Lucas Chancel : «Il faut un impôt sur la fortune avec un malus sur le carbone

Lucas Chancel : «<small class="fine d-inline"> </small>Il faut un impôt sur la fortune avec un malus sur le carbone<small class="fine d-inline"> </small>»

Les riches, qui continuent de s’enrichir, polluent d’autant plus que leur patrimoine financier est important, et les politiques du gouvernement français les favorisent au détriment du reste de la population. Tel est le constat limpide énoncé par l’économiste Lucas Chancel qui défend un fort investissement public financé par l’impôt progressif pour renverser cette tendance et soutenir la transition écologique.

Lucas Chancel est docteur en économie, spécialiste des inégalités et de la transition écologique. Ses travaux portent sur la mesure des inégalités économiques, leur interaction avec le développement durable et la mise en œuvre de politiques publiques sociales et environnementales. Il est codirecteur du Laboratoire sur les inégalités mondiales et professeur affilié à Sciences Po.

Lucas Chancel.

Reporterre — En 2015, votre équipe avait établi le lien entre les niveaux de richesse dans le monde et les niveaux d’émissions de gaz à effet de serre. Depuis, les riches sont-ils devenus moins émetteurs ?

Lucas Chancel — Les riches sont devenus plus riches, on le voit clairement dans les études sur le patrimoine. On avait encore du mal à prendre en compte en 2015 le contenu carbone du patrimoine financier et non-financier. On commence tout juste à l’intégrer dans nos analyses. Les flux de dividendes, ce sont les revenus du capital. Le volume de carbone est globalement associé à ces flux du revenu. Et donc les très, très riches, les milliardaires, ont vu croître leurs émissions en liaison avec leurs actifs financiers.

On peut considérer les choses autrement : on reste souvent dans une logique où l’on mesure le carbone du consommateur, ce qui va nous enfermer dans des politiques de « taxe carbone sur les consommateurs » en oubliant qu’il y a des gens qui font des choix d’investissement dans des entreprises, par exemple d’investir à 80 % dans les énergies fossiles, tels les actionnaires de Total. Ces gens sont coresponsables des émissions faites ensuite par des consommateurs qui vont utiliser du pétrole. Il faut donc relativiser le rôle du consommateur par rapport à celui, très important, de l’investisseur capitaliste.

Cela veut-il dire que si l’on veut réduire les émissions, il faudrait viser le capital ?

Ce qui est clair, c’est qu’il faut aller vers plus de propriété collective du capital. Depuis 1970, le stock de capital privé est passé d’environ 400 à 500 % du PIB à environ 700-800 %. Dans le même temps, le stock de capital du patrimoine public est passé d’environ 80 % du revenu national à 0 %. On a vendu les autoroutes, on a vendu plein d’entreprises publiques, et en plus on a fait de la dette publique détenue par le secteur privé.

Tout ceci s’est passé dans un contexte où le marché se plante royalement depuis 150 ans sur la question climatique. Les États aussi, mais aujourd’hui, ils en sont davantage conscients, et ils ont davantage les moyens d’investir vite. Donc, il faut plus de propriété collective publique de ce capital pour investir vite dans les bons secteurs. Et cela ne peut se faire qu’en taxant davantage, en redistribuant davantage, afin de recréer de la richesse publique.


Comment faire, concrètement ?

Déjà, il n’est pas normal qu’on n’ait aucune information publique sur le contenu carbone des actifs. Les banques nous racontent n’importe quoi en vendant des livrets « développement durable » dans lesquelles il y a des actions Total, par exemple. Il suffit qu’une boîte dise, « Voilà j’ai un plan un peu vert », et on va appeler cela « finance durable ». Il faudrait un observatoire du contenu carbone du capital, ce qui permettra de savoir dans quoi on investit.

Ensuite, il faut utiliser cette information pour fiscaliser le patrimoine. Cela veut dire le retour de l’impôt sur la fortune, mais avec un malus quand le patrimoine est investi sur du carbone. D’une part cela va dissuader d’investir sur du carbone, et d’autre part cela va permettre de recréer un patrimoine collectif de la transition écologique avec des secteurs nouveaux qui pourront être pris en charge en partie par la puissance publique. Donc, voilà les deux outils pour commencer : plus d’information, plus de fiscalité.

Le troisième volet concerne les inégalités. Les inégalités sont très fortes, elles augmentent, et il risque d’y en avoir encore plus selon les secteurs où va se développer cette transition. Il faut anticiper où la richesse de demain va se créer. Or l’acteur public est maître du jeu — on l’a oublié depuis quarante ans ! C’est lui qui décide si telle ou telle licence peut être octroyée à telle ou telle entreprise, si tel ou tel secteur a droit ou pas de commercer sur tel ou tel territoire. Aujourd’hui on sait que les seuls secteurs où il faut créer de la richesse sont ceux du bien-être et de la réduction des inégalités — service public, santé, éducation, culture —, et ceux de la transition écologiste.

La crise du Covid-19 a-t-elle modifié la donne ?

Le changement de trajectoire n’est pas clair. Sur les marchés financiers, on observe une poursuite de la croissance des très hauts patrimoines. Les plans de relance n’ont pas fait bifurquer l’économie. On a balancé 100 milliards sans aucune contrepartie écologique et sociale. Tout un pan de l’économie de la culture et des services s’effondre sous nos yeux. Une partie des commerces vont déposer le bilan — et pourraient être rachetés par les entreprises qui se sont enrichies pendant la pandémie.

« Le gouvernement n’est pas du tout à la hauteur de l’enjeu. »


Le choix de développer un capitalisme numérique en assumant qu’il y ait une crise écologique et une inégalité croissante n’est-il pas délibéré ?

La situation est effectivement perçue comme une fatalité : il y aurait toujours un quart à la moitié de la population paupérisée, et qui travaillera au service de l’autre partie. Les partis politiques n’auraient qu’à se préoccuper des mieux portants, en essayant de maintenir les pauvres à un niveau supportable. Sur le climat, je me demande s’il n’y a pas un déficit de compréhension de ce qui est en train de se passer et si tout le monde a bien conscience des cataclysmes qui s’enclenchent. Mais en tout cas, on peut dire clairement que le gouvernement n’est pas du tout à la hauteur de l’enjeu. Il n’a pas appris des erreurs des trois premières années du quinquennat.

