collectif (SPANC) au sein du Syndicat Intercommunal des eaux et de l’assainissement (SIEA) dont les 3 missions sont le diagnostic vente, le diagnostic de bon fonctionnement (tous les 10 ans), et la constitution de dossiers de réhabilitation
Conformité– Réhabilitation
Sur 2200 installations en Assainissement Non Collectif dans la CDDB, 80 % sont jugées plus ou moins conformes par l’Agence de l’eau plus de 800 sont classées A, 250 B et 770 C). 350 sont classées C+, c’est-à-dire qu’elles nécessitent un remplacement ou une réhabilitation du fait de leur impact néfaste sur la santé et/ou sur l’environnement.
Etude géologique
Les constructions ou réhabilitations des systèmes d’assainissement doivent être précédées d’une étude géologique (coût 400 à 800 €) dont l’objectif est de proposer 2 types de solutions agréées et adaptées à la configuration du terrain (superficie, pente, …) et à la nature du sol (plus ou moins imperméable à l’infiltration des effluents).
Les systèmes agréés
2 familles de systèmes ANC sont actuellement agréées : la fosse septique toutes eaux et les roseaux plantés. Les coûts oscillent entre 7000 et 12000 €. Les financements ne sont plus assurés par l’Agence de l’eau depuis 2020-2021 mais par l’ANAH, certaines caisses de retraite et le prêt à taux zéro qui sont tous soumis à condition de revenus. La solution alternative et/ou complémentaire serait de se regrouper par quartier pour obtenir des prix sur les études géologiques, les matériaux et les travaux.
Autres solutions ?
Une solution à la fois plus écologique et plus économique a été proposée par le Réseau Assainissement Ecologique (REA).
Plus écologique car elle associe traitement des eaux vannes par toilettes sèches (TS) et traitement des eaux ménagères par filtres à broyats de bois (FBB).
Plus économique car le coût d’une installation de TS oscille entre 1000 et 3000 €, et celui des FBB entre 1000 et 2000 €. Ces coûts peuvent être divisés par 3 en cas d’auto-construction. Le principal problème de cette solution est que si les TS sont reconnues par l’Etat depuis 2009, ce n’est pas encore le cas des Filtres à Broyat de Bois dont l’arrêté dérogatoire pour une expérimentation n’est même pas au point ! Par ailleurs, elle demande un investissement personnel plus important.
Contacts : SIEA, RAE et CC (Collectif Citoyen)
Le CC est prêt à accompagner toute demande collective concernant les systèmes agréés et le solutions alternatives
Le point sur la situation actuelle dans notre pays
– Les besoins
Recherches de Nicole Grenier Mérico Directrice d’un établissement mutualiste gérant des établissements de santé
Préliminaires
La population française est de 67,5 millions de personnes
Elle a progressé de +16 millions (+30,57 %) depuis 1972.
→ Pour 2050 les projections montrent une progression
de +1,7 millions (+3%) pour atteindre 69,2 millions
DÉMOGRAPHIE DES MÉDECINS ETAT DES LIEUX
1- Les effets délétères du numerus clausus
→ Mis en place en 1972, Il est passé de 8500/an à 5000/an entre 1985 et 2005 et il est descendu à moins de 4000 médecins /an entre 1992 et 2002.
→ En 50 ans on a formé en moyenne par an 20% de médecins en moins qu’en 1972, soit sur la période un déficit de 70 000 médecins.
→ Avec la hausse de la population (+30 %) l’écart pourrait même être évalué à un déficit de 170 000 médecins équivalent à 80 % de la population de médecins en activité en 2021 (214 000)
→ L’arrivée de 30 000 médecins formés à l’étranger (multipliée par 2,4 pendant la période) a un peu limité la baisse de la densité
2-Diminution continue du nombre de généralistes
→ En 2021, sont en activité 214 500 médecins dont 94 500 généralistes (44 % de l’ensemble) et 120 000 spécialistes (56 % de l’ensemble)
→ Le nombre de généralistes continue à diminuer nettement depuis 2012 (- 5,6 %) et la densité encore plus (-8,4%), elle est passée de 153 à 140 pour 100 000 habitants en 2021.
→ 65% des généralistes et 48 % des spécialistes sont en libéral, activité cumulée pour plus d’ 1 sur 5 avec une activité salariée.
