Le Conseil d’Etat suspend la dissolution des soulèvements de la terre

C’est un camouflet pour Gérard Darmanin et une victoire culturelle du mouvement écologique : on ne peut pas dissoudre un groupement d’association et de partis politique ! La protection des libertés doit primer dans un pays de droit.

A Sainte Soline la mobilisation des forces de l’ordre était disproportionnée : il s’agissait de protéger un trou dans la terre dont la mission était de créer une bassine, financée par les pouvoirs publics et destinée aux agriculteurs qui pouvaient payer l’eau puisée dans la nappe phréatique.

L’eau est une richesse collective et ne doit pas être privatisée :  le combat était légitime. 

Feux, sécheresse, inondations, jamais l’urgence climatique ne nous est apparue aussi pressente. 

La désobéissance civile devient nécessaire quand le gouvernement choisit une inertie climatique pour laquelle il a été condamné. 

Désobéissance civile ne veut pas dire violence et dans le cas de Sainte Soline la violence est venue des forces de l’ordre.

Il faut impérativement améliorer la situation en mettant en place des processus de concertation à chaque niveau de décision et ne pas chercher à imposer des décisions.

Nous avons collectivement mené un combat contre les gaz de schistes qui risquaient bien de détruire notre belle région. Nous avons eu raison et nous en sommes fiers. Le débat sur l’eau ne fait que commencer.

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