Que disaient les Gilets jaunes « Pas d’écologie sans justice sociale ni sans justice fiscale ! » Et quelle a été la mesure issue de la Convention citoyenne pour le climat qu’a d’abord retoquée le Président ? La taxe de 4 % sur les dividendes avec un taux progressif pour financer la transition. Cela montre qu’il y a une logique consistant à dire qu’il n’y a pas besoin de justice sociale pour mettre en place une transition écologique.


Pourrait-on résumer cela en disant que Macron représente le parti du capital ?

Le gouvernement fait des choix qui favorisent ceux qui ont du patrimoine et défavorisent ceux qui n’ont comme patrimoine que le service public, qui est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. La santé et l’éducation font les frais des politiques de réduction de l’impôt sur les plus aisés. 


Ceux qui ont du patrimoine sont-ils les capitalistes ?

Oui.

Donc, dire que le gouvernement favorise ceux qui ont du patrimoine n’est-il pas une façon de dire que le gouvernement favorise les capitalistes ?

Oui sauf que ces termes vont braquer les gens, ou plutôt, ils vont moins comprendre ce que cela veut dire, pensant tout de suite : « Bon, mais ça, c’est une pensée marxiste. Passez votre chemin, ce n’est pas pour moi. »Effectivement ceux qui ont du patrimoine sont des capitalistes. Le gouvernement favorise ceux qui ont du patrimoine et favorise par conséquent les capitalistes. Mais je préfère mettre l’accent quand même sur des mots qui peuvent être employés…


…sans crisper.

Oui. Le problème que je vois là-dedans est que les capitalistes sont associés dans l’imaginaire collectif à des gens avec des gros ventres, des chapeaux et des cigares ! Mais aujourd’hui, les capitalistes sont surtout les 10 % du haut de l’échelle des revenus et des patrimoines. Il est important de faire que les gens se rendent compte qui sont ces personnes possédant des actions des entreprises françaises comme L’Oréal, Thalès, etc. Ou de l’immobilier qui va être investi sur des marchés afin d’obtenir des rentes. Les capitalistes, ce sont ceux qui ont du patrimoine.


L’esplanade de la Défense. Pour Lucas Chancel, les actionnaires de Total sont coresponsables des émissions des consommateurs de pétrole.

Vous avez écrit que la loi Climat fait payer la transition aux plus modestes. En quoi ?

Elle fait payer à la fois la transition et l’absence de transition. L’absence de transition pèse davantage sur les plus modestes, qui sont davantage affectés par les changements climatiques en cours et à venir. Et par ailleurs, en refusant tout débat sur la fiscalité et sur comment on finance cette transition écologique, on en revient à ne pas faire contribuer à leur juste part ceux qui polluent beaucoup et qui ont des fortes croissances de leurs revenus et de leur patrimoine. Et donc, on fait surfinancer la transition par les classes moyennes et par les classes populaires.

Que faudrait-il faire ?

Investir beaucoup plus. Selon l’Institut pour l’économie du climat, 135 milliards supplémentaires sur la transition écologique d’ici à 2030. Le plan de relance a mis sur la table 30 milliards sur neuf ans : on est très loin du compte. Pour trouver les 100 milliards qui manquent, il faut des impôts progressifs. On pourrait dire : on s’endette à taux zéro. Mais au final, on devra soit rembourser la dette, soit l’annuler. Si on l’annule, qui payera ? Ceux qui ont les titres de dette, ceux qui ont du patrimoine. Et si on la rembourse, on la rembourse par l’impôt. En fait, derrière chaque émission de dette, il y a la question de la distribution. Il me semble qu’il serait beaucoup plus transparent de se reposer sur la fiscalité pour financer ces investissements.

« Un impôt qui fait payer à chacun sa juste part, selon ses moyens. »


Qu’est-ce que cela implique concrètement ?

Un impôt qui fait payer à chacun sa juste part selon ses moyens, dans la logique de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, préambule de la Constitution française : la contribution commune « doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés ». Votre taux d’impôt sera plus élevé si vous gagnez un million d’euros que si vous en gagnez mille.

Le niveau d’endettement public atteint des sommets quasiment historiques. Est-ce une menace pour l’activité économique des prochaines années ou pour l’équilibre social ?

Ce qui serait une menace grave, c’est d’utiliser l’argument de la dette pour couper dans la dépense publique. C’est l’inverse dont on a besoin aujourd’hui. Pour que notre société ne se délite pas, on a besoin de plus de services publics, de plus d’investissements publics, parce que le marché depuis quarante ans n’a pas été capable de gérer les problèmes du climat et de la santé.

Cette dette, on ne peut pas demander aux classes populaires et aux classes moyennes, aux jeunes d’aujourd’hui qui sont sacrifiés durant la pandémie, qui perdent deux ans de vie sociale, deux ans d’éducation normale, qui vont arriver sur un marché du travail extrêmement compliqué, on ne peut pas leur demander de rembourser la dette.

La figure de l’étranger, ce repoussoir imaginaire :

Sergio Aquindo 

Comment le vote RN a évolué

Enquête Le Rassemblement national obtient ses meilleurs scores dans les zones rurales et périurbaines où les étrangers sont rares. Pour ces électeurs, le vote RN n’est pas lié à une expérience malheureuse de la diversité mais à une quête de respectabilité sociale. Leur objectif est de se distinguer des « assistés », catégorie dans laquelle ils rangent les immigrés.

Leader : une aide pour les projets du territoire

Le programme LEADER (Liaison entre Actions de Développement de l’Economie Rurale) Drôme entre Rhône et Montagnes a pour but de soutenir des projets innovants et fédérateurs s’inscrivant dans une stratégie définie par un groupe d’acteurs du territoire (publics et privés).

Le Groupe d’Action Locale (GAL) Drôme Entre Rhône et Montagnes, piloté par le Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales, en partenariat avec 9 EPCI, est constitué d’un Comité de Programmation, instance décisionnaire du GAL.

Une équipe technique et des comités de bassin de vie accompagnent le comité de programmation dans la mise en œuvre de sa stratégie.

Les fondamentaux d’un projet LEADER reposent sur la capacité à mobiliser des leviers d’innovation, de coopération, de mise en réseau, de capitalisation et de diffusion des bonnes pratiques, en tenant compte des aspects liés aux transitions environnementales et sociales.