Une pyramide des âges préoccupante
→ La moyenne d’âge des médecins est de 49,3 ans,
→ Cet âge a un peu baissé dans les 10 dernières années du fait du départ de générations nombreuses ante/ NC
→ Mais 41% des médecins ont plus de 55 ans, 25% plus de 60 ans et 10% plus de 65 ans!
4-Une répartition géographique inégale
→ Cela va de 400 médecins pour 100 000 habitants en PACA, 385 en île de France à 251 en Picardie région la moins bien dotée soit un écart de près de -40%
→ La baisse de densité des généralistes affecte quasi l’ensemble des régions françaises, mais le déséquilibre se creuse (écart supérieur à 20% entre les mieux dotés et les moins dotés)
→ pour les spécialistes le rapport est même de 30%
5- La situation dans la Drôme : les Généralistes
→ 391 généralistes libéraux, une densité inférieure de 25% à la moyenne nationale qui est de 124,5/1000000 habitants
→ Baisse de 6 % entre 2010 et 2020 et de 3,1 % entre 2019 et 2020.
→ Age moyen proche de la moyenne nationale, avec une pyramide des âges défavorable : 57% ont plus de 50 ans, 38% 60 ans et plus, et 16% 65 ans et plus
→ conséquence : 51% de la population de la Drôme est soumise à un risque démographique à 5 ans.
→ la Drôme fait partie des rares départements qui ont des communes dont la population est située à plus de 20 minutes d’un médecin généraliste (0,5% de la population du département)
5- La situation dans la Drôme ; les spécialistes
→ La densité des médecins spécialistes est inférieure de 4% à la moyenne Auvergne Rhône Alpes et de 20% à la moyenne nationale.
→ La densité totale des médecins est inférieure de 3% à la moyenne Auvergne Rhône Alpes et de 12% à la moyenne nationale.
→ En termes d’attractivité pour le corps médical la Drôme se situe à la 56eme place sur 106 départements
5- La situation du canton de Dieulefit/Marsanne
→ 22 médecins généralistes exercent sur le canton pour 23633 habitants soit une densité de 93/100000 habitants, -25 % par rapport à la moyenne nationale (idem Drôme entière)
→ Ces médecins sont regroupés dans 7 des 47 communes du canton, donc pour 85% des communes, les habitants doivent se déplacer dans une autre commune pour consulter un généraliste.
DÉMOGRAPHIE DES MÉDECINS PROJECTIONS DREES
Préliminaires
→ Le Numerus Clausus a été supprimé en 2021 et remplacé par l’Apertus Clausus (AC) qui affiche l’ambition d’objectifs quinquennaux de formation concertés dans le cadre d’une Conférence nationale des acteurs du monde de la santé, s’appuyant sur les propositions des acteurs locaux
Cependant :
→ Rien n’est annoncé concernant les moyens universitaires et pratiques pour appliquer ces objectifs, il reste donc une limite : celle du nombre de places en fac.
→ La réforme de la première année de médecine avec un double parcours très inégalitaire pose question.
Donc des craintes légitimes quant à la concrétisation de l’ambition affichée…
1- Synthèse des modèles de projection retenus par la DREES jusqu’en 2050
→ Il faut 10 ans pour qu’une politique de formation des médecins commence à produire ses effets.
→ La DREES retient l’hypothèse d’une stagnation du nombre d’entrants (sorties de formation entre 9000 à 10000 places /an), comme de l’arrivée de médecins à diplômes étrangers) par rapport à 2021.
Sur ces bases elle projette
→ Une diminution des effectifs jusqu’en 2024, puis une augmentation légère pour retrouver le niveau actuel de 214500 médecins en 2030.
→ Une augmentation des effectifs ensuite, mais insuffisamment forte ( +1,5 % en moyenne/an) pour faire évoluer positivement la densité qui, continue à diminuer et ce sans même intégrer le facteur du vieillissement de la population.
Commentaires sur ces projections DREES
→ Décennie 2020/2030
Sur cette décennie il est trop tard pour intervenir sur le quota de formation des médecins, ces niveaux de formation même relevés depuis 10 ans, restent encore inférieurs au nombre des départs et feront encore baisser la densité de 318 médecins pour 100 000 h à 307 d’ici 2030, soit -4%. Or le niveau actuel ne couvre déjà plus les besoins en ville ou à l’hôpital et ne garantit pas l’accès aux soins.
Les 10 années qui viennent risquent donc d’être très difficiles et cela appelle un plan d’urgence dont on ne voit aucun signe.
