Un toit c’est un droit

Logements des jeunes, logements en zones touristique, logements alternatifs, logements inoccupés : il faut ouvrir ces dossiers 

Nous avons vu sur les panneaux d’affichage locaux des messages de colère opposant touristes, habitants, immigrés ou dans divers villages proches, des propos virulents posés sur les résidences secondaires.
Derrière ces mots parfois violents et peu compatibles avec nos valeurs d‘accueil et de tolérance, il y a de vrais problèmes que nous devons traiter avec les élus, les habitants et tous les partenaires. Nous devons trouver des solutions pour les jeunes du territoire qui ne peuvent pas se loger.

Comment ? 

D’abord il faut mettre en place d’un groupe participatif de réflexion sur le sujet du logement ouvert à tous.

Analyser la place des logements dédiés aux logements touristiques, aux RB/NB

Dénoncer la multiplication d’espaces inhabités (club-med)  et mettre en place si besoin des procédures de réquisition

Collecter les expériences des jeunes du territoire pour comprendre leur réalité quotidienne

Gérer avec le même soin et le même respect, le logement des jeunes et des familles précarisées comme les logements touristiques : on a su créer des espaces dédiés aux activités touristiques (comme à Huttopia avec 120 logements dans un site exceptionnel qui fait rêver les habitants, espace loué aux investisseurs 1200€ environ PAR AN). On peut aussi trouver des solutions adaptées aux jeunes, aux habitants du territoire !

Il existe des solutions que nous devons explorer localement 

  • Création d’espaces dédiés à l’habitat temporaire financièrement accessibles : les logements temporaires locaux attribués aux campings de luxe coûtent plus de 1 SIMC par semaine en été et sont inaccessibles aux jeunes.
  •  Construction de logements HLM abordables et écologiques inaccessibles à la spéculation immobilière et aux résidences secondaires 
  • Création de logement en bail réel solidaire : les collectivités peuvent acheter des terrains, et dissocier le bâti du foncier. Les terrains acquis restent propriété des organismes foncier (HLM ou structures à but non lucratif). L’acquéreur rembourse son logement et verse une faible redevance d‘occupation pour le foncier. Le logement doit être sa résidence principale, l’accession comme la revente sont sous condition de revenu : un beau moyen de lutter contre la spéculation immobilière.
  • Lutte contre toute forme de discrimination : tenter de demander un logement sans présenter des revenus importants, des cautions multiples devient impossible. Une peau bronzée et nom à consonance étrangère rendent l’accès encore plus complexe. 
  • Créer des structures de cautions solidaires : il s’agit d’accompagner les habitants fragilisés, qui ne peuvent pas verser de caution compte tenu des faibles salaires : c’est leur permettre d’accéder au logement grâce à une caisse de solidarité dédiée au logement et abondée par les puissances publiques.
  • Refuser les expropriations sans relogement :  au pays des droits de l’homme laisser des familles dans la rue est un crime.
  • Répondez au questionnaire de la mairie de Dieulefit https://www.mairie-dieulefit.fr/

Partager :