Le programme

INNOVER POUR REDYNAMISER LES CENTRE-BOURGS A TRAVERS DE NOUVEAUX SERVICES ET AMENAGEMENTS

Etudes, expertises, animation, communication, création d’outils et de services numériques, matériels, équipements, travaux et aménagements en soutien :

aux commerces de proximité : développement d’épiceries associatives, projets communs de promotion des commerces de proximité ou de mise en valeur de vitrines vacantes, projets communs de développement du numérique; Organisation d’événements;

aux activités à l’initiative des communes : Opérations de promotion, d’évaluation ou d’ organisation d’événements; Mise en place de boutiques éphémères et à l’essai; Appui et promotion de commerces de bouches des produits locaux; Ingénierie Manager de centre- bourg; Ingénierie Accompagnement à la création/reprise de petits commerces, Projets de création/développement de cuisine centrale; Etude locaux vacants

aux services de santé: Ingénierie Coordinateur territorial de santé; Projets de services de santé itinérants;

DEVELOPPER DES SOLUTIONS DE MOBILITES DURABLES PERMETTANT DE VIVRE EN RURALITE

Etudes, expertise, animation, communication, création d’outils et de services numériques, mission de maîtrise d’œuvre, acquisitions d’équipements et de matériels, travaux et aménagements en soutien :

aux pratiques de mobilités collectives et partagées en milieu rural aux pratiques de mobilités actives en milieu rural

IMAGINER DE NOUVELLES FORMES D’HABITER

Études, animation, acquisition de matériels, travaux et aménagements en soutien aux logements innovants suivants :

intergénérationnel, coliving, habitat inclusif, habitat léger, habitat coopératif, participatif ou modulable. Etude résorption de la vacance

RENFORCER LES SOLIDARITES HUMAINES ET L’IMPLICATION CITOYENNE

Études, animation et actions de formation d’élus et de citoyens, en soutien aux réflexions

collectives sur la maîtrise ou la mutualisation d’usages.

Etudes, animation, communication, création d’outils et de services numériques, acquisition de matériels, équipements, travaux et aménagements pour le développement de nouveaux services solidaires (mobilités durables, insertion, alimentation, énergie)

ENCOURAGER LES INITIATIVES ÉCONOMIQUES PARTICIPANT À LA MISE EN ŒUVRE DES TRANSITIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES

Etudes, expertise, animation et formation :
en soutien à l’amélioration de l’autonomie énergétique ou de la sobriété énergétique de logements : centrale villageoise,

démonstrateurs, projets d’autoconsommation collectifs, projet d’énergie citoyenne.
Etudes, animation, formation, communication, création d’outils et services numériques, acquisition d’équipements et de

matériels, travaux et aménagements :
– pour les projets en faveur des transitions environnementales et sociales (économie circulaire, agro-écologie, forêt-bois,

biodiversité ,énergie, eau).

– pour le développement de nouveaux équipements et de nouvelles activités : tiers lieux, commerces éphémères, fablab, pépinières, vitrines partagées, entreprise à but d’emploi.

CONFORTER LES SAVOIR-FAIRE ARTISANAUX ET ARTISTIQUES LOCAUX

Etudes, animation, formation, communication, actions de création et de diffusion culturelle, acquisitions d’équipements et de matériels, travaux et aménagements :

– en soutien aux savoir-faire locaux avec un ancrage territorial identitaire, remarquable ou valorisant les ressources locales.

– pour accompagner la structuration d’une filière économique de la culture (émergence, structuration et mutualisation administrative et financière).

– en soutien aux offres culturelles et à la vie associative ( valoriser l’accès à la culture, le lien avec les patrimoines locaux, les problématiques de transitions, l’itinérance, la mutualisation d’un lieu).

SOUTENIR LES ACTIVITÉS DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

Etudes, expertises, animation, communication, acquisitions matérielles, équipements, travaux et aménagements :

– en soutien aux activités des services à la personne (opérations valorisant le lien entre “bien vieillir et numérique”, le lien social, le numérique et le »bien vieillir »,la sensibilisation de la population aux situations de handicap, soutiens ciblés aux aidants et aux personnes socialement exposées).

– en faveur de l’inclusion économique et sociale des publics jeunes de 15 à 29 ans (opérations d’activités radiophoniques d’ insertion, action d’émergence ou de développement d’initiatives par les jeunes).

– en faveur de la vie associative, du recrutement de bénévoles et des actions en faveur des transitions (projets de création de groupements d’employeurs associatifs, projets innovants favorisant le retour à l’emploi).

ANIMER LA CRÉATION ET L’INNOVATION ÉCONOMIQUE SUR LE TERRITOIRE EN FAVEUR D’EMPLOIS ENDOGÈNES

Etudes, animation, communication pour la mise en réseaux des entreprises locales en faveur de leur ancrage local :

Mutualisation ou portage de salariés, clubs d’entreprises et assimilés, émergence de réseaux professionnels ruraux, création d’un pôle bois avec un annuaire des entreprises de la filière forêt-bois, création et structuration d’une coopérative d’achat et retraitement des déchets, valorisation des coproduits agricoles et forestiers.

Etudes, expertises, animation, communication, acquisition d’équipements et de matériels, travaux et aménagements – visant le développement des lieux de création d’entreprises (incubateurs, accélérateurs, techlab, pôles territoriaux de

coopération économique). dans le périmètre : services innovants, numérique.

– en soutien aux nouvelles formes d’entreprenariat et de financement (financements innovants/participatifs, action d’ accompagnement de développement de modèles économiques et projets innovants, micro projets autour des activités en tensions).

– pour la relocalisation des entreprises, emplois et savoir- faire ainsi que l’essaimage de ces mêmes activités d’entreprises vers des secteurs ruraux. (entreprises dont l’activité est cohérente ou avec une externalité positive pour le territoire type RSE, marqueur territorial,).

Actions de communication pour le renforcement des liens entreprises-travailleurs (projets en liens avec l’insertion et ou le RSE)

ACCOMPAGNER LES TERRITOIRES VERS LA RESILIENCE ALIMENTAIRE :

Etudes, expertise, formation, communication, animation et création d’outils et de services numériques :

visant à sécuriser la distribution alimentaire entre producteurs et commerçants locaux, pour promouvoir la consommation alimentaire responsable,

visant à un renforcement de l’accessibilité à une alimentation locale de qualité et au développement de points de vente de produits locaux : information sur la consommation locale, mise en place et développement de points de vente mutualisés de vente de produits locaux, marché de producteurs, magasin de producteurs, épicerie solidaire ou épicerie solidaire mobile.