C’est la sécurité sanitaire qui est en cause
→ Décennie 2030/2040:
– Les projections DREES ne permettent d’atteindre la même densité de 2004 (soit 345/100 000 habitants) qu’en 2040, même avec une forte présence des médecins à diplôme étrangers qui n’est pas acquise
– Pour atteindre en 2040 la même densité que l’Allemagne (410/100 000h), il faudrait former 13500 médecins /an pendant 10 ans à partir de la rentrée 2022 ou 15000 médecins par an pendant 10 ans si on ne tient pas compte des médecins à diplômes étrangers.
Cela sans intégrer les facteurs du vieillissement de la population, de l’aspiration des médecins à la réduction du temps de travail alliée à la féminisation de la profession.
Les inégalités de territoire sont réelles, les besoins hospitaliers ne sont pas satisfaits un rééquilibrage de la densité est absolument nécessaire pour faire coïncider la réalité des installations avec les besoins locaux
Mais Hormis l’évocation de possibles nouvelles incitations financières, la DREES n’en dit rien…
Question taboue ?
2 – Commentaires sur les projections DREES
La nécessaire réforme des études et des spécialités, une question peu abordée par la DREES
→ Il faut corriger le déséquilibre entre nombre de généralistes et spécialistes formés et, alors que 96 % des généralistes sont en secteur 1 et la grande majorité des spécialistes en secteur 2, la question des dépassements d’honoraires doit être abordée.
→ Du côté des spécialistes, il faut corriger le déficit de certaines spécialités : gynécologues, obstétriciens, anesthésistes réanimateurs, ophtalmologues, médecines d’urgence, médecins de prévention.
→ La démocratisation des études médicales est nécessaire or le mode de recrutement mis en place en 2021 ( avec un double parcours PASS et LAS) semble creuser encore plus les inégalités…
Quel été ! chaleur, sécheresse, feux de forêt, biodiversité en chute libre, inflation, pauvreté, …
Le réchauffement climatique, la guerre en Ukraine se sont imposés dans tous les débats. Chacun y va de sa solution, le mot sobriété est partout, avec en prime une culpabilisation des citoyens qui doivent impérativement faire des petits gestes quotidiens quand d’autres sabotent le climat sans vergogne : les golfs verdissent quand les jardins s’assèchent, les jets privés volent avec une empreinte carbone délirante, la pauvreté augmentent quand les super profits explosent ! Il faut compléter ce triste tableau par la dégradation exceptinnelle du système de santé dont nous étions si fiers !
L’échelle des actions n’est pas la bonne :
Éteindre le wifi, faire une diète énergétique (isolation des bâtiments ?), pauser la voiture (transports en commun ?), faire du vélo (Population âgée ?), acheter une voiture électrique (budget ?), ou faire pipi dans son jardin, … sont des solutions plus efficaces en termes de communication qu’en baisse de CO2.
Même si elles ne sont pas négligeables, les petites solutions sont anxiogènes et contreproductives et déresponsabilisent les structures collectives qui doivent organiser des changements importants.
Nous sommes face à une crise climatique et énergétique, sociale d’ampleur et les solutions doivent être à la hauteur des enjeux.
Aussi, nous devons participer au débat et proposer des solutions adaptées aux réalité locales avec comme exigence un partage équitable des efforts.
Ce sera la tâche des ateliers citoyens que nous organisons pendant une semaine de réflexion collective, afin de dessiner une convention citoyenne locale pour le climat et la justice sociale.
Nous invitons les élus à participer à ces ateliers, à entendre vos propositions qui feront l’objet d’une campagne d’information publique. Si vous rêvez les laisser une belle planète à vos enfants, c’est maintenant qu’il faut mettre l’ouvrage sur l’établi. On compte sur vous !
Depuis 19 ans Mariette Cuvellier anime le Collectif Citoyen du pays de Dieulefit. Elle a fait une pose pour consigner ses impressions dans un livre qui est actuellement diffusé et que vous trouverez dès que possible dans les librairies locales ou sur Internet.
Ces amis,
Je vous écris ce livre, pensé comme un long courrier qui vous est adressé, car j’aime par-dessus tout dialoguer avec mes concitoyens, partageant avec eux ma passion de l’égalité, du partage, de la solidarité, et mes rêves d’un monde meilleur à offrir à nos enfants.
Ne soyez pas inquiets, je n’ai pas la prétention de vous dire ce qu’il faut penser, je laisse cette tâche aux maîtres à penser qui nous décrivent le monde à longueur de communiqués et d’antenne. Je souhaite seulement livrer le regard d’une citoyenne ordinaire, grand-mère et fière de l’être, sur notre démocratie bien malmenée par les « premiers de cordée » auxquels nous avons confié la lourde responsabilité de construire ce monde.