Pour vous aider à construire votre projet

Adieu Michelle Rivasi

C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons le décès de notre amie, Michèle Rivasi. Elle nous a quittés le 29 novembre 2023 à Bruxelles, à l’âge de 70 ans

Michèle Rivasi était une figure emblématique de l’écologie en France et en Europe. Députée européenne depuis 2009, membre d’Europe Écologie Les Verts (EÉLV), elle a consacré sa vie à la défense de l’environnement et à la promotion d’une société plus juste et durable.

Elle nous manque



Elle a été députée de la Drôme de 1997 à 2002, puis vice-présidente du conseil général de la Drôme et adjointe au maire de Valence de 2008 à 2009. Cofondatrice et première présidente de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) en 1986, une association créée après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, Michèle Rivasi a toujours été à l’avant-garde des questions environnementales.

Son engagement militant et associatif s’est aussi traduit par sa vice-présidence du Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) et par sa direction de Greenpeace France (2003-2004).

Nous perdons aujourd’hui une grande militante, une femme de conviction et une amie dévouée. Son héritage perdurera à travers son travail acharné et son dévouement à la cause environnementale.

Nos pensées vont à sa famille, à ses amis et à tous ceux qui ont eu la chance de la connaître et de travailler avec elle.

En hommage à Michèle Rivasi, nous continuerons à porter haut et fort les valeurs qu’elle a défendues tout au long de sa vie.

Les personnes qui le souhaitent pourront venir nous rejoindre demain, jeudi 30 novembre, à 18h30 devant la permanence de Michèle sur le Champs-de-Mars. Vous pouvez laisser dès ce soir des fleurs ou un petit mot devant sa permanence. 

EELV – Les Ecologistes – et tous ses amis

Sommaire :Hommage à Michèle Rivasi samedi 9 dec 16h à la Halle
Nous sommes profondément attristé·es de partager la nouvelle du décès de Michèle Rivasi, Eurodéputée de la Drôme écologiste engagée. C’est avec une grande tristesse que nous disons au revoir à une figure politique inspirante, dévouée à de nombreuses causes et combats écologistes.
Pour information, l’accès à l’église sera réservé à la famille et aux proches. Le rendez-vous à 16 heures aux Halles est public et collectif, destiné au plus grand nombre.
 Un hommage politique, amical et militant sera rendu le 16 décembre à Michèle Rivasi à Marseille, sa ville de cœur après la Drôme bien sûr.
Il aura lieu à 16h au👉Palais du Pharo 58 Bd Charles Livon, 13007 Marseille.

Message de la Crirade

C’est la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 1986 et la manière dont la désinformation s’est organisée au plus haut niveau de l’État en France qui l’ont amenée à porter fermement une parole scientifique contradictoire et indépendante dans les médias dès juin 1986. Ses interventions dans l’émission de Michel Polac « Droit de réponse » où elle a appelé à la création d’un laboratoire indépendant de mesure de la radioactivité dans notre pays ont été déterminantes. C’est grâce aux dons reçus que le laboratoire de la CRIIRAD a été créé.

Infatigable militante, éprise de Vérité, Michèle aura marqué les premières années de la CRIIRAD par sa générosité, sa disponibilité amicale, son acharnement, contre vents et marées, à faire établir la réalité scientifique. Femme de cœur, c’est à Bruxelles qu’elle continuait son combat au service de la santé humaine. C’est à Bruxelles qu’en femme vivante, debout, son cœur s’est arrêté.

Aujourd’hui, nous la pleurons.

L’équipe de la CRIIRAD adresse toutes ses pensées et ses sincères condoléances à ses proches.

Message de la communauté Arménienne

Disparue à 70 ans ce mercredi, l’eurodéputée écologiste drômoise Michèle Rivasi était connue pour son engagement en faveur de l’écologie politique, pour avoir créé la CRIIRAD en 1986 au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl ou encore pour avoir dénoncé le lobby pharmaceutique en Europe. De façon moins médiatisée, c’était aussi une « infatigable défenseuse de la communauté arménienne ». C’est par ces mots que le Comité de défense de la cause arménienne à Valence lui rend hommage. Quand elle était députée de la Drôme à la fin des années 90, elle a fait partie de ceux qui ont poussé pour que la France reconnaisse le génocide arménien

Messages

Je m incline devant la mémoire de Michéle Rivasi je salue son combat une femme d exception qui manqueras au combat écologique. ma pensée vous accompagne Yann Cartier

C’est également avec une profonde tristesse que j’ai appris hier soir sur France Soir le décès de Michèle Rivasi. Je ne la connaissais pas personnellement mais j’appréciais vraiment cette dame

Adieu Bernard Delpal

AUREVOIR BERNARD

Bernard Delpal, l’historien, l’élu, l’ami, est décédé lundi 27 novembre à l’hôpital de Valence où il venait d’être opéré. 
Il était notre ami, notre compagnon de lutte, et il aura œuvré jusqu’au bout pour défendre et protéger les valeurs de notre pays. 
Bernard a été un grand animateur de la vie intellectuelle de Dieulefit et, pour nous, un intervenant et un soutien indéfectible de la démocratie.
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La cérémonie

Dannie DELPAL, son épouseElisa et Sébastien, ses enfantsAxel, son gendre Ornella, Antonin, Sasha et Milo, ses petits-enfants
ont la profonde tristesse de vous faire part du décès de
Bernard DELPAL, leur mari, père et grand-père adoré
La cérémonie civile se tiendra le  Samedi 02 Décembre 2023 de  09h30 à 10H30 à la  Chambre funéraire de LYON

177 avenue Berthelot 69007 LYON
Elle sera suivie d’un moment de partage auquel la famille vous convie dans la salle de convivialité de 10h30 à 12H.
Si vous voulez lui rendre hommage, merci de partager un témoignage, un souvenir ou une photo à ladresse elisadelpal26@gmail.com
La famille en fera un livre souvenir.

Message de la municipalité

« Il fut Engagé longtemps dans l’association Patrimoine Mémoire Histoire, il rejoint l’équipe Dieulefit Ensemble lors des dernières élections municipales. Élu en 2020 au conseil municipal et vice-président de la Communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux, chargé de la communication, il nous a marqué par son caractère et sa volonté farouche de promouvoir la participation citoyenne et la transparence des actions des élus. Il a notamment défendu ardemment le dossier de la construction des archives municipales et celui de la sauvegarde et de la restauration du patrimoine historique lors de l’incendie de l’église St Roch de Dieulefit. Son courage pour affronter sa maladie force le respect. 

Nous avons une pensée émue pour son épouse Dannie et pour ses enfants et petits enfants. »

Son investissement citoyen

Professeur d’histoire contemporaine, membre de l’Institut d’histoire du christianisme (Université Jean Moulin, Lyon III) et chercheur au LAHRA, UMR 5190 du CNRS. Il enseigne à l’Université de Genève et l’Université Laval à Québec 

A Dieulefit nul n’est étranger: Désobéir et résister pour protéger et sauver pendant les années difficiles de la guerre 1939-1945

Dans une premiere partie, Bernard Delpal raconte l’action de resistance au nazisme et l’accueil des refugies tel qu’il s’est peu a peu organise a Dieulefit, notamment avec la constitution de plusieurs reseaux : le reseau scolaire, le reseau de la sante, le reseau des detenteurs d’autorite ou en charge de services publics et le reseau confessionnel ou politique. L’action méritoire de Marguerite Soubeyran, de Catherine Krafft et de Jeanne Barnier, parmi bien d’autres, est soulignée

L’album de Beauvallon : Fondation et période historique de l’école (1929-1945)

Entre paroisse et commune – Les catholiques de la Drôme au milieu du XIXe siècle

Religion et enfermements: XVIIe-XXe siècles

Olivier FaureBernard Delpal Presses universitaires de Rennes, 2005 – 240 pages

Après avoir démontré avec raison que le grand enfermement évoqué par Michel Foucault n’avait pas existé, les historiens ont quelque peu négligé d’étudier le fantastique développement des prisons, hôpitaux, asiles, pensionnats et séminaires qui couvrent l’Occident chrétien entre le XVIe et le milieu du XXe siècle. Ce livre voudrait d’abord attirer l’attention sur l’importance et la signification historique de ce phénomène. En abordant la question des enfermements, contraints ou volontaires, par l’angle de la religion chrétienne, l’ouvrage veut suggérer, qu’au delà des évidentes différences, il existe bien une matrice 

Et son investissement comme militant de la cité aux cotés du Collectif Citoyen

Au revoir Bernard et merci

Vivre et vieillir à domicile

Le p’tit journal du Collectif Citoyen du Pays de Dieulefit

Vivre et vieillir à domicile : décret du 13 juillet 2023 

Nous sommes nombreux à rêver de cette option : rester chez soi le plus longtemps possible ! Le gouvernement a publié ses orientations pour les années à venir, regroupant tous les services existants sous le signe SAD : service d’autonomie à domicile. Ils peuvent devenir centre de ressource territorial

« Il concourt à l’objectif de soutien à domicile et à la préservation de l’autonomie de la personne accompagnée. Il lui permet d’y vivre dignement tout en lui garantissant, dans le cadre de ses missions, des conditions de sécurité́ et de qualité́ de la réponse apportée à ses besoins et à ses attentes. »

Définition des publics des services autonomie à domicile :


1° De personnes âgées de 60 ans et plus en perte d’autonomie ou malades ;
2° De personnes présentant un handicap sans critère d’âge
3° De personnes de moins de soixante ans, atteintes des pathologies chroniques ou les personnes présentant une affection

« Le principe de la liberté́ de choix du service autonomie à domicile pour les personnes est rappelé́. » 

Prévention :

 La prévention est au centre du projet et de nouvelles professions ont appelées à intervenir : le département, le territoire accordent une large place à l’idée de prendre soin de soi, au quotidien. Activités physiques et intellectuelles, alimentation de qualité, lien social, telles sont les recettes de la prévention.

« Le Service d’autonomie à domicile repère les risques d’aggravation de la perte d’autonomie : risques de chute, dénutrition… il propose une réponse adaptée aux fragilités en interne ou avec des partenaires extérieurs à participer au maintien et au développement du lien social de la personne accompagnée. » 

Le département met en place des actions :

 Sport sur ordonnance pour les personnes atteintes de maladies chroniques (comité d’éducation physique), D-marche pour augmenter son nombre de pas au quotidien( ADAL à la découverte de l’âge libre)Mobil sport avec un camion qui se déplace et vous accompagne en milieu rural, camion cuisine qui vient proposer des ateliers dédiés aux séniors en précarité

Sur le territoire,

C’est le groupe de réflexion des séniors qui, dans une démarche collective et collaborative a proposé des actions sportives, culturelles et intergénérationnelles.

Vous trouverez la liste de ces actions sur notre site internet http://collectifcitoyen.org/?p=3225

Toutes ces actions donnent lieu à des créations d’emploi ce qui est une bonne chose dans le contexte actuel. Surtout les services d’aide à domicile sont autorisés à en créer.

Prévention et logement : 

une manière de se prémunir de la dépendance est de rendre son logement confortable et adapté au vieillissement : en Drome le département vous accompagne avec l‘association SOLIHA spécialisée dans l’amélioration de l’habitat. Contact 04 75 79 04 01

Mais quand tout va bien, l’âge avançant les problèmes pointent leur nez et nous alertent 

Déceler la personne qui se retrouve en difficulté est déjà un problème à résoudre. Cela dépend essentiellement de la qualité relationnelle et de l’entourage. Si cette personne est encore active, participe aux activités, est dans un réseau relationnel fort, il n’y aura aucune difficulté à percevoir une fragilité et lui venir en aide. 

A l’inverse une personne isolée sera contrainte le plus souvent à trouver seule une solution.

« L’article 2 du décret précise que les services autonomie à domicile « contribuent au repérage des fragilités de la personne accompagnée », notamment lorsqu’ils interviennent au titre du nouveau temps (2h) consacré au lien social (à partir du 1er janvier 2024) ». C’est une donnée essentielle du projet d’autonomie à domicile dont nous espérons la mise en place sur notre canton !

La première difficulté est de savoir ou frapper pour obtenir les aides indispensables

Le CCAS

Crée en 1953, ils sont chargés de l‘aide sociale des communes. Les centres communaux d’action sociale (CCAS) sont des établissements publics dont le rôle principal est d’orienter, recevoir et conseiller le public sur les démarches à effectuer dans le domaine social.