Nous étions nombreux à imaginer un autre monde ! Nous le désirions égalitaire, avec une place pour tous, un logement digne et la fin des morts de froid dans notre pays développé. Nous espérions que les gouvernants sauraient entendre les cris des habitants en « gilets jaunes » qui nous ont raconté, dans le froid des ronds-points, l’angoisse de fins de mois difficiles et leur désir de vivre dignement. Nous attendions des mesures de corrections fortes plutôt que des ricanements cyniques à l’encontre de ceux qui galèrent et regardent les plus aisés s’enrichir d’année en année au point de posséder beaucoup plus qu’ils ont de besoins. Nous voulions que tous les enfants aient les mêmes chances d’obtenir une place honorable, et l’ascenseur social s’est grippé sans qu’on trouve les lubrifiants nécessaires pour le remettre en marche : les meilleures places sont réservées à ceux qui n’ont connu ni les difficultés quotidiennes, ni les parents au chômage, ni la misère.
Surtout, nous voulions laisser à nos enfants une planète propre, une terre respectée qu’on ne gave pas de CO2 et sur laquelle ils pourront vivre, respirer, sans regarder fondre les glaciers ni brûler les forêts qui les protègent.
Je suis inquiète et je voulais vous faire partager mes inquiétudes qui furent le moteur d’un investissement citoyen qui commença en 1968 et n’eut pas de fin à ce jour.
Aussi, je vous invite à découvrir ces projets que nous avons construits à plusieurs mains sans attendre que nos édiles mettent l’ouvrage sur l’établi :
Nos actions pour une école de la réussite, construisant en équipe une pédagogie nouvelle dans laquelle les mots clés sont l’ouverture sur le monde, l’apprentissage actif, la culture, l’accès à la parole…nous avons consacré du temps aux combats syndicaux pour améliorer les conditions de vie des enfants, les effectifs, l’espace, et la formation des enseignants.
Nous avons mis en place le soutien scolaire dédié pour les enfants en difficulté, les actions autour des valeurs citoyennes qui sont le ciment de notre société.
Nous fûmes les pionniers en matière d’accompagnement des personnes en difficulté face au numérique leur offrant un espace Internet équipé et la formation nécessaire. Nous avons créé des jardins solidaires, les rencontres citoyennes pour réfléchir ensemble le monde de demain, nous avons imposé un aménagement du territoire respectueux des habitants, et tant d‘autres actions qui nous ont permis de faire notre part dans la construction de la cité.
Surtout, nous avons forcé les portes trop souvent fermées aux citoyens qui veulent se mêler de ce qui les regarde, nous sommes entrés dans les espaces de démocratie participative qui s’offraient à nous et nous y avons appris d’autres manières de changer le monde ensemble. La tâche fut rude, mais nous sommes désormais convaincus que notre démocratie se portera mieux quand les citoyens travailleront de concert avec les élus pour construire la cité et protéger nos biens communs. Nous pouvons, nous aussi, dessiner les contours « des jours heureux » comme le fit le Conseil national de la Résistance.
Ce témoignage ressemble à s’y méprendre à ce que nous écrirons dans quelques années, si le remplacement de nos magnifiques médecins traitants, qui ont droit à la retraite, ne prend pas la forme d’un centre de santé.
Nous attendons une mobilisation forte de nos élus sur ce sujet, d’autant que l’offre de soin sur Dieulefit est en train de diminuer du fait du départ inadmissible de la cardiologie.