Présidé par le maire de la commune, le CCAS travaille en équipe avec des partenaires issus des acteurs du vieillissement. Ils peuvent orienter les personnes en difficulté vers le mode de soutien qui correspond aux difficultés repérées. Ils vous conseillent sur L’APA qui permet de rester à domicile en bénéficiant de l’aide d’un proche aidant ou d’un professionnel de l’aide à domicile. Tout le monde y a droit, après une visite afin d’évaluer les ressources de la personne accompagnée et son état de santé. L’ASH aide à financer l’hébergement de la personne âgée dans un établissement dédié. Ils vous orientent vers les partenaires du bien vieillir et vous aident dans la rédaction de formulaires, et peuvent aussi vous apporter quelques aides financières en cas de graves difficultés. 

Contacts 04 75 46 96 95

La nouvelle circulaire précise les prestations d’aide et d’accompagnement, les prestations de soins et les prestations d’établissement sans soins.

Un principe pour une efficacité maximale : la coordination

C’est une demande forte des associations. A Dieulefit l’association familiale possède déjà deux postes de coordination et l’extension à tous les services d’autonomie à domicile est une bonne chose. L’aide et le soin sont à penser globalement. Lorsque le service propose des prestations d’aide et de soin, le gestionnaire met en place les conditions d’un fonctionnement intégré́. Celui-ci vise à un accompagnement global qui repose sur la coordination des activités d’aide et de soins et sur la mise en place d’outils communs. 

Lorsque le service propose uniquement des prestations d’aide, le gestionnaire s’assure de la bonne articulation des interventions avec les partenaires extérieurs.
« Le fonctionnement intégré́ de ces deux activités et la désignation d’une personne chargée de la coordination des prestations d’aide et de soins, afin de garantir la cohérence des interventions… Le responsable de la coordination : personne, désignée par le responsable du service, pour assurer la coordination des activités d’aide et de soins, peut être un ou plusieurs encadrants séparément ou en binôme, ou par une tierce personne, rôle d’interlocuteur privilégié́ auprès de la personne accompagnée. » 

Bien accueillir : une notion importante

Le rôle du coordinateur est d’abord d’analyser les besoins de la personne accompagnée. Lors d’une demande de prestation, uneévaluation globale au domicile par le coordinateur est organisée, en présence des personnes de son choix ou du représentant légal ou de la personne chargée de la mesure de protection. Il est tenu compte des plans d’aide ou de compensation déjà̀ élaborés (APA, prestations handicap) ou définis à la demande des financeurs (CD, caisse de retraite, assurances, mutuelles, etc.) 

Pour une demande de soin : L’évaluation est réalisée sur la base de la prescription médicale

L’information et le consentement de la personne : 

« Lors de son accueil, présentation et remise du livret d’accueil, charte des droits et libertés de la personne accueillie et règlement de fonctionnement du service. La personne accompagnée est encouragée à designer une personne de confiance afin de l’assister et de l’accompagner dans son parcours. Le projet d’accompagnement personnalisé est co-construit par la personne accompagnée, avec l’appui des aidants ou de la personne de confiance, et de son interlocuteur privilégié́ au sein du service, en associant l’équipe pluri-professionnelle du SAD. La personne accompagnée est informée de l’identité́ des intervenants, qui sont en nombre limité. »

  • Remise du livret d’accueil, 
  • Charte des droits et libertés de la personne accueillie 
  • Règlement de fonctionnement du service. 
  • La personne accompagnée est encouragée à designer une personne de confiance afin de l’assister et de l’accompagner dans son parcours. 
  • Il est remis un livret d’accueil unique (pour l’aide et le soins) 

Le suivi des interventions 

Le responsable du service d’autonomie à domicile met en place un dispositif de suivi individualisé des interventions en accord avec la personne accompagnée. Il tient à jour l’historique des interventions, possible recours à un logiciel de télégestion.

Les acteurs du soin

Le coordinateur est une personne essentielle du projet et les objectifs sont précisés par la circulaire du 13 Juillet 2023

La coordination permet :

  • Une évaluation globale des besoins d’aide et de soins et attentes de la PA ; 
  • Le repérage des situations à risque de perte d’autonomie ; 
  • Une réponse rapide, cohérente et globale aux besoins en aide et en soins de la personne ; 
  • Un interlocuteur privilégié́ pour les prestations d’aide et de soins 
  • La complémentarité́ des interventions  
  • Un suivi pluridisciplinaire tout au long de son accompagnement 
  • Le développement d’une culture commune entre les professionnels de l’aide et du soin ; 
  • D’organiser la continuité́ et la fluidité́ des parcours. 
  • L’organisation des réunions de coordination ou autres temps d’échange ; 
  • Les formations / actions pour l’acculturation des équipes et la définition d’objectifs communs 
  • Les outils permettant le partage des informations nécessaires au suivi médico-social de la personne accompagnée 
  • Le service bénéficie de la dotation de coordination pour le fonctionnement intégré́ du service : interventions pluridisciplinaires ou en binôme, réunions d’équipe, systèmes d’informations, fonction de responsable de la coordination … 

 Le ou les professionnels responsables de la coordination au sein du service et leurs missions ; 

Les fonctions du responsable de la coordination 

Le responsable du service désigne un ou plusieurs responsables de la coordination de l’aide et du soin chargé du suivi de la réalisation des prestations. Il organise les interventions en binôme lorsqu’elles sont nécessaires, veille à la réalisation des interventions d’aide ou de soins de manière complémentaire. 

Il exerce le rôle d’interlocuteur privilégié́ pour la personne accompagnée, fait l’interface avec les intervenants. Cette fonction peut être assurée par un intervenant sous la responsabilité́ du responsable de la coordination. 

Les professionnels 

  • Les infirmiers : ils assurent la liaison avec les autres auxiliaires médicaux. Ils sont, dans la mesure du possible, salariés par le gestionnaire ; 
  • Les aides de soin qui réalisent les soins de base et relationnels et concourent à l’accomplissement des actes essentiels de la vie correspondant à leur qualification
  • Les professionnels de santé : si besoin des pédicures -podologues, des ergothérapeutes, des psychologues, des masseurs- kinésithérapeutes, des diététiciens, des orthophonistes et des psychomotriciens. 

Les outils de la coordination 

Un logiciel (dossier usager informatisé) pour gérer les activités d’aide et de soins, gérer les données utiles à l’information, à l’organisation du travail et à la coordination des intervenants.
Une grille d’évaluation globale, commune pour les besoins d’aide et de soins 
Un outil de liaison unique pour les interventions réalisées au domicile de la personne accompagnée.
Des locaux permettant aux services de se réunir pour organiser la coordination des prestations. 

L’organisation de la réponse aux besoins de soins par un service ne proposant pas de prestations de soins 

Lorsque le service ne dispense pas lui-même de prestations de soins à domicile, le gestionnaire met à minima en relation avec un service autonomie à domicile dispensant des soins, avec un centre de santé infirmiers ou avec un infirmier libéral. Le libre choix du patient est respecté́.
Le gestionnaire peut conclure une convention avec un ou plusieurs professionnels susceptibles de répondre aux besoins de soins. 

L’accueil du public

L’accueil physique : nommé également accueil de jour, il est prévu dans des locaux dédies et adaptés à l’accueil du public : accueil physique de 2 demi-journées / semaine au minimum, à jours et heure fixes. C’est une demande forte des associations, à relier à notre demande de covoiturage et de véhicules mis au service des associations (pour des courses, visite au médecin ou encore accueil et lien social)

L’accueil dématérialisé́
– accueil téléphonique, assuré au mini 5 j/7, sur une plage horaire de 7 h/j 
– messagerie électronique spécifique au SAD 
– site internet :

Les services d’autonomie à domicile sur le territoire :

L’association familiale : allée des Rossignols 04 75 47 37 80

L’arbre vert 16 rue du Bourg 04 75 51 73 64

ADMR Bourdeaux : 04 75 53 37 60

ADMR la Bégude de Mazenc 06 62 75 06 44

Service d’aide à domicile : Pont de Barret ?????????

ADMR Cléon d’Andran : 04 75 90 44 25 

Le soutien aux aidants 

Le soutien des aidants consiste à valoriser leurs savoir-faire, repérer leurs fragilités et leurs difficultés, les informer et les orienter le cas échéant. Ce soutien est décrit dans le projet de service.
Le service peut proposer des actions de sensibilisation, d’information ou de soutien psychologique ou orienter les aidants vers d’autres acteurs du territoire. 

Ce soutien existe sur notre territoire 

Les partenariats extérieurs

Les interventions du service s’inscrivent dans une offre territoriale globale.

  • Articulation avec les équipes des établissements de santé
  • Suivi de l’offre de soins primaires ambulatoires, notamment le médecin traitant
  • Lien avec les autres établissement sociaux et médicaux sociaux, en charge des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.
    Établissement des partenariats formalisés avec les établissements sociaux et organismes financeurs, les dispositifs spécialisés dans l’accompagnement de la fin de vie
  • Lien avec les organismes proposant des actions de prévention, les dispositifs spécialisés dans les maladies neurodégénératives, les organismes de lutte contre l’isolement. 

Les actions de prévention de la maltraitance 

Mise en place des actions de sensibilisation et de formation relatives au développement de postures bien traitantes, au repérage, au signalement et au traitement des situations de maltraitance à destination des intervenants à domicile et des encadrants. 

Le gestionnaire propose des conditions de travail, d’organisation et de fonctionnement du service favorables aux pratiques bien traitantes et veille à limiter l’isolement professionnel des intervenants : temps collectifs et d’échanges professionnels, tutorat pour les nouveaux salariés. 

Il informe la personne accompagnée qu’elle peut faire appel à une personne qualifiée ainsi qu’au médiateur de la consommation (art L. 612-1 du code de la consommation). 

Le collectif citoyen travaille ce sujet avec les différents acteurs car c’est un enjeu fort de solidarité et de bienveillance au cœur de son projet : 47% des habitants ont plus de 60 ans 

Le débat : vous pouvez participer au débat et donner votre avis

Quelques remarques collectées :

– Les personnes en difficulté particulière et leurs aidants peuvent s’adresser au Centre Médico-Social (CMS) pour leur prise en charge ; le CCAS ou toute personne proche d’une personne en difficulté peut également faire un signalement auprès du CMS.

– L’invisibilité du centre médico-psychologique (CMP) dans le circuit de soins…

– La mise en place de l’hospitalisation à domicile (HAD) en sortie d’hôpital qui fait appel aux professionnels libéraux du territoire, l’hôpital en assurant la gestion et la coordination. 

– L’intervention possible du service de soins palliatifs à domicile…

– Comment faire en sorte que ce coordinateur voit le jour ? 

– Les personnes âgées seront-elles associées à l’évolution du projet d’autonomie à domicile puisque nous n’avons aucune connaissance des décisions prises ?

– Besoin urgent d’informer les personnes âgées : les numéros utiles de téléphone, la démarche à suivre localement…

A suivre

CONFERENCE DES FINANCEURS – FINANCEMENT DE PROJETS ACTION DE PREVENTION – PREMIER SEMESTRE 2023

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Objet de la délibérat

Rapporteur : Mme Françoise CHAZAL

CONFERENCE DES FINANCEURS – FINANCEMENT DE PROJETS ACTION DE PREVENTION – PREMIER SEMESTRE 2023page1image59728976

Vu la délibération du Conseil départemental en date du 1er juillet 2021, Vu l’article L.3211-1 du Code général des collectivités territoriales,
Vu l’inscription des crédits au chapitre 014,
Vu le rapport de la Présidente du Conseil départemental indiquant que :

La Conférence des Financeurs de la Prévention de la perte d’Autonomie (CFPPA) est l’un des dispositifs importants institués par la loi relative à l’Adaptation de la Société au Vieillissement du 28 décembre 2015 (Article L.233-1 du Code de l’action sociale). Elle s’inscrit dans le cadre général de la politique de prévention de la perte d’autonomie.

Installée depuis juin 2016 en Drôme, elle est présidée par la Présidente du Conseil Départemental de la Drôme.

La Conférence des Financeurs de la Drôme alloue chaque année une participation à divers porteurs de projet au regard des financements attribués par la CNSA au Département de la Drôme.

Dans le cadre du programme coordonné d’actions de prévention à destination des personnes âgées de plus de 60 ans, adopté en séance plénière le 25 février 2021, la CFPPA dispose d’une enveloppe « Actions de prévention » destinée au financement d’actions en lien avec une ou plusieurs des 4 thématiques suivantes :

1. Vivre ensemble ;
2. Prévention santé ;
3. Habitat et aides techniques ; 4. Soutien aux proches aidants.

Pour le 1er semestre 2023, 75 dossiers ont été retenus dans le cadre de la Conférence des financeurs pour un montant total de 861 007 € dont 792 710 € en 2023 et 68 297 € en 2024.