Redoutable « tournée des popotes » médicales, en quête de médecin traitant
Je cherche désespérément un médecin traitant dans Agde , petite ville aux portes de Montpellier, qui devient paradoxalement un véritable désert médical. Mon médecin traitant, qui me suivait depuis une trentaine d’années, a pris sa retraite de façon un peu abrupte et je me retrouve, comme beaucoup de gens, sans généraliste référent. J’ai téléphoné à tous les cabinets médicaux d’Agde, sans le moindre succès, pour avoir un nouveau médecin . Je sais à quel point leurs conditions de travail sont difficiles mais que faire quand on est comme moi une personne âgée qui ne conduit plus et souffre d’asthme, d’artbrose et d’hypertension? Ecrire au médiateur de la CPAM ? Démarche on ne peut plus aléatoire dans la mesure où il ne peut contraindre un praticien à accepter un nouveau patient. Aller voir un médecin dans les agglomérations voisines, avec ce que cela entraîne comme frais de transport et complications difficiles à assumer pour une retraitée? Ne pas se soigner ou avoir recours à l’automédication en prenant des risques pour sa santé? Faire la “tournée des popotes”médicales et finir par être très mal remboursée tout en payant “plein pot”sa mutuelle? Le pire c’est quand certains médecins contactés ou leur secrétariat vous envoient promener en des termes peu amènes alors que vous avez vous-même été parfaitement correct avec eux. Le dernier en date a refusé de me prendre comme patiente, ce que je ne trouve pas choquant en soi, mais s’est cru obligé d’aboyer, pour appuyer son refus ,”qu’on n’était pas au goulag”! Il me reste le très mince espoir d’attendrir le praticien qui va me recevoir mercredi,sans trop y croire. Détail insupportable: j’ai essuyé plusieurs refus de la part du secrétariat d’un médecin dont je savais par ailleurs qu’il ne prenait plus de patients. Eh bien la semaine dernière, des voisins tout nouvellement arrivés à Agde se sont présentés à son cabinet.La secrétaire, qui avait catégoriquement refusé ma demande, leur a conseillé de “tenter le coup” au cours d’ une consultation sans rendez-vous, sans toutefois leur laisser beaucoup d’espoir. Contre toute attente, il a accepté d’être leur médecin référent! C’est à n’y rien comprendre… Il y a déjà trois mois que je “galère” sans trouver de solution Je cesserai donc de me soigner si le médecin que je verrai mercredi prochain refuse de me prendre parmi ses patients. Merci pour la réponse reçue à mon précedent message.Je vais appeler le 36 76 mais suis vraiment désespérée!
Compte-rendu atelier eau, ressource vitale du 4 octobre 2022
La consommation d’eau potable
La consommation d’eau potable de la CCDB a été stable sur la période 2015-2021 et oscille entre 430 et 480.000 m3. La moyenne de la consommation par compteur est de 113 m3/an ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 120 m3/an pour un ménage de 4 personnes.
La ressource ?
Pour le SIEA, il n’y a pas de préoccupation sur la ressource dont l’essentiel est fourni par le puit de Barjol à Montjoux (200.000 m3) et la source du Veyret à Dieulefit (150.000 m3). La surconsommation estivale est gérée par nos capacités de stockage et surtout le maillage du réseau AEP et l’interconnexion des différentes sources d’approvisionnement.
Les arrêtés sécheresse
Les arrêtés sécheresse de niveau 1 à 4 (crise) pris par la Préfecture de la Drôme cet été après avis du Comité Sécheresse où siègent les différents usagers de l’eau ont concerné les bassins versants du Roubion-Jabron et du Lez. Ils doivent être appliqués partout même s’il n’y a pas de pénurie de la ressource entête de bassin pour des raisons de solidarité entre l’amont et l’aval. Leur objectif n’est pas seulement de satisfaire les besoins en eau potable et en irrigation agricole, mais également ceux des milieux aquatiques dont dépend la qualité des eaux brutes.
La situation des 2 bassins versants du Lez et du Roubion-Jabron
Or la situation des 2 bassins versants du Lez et du Roubion-Jabron dans lesquels nous prélevons notre eau est critique. L’hydrologie méditerranéenne est naturellement contraignante et les effets du réchauffement climatique vont se traduire par une augmentation des températures (des canicules plus fréquentes et plus longues), une modification du régime des précipitations (il pleuvra moins tout au long de l’année et notamment en été) et par une augmentation de l’évapotranspiration et de l’assèchement des sols. De ce fait, sur notre territoire, la ressource en eau souterraine est dans une situation d’équilibre fragile qui nécessite le gel des prélèvements et la ressource en eau superficielle est dans une situation de déséquilibre qui nécessite une économie des prélèvements de 30 % à l’horizon de 2027.
Économie des prélèvements comment atteindre cet objectif
Pour atteindre ces objectifs fixés par l’Agence de l’eau, des plans de gestion de la ressource en eau ont été mis en place sur les 2 bassins versants. Une commission ressource quantitative va être mise en place dans le cadre du 2ème contrat de rivière Roubion-Jabron qui vient d’être signé et une commission consultative « Vision d’Avenir » va bientôt se mettre en place au sein du SIEA. Le Collectif Citoyen (CC) a été invité à ces 2 commissions.
Dieulefit santé : quel projet pour l’avenir ? Dans le dernier petit journal nous avons posé le problème de la santé à Dieulefit. Les populations ignorent le devenir des structures locales qui pourtant les concernent et les inquiètent.
Dieulefit Santé est un centre de réadaptation spécialisé privé à but non lucratif installé à Dieulefit. Il dispose de 101 lits en hospitalisation complète et de 20 places de réadaptation ambulatoire.
Les spécialités qui sont prises en charge sont les maladies cardiovasculaires, les maladies de l’appareilrespiratoire, les maladies neurologiques et les pathologies de l’appareil locomoteur notamment après chirurgie orthopédique.
Nous sommes alertés sur le projet de transfert de la cardiologie à Montélimar
Les informations nous parviennent aujourd’hui via la presse, alors que le projet de restructuration de Dieulefit santé qui concerne tant les employés que les habitants n’a fait l’objet d’aucun débat citoyen.
Riches d’un centre de cardiologie local, nous étions nombreux à demander (sans succès) l’extension de ce service aux habitants : la population âgée doit se déplacer à Montélimar pour obtenir bilans et soins.
Il est indiqué dans le journal local, (toujours sans débat citoyen) que les responsables de Dieulefit santé envisagent d’investir 3 millions d’euros pour déplacer le service de cardiologie à Montélimar, au motif qu’il y a des difficultés à recruter des cardiologues en milieu rural. « Compte tenu de la pénurie médicale, nos chances de recruter 3 cardiologues sur le site de Dieulefit d’ici 3 ans sont très faibles » affirment-ils.
L’agence régionale de santé a précisé le problème serait le même à Montélimar et qu’un déplacement coûteux ne résoudrait pas le problème !
Cette demande de transfert est inquiétante :
Si, plus tard, il manque des cardiologues à Montélimar, déplacera-t-on à nouveau le centre de soin à Valence puis à Lyon ???
Comme il manque de nombreux spécialistes des maladies respiratoires et neurologiques, ces secteurs seront ils déplacés à leur tour sur Montélimar ???
Ne serait-ce pas là l’amplification du désert médical en milieu rural ?
On pourrait envisager le problème autrement
En exigeant des professionnels de santé, payés par la sécurité sociale, donc par nos deniers, une éthique de fonctionnement : mieux vaut déplacer 3 cardiologues hospitaliers bien rémunérés sur un centre de soin qu’imposer le déplacement de la population et des lieux avec un investissement de 3 millions d’euros !
Déplacer les professionnels est ce que conseille l’Agence Régionale de Santé : c’est ça que l’on nomme la médecine avancée ! Que Dieulefit innove !
Les enseignants doivent travailler en milieu rural sans rechigner, pourquoi pas le personnel hospitalier ?
Le centre de Dieulefit santé est fonctionnel dans un espace de grande qualité où il fait bon vivre et se reposer loin des pollutions et de la chaleur des villes.
L’équipe de Dieulefit santé s’inquiète du devenir du projet de restructuration des lieux. «Le projet soutenait la conversion d’une partie des lits vacants sur le site de Dieulefit en service de SSR polyvalent et le développement de l’activité neuro-locomotion. Le service de SSR polyvalent aurait été lié à une maison de santé bénéficiant de l’expertise des médecins spécialistes en exercice sur le site de Dieulefit Santé ainsi qu’à un accès privilégié au plateau technique de celui-ci. »
Nous avons interrogé des responsables du site de dieulefit santé sur le projet d’une éventuelle maison de santé projet qui pourrait répondre aux attentes des habitants. La réponse est claire :
« Les lieu sont la propriété de la structure qui est privée » : il nous est précisé que les locaux ne seront pas offerts gratuitement.
Les 3 millions disponibles, le projet initial de transfert ayant été provisoirement retoqué, pourraient permettre la création d’ un centre de santé !
En maintenant la cardiologie à Dieulefit et en créant un nouvel espace santé sur ce site, les emplois ne pourront qu’augmenter et c’est tant mieux.
Le spectacle rend hommage au poète – résistant de l’entre-deux guerres. Sur un texte et une mise en scène de Serge Pauthe, la fresque historique est interprétée par le collectif artistique du Théâtre des Habitants de Buis les Baronnies (Drôme). Le spectacle alterne entre chants, témoignages, sketchs, poèmes et vidéos. Il retrace le destin du poète, décrit l’amour de la vie, la générosité́, la fantaisie, l’amour fou et le sang innocent mêles à son destin tragique.