Tableau des actions retenues par les membres de la conférence des financeurs de la Drôme au titre de l’appel à projets « Actions de prévention »

premier semestre 2023

N° dossierNOM DU PORTEURINTITULE DU PROJET20232024MONTANT TOTAL ACCORDE
2023_S1_01A la Découverte de l’Age Libre (ADAL)Programme motivationnel D- marche®, une invitation à augmenter durablement son12 710 €0€12 710 €
nombre de pas au quotidien
2023_S1_02ACCR – 5ème SaisonCulture de Massif : ce qui nous rassemble, hier comme
aujourd’hui – Patrimoine immatériel du Royans-Vercors
8 000 €0€8 000 €
2023_S1_03ADAM VISIO (HAPPYVISIO)HappyVisio, le parcours prévention en faveur du bien vieillir8 064 €0€8 064 €
2023_S1_04AGRICULTURE ET ALIMENTATION DURABLEParcours Alimentation & Petit Budget en 4 saisons33 306 €0€33 306 €
2023_S1_05AM SERVICESAteliers Neuro Mémo8 201 €0€8 201 €
2023_S1_06AM SERVICESAtelier : Médiation par l’animal8 640 €0€8 640 €
2023_S1_07APAD 26 (ADHAP SAAD)Culture et Vous ? Culturez- vous ?3 491 €0€3 491 €
2023_S1_08APF France handicapRépit-vacances partagées aidés-aidants à proximité13 869 €8 321 €22 190 €
2023_S1_09ARCHE AGGLOCulture et bien être2 926 €0€2 926 €
2023_S1_10Association AthénéeS’exprimer pour un mieux être dans sa tête et dans son corps2 700 €0€2 700 €
2023_S1_11Association AventicCorrespondance intergénérationnelle2 408 €0€2 408 €
2023_S1_12ASSOCIATION FAMILIALE DE DIEULEFIT (SAAD)ACTIVITES PHYSIQUES ADAPTEES A DOMICILE5 996 €5 792 €11 788 €
2023_S1_13ASSOCIATION FAMILIALE DE DIEULEFIT (SAAD)MAINTIEN DU LIEN SOCIAL PAR DES ACTIVITES JEUX4 804 €4 959 €9 763 €
2023_S1_14ASSOCIATION FRANCE ALZHEIMER DROMEATELIER « LE BIEN-ETRE PAR LE RIRE »11 217 €0€11 217 €
2023_S1_15ASSOCIATION FRANCE ALZHEIMER DROMEATELIERS DE MOBILISATION COGNITIVE – (Territoire CAP DROME DES COLLINES ROYANS- VERCORS)12 090 €0€12 090 €
2023_S1_16ASSOCIATION FRANCE ALZHEIMER DROMEATELIERS de MOBILISATION COGNITIVE – (Territoire CAP DROME PROVENÇALE)14 460 €0€14 460 €
2023_S1_17ASSOCIATION FRANCE ALZHEIMER DROMEATELIERS de MOBILISATION COGNITIVE – (Territoire CAP VALLEE DE LA DROME)9 220 €0€9 220 €
2023_S1_18ASSOCIATION FRANCE ALZHEIMERATELIERS de MOBILISATION COGNITIVE – (Territoire CAP du GRAND2 630 €0€2 630 €
DROMEVALENTINOIS)
2023_S1_19Association OAccompagnement des aidants – Année 202314 850 €0€14 850 €
2023_S1_20ASSOCIATION ORSACLe temps d’une « escapade » : «Café, Partage § Cie» pour les proches aidants35 015 €0€35 015 €
2023_S1_21ASSOCIATION ORSACAccord’âge : projet de musicothérapie intergénérationnel4 000 €0€4 000 €
2023_S1_22Association pour l’Animation Sociale du haut NyonsaisPauses café dans les villages2 000 €0€2 000 €
2023_S1_23ATOUTS PREVENTION RAEstime de soi au coeur du bien-être9 228 €0€9 228 €
2023_S1_24Buenas Ondas Collectifles randonnées joëlettes sur mesure6 620 €0€6 620 €
2023_S1_25CAEM DU PAYS DE DIEULEFIT- BOURDEAUXCHORALE INTERGENERATIONNELLE2 000 €0€2 000 €
2023_S1_26Carrefour des habitants du nyonsaisAgir pour les aidants7 030 €0€7 030 €
2023_S1_27CCAS MalataverneVivre mieux dans son corps et son esprit3 050 €0€3 050 €
2023_S1_28CCAS NYONSA chaque sénior ses envies !6 213 €0€6 213 €
2023_S1_29CENTRE SOCIAL LA PAZUn Printemps « Mortel »9 000 €0€9 000 €
2023_S1_30COALA 26Bouge pour ta Santé (BPTS)16 325 €16 325 €32 650 €
2023_S1_31COALA 26Beau temps pour les aidants14 300 €14 300 €28 600 €
2023_S1_32Comité des fêtes du Pas des OndesCueillette du Tilleul d’hier à aujourd’hui un lien social fort et la tête dans les étoiles4 434 €0€4 434 €
2023_S1_33Comité EPGV Drôme ArdècheProgramme Sport surOrdonnance Activités Physiques Adaptées pour personnes atteinte de Maladies Chroniques12 000 €6 400 €18 400 €
2023_S1_34Communauté de communes Porte de DrômArdècheBien vieillir3 800 €0€3 800 €
2023_S1_35COMMUNE DE MONTELIMARNos séniors font du théâtre18 000 €0€18 000 €
2023_S1_36COMMUNE DE MONTELIMAREn route vers l’équilibre3 020 €0€3 020 €
2023_S1_37COMMUNE DE MONTELIMARSéniors socialement connectés5 450 €0€5 450 €
2023_S1_38E-ophtalmoPréserver la santé globale et l’autonomie des personnes âgées par le biais d’actions de prévention en santé visuelle3 458 €0€3 458 €
2023_S1_39Gymnastique Volontaire Drôme des CollinesMarche pour tous à La Motte de Galaure (commune de St Jean de Galaure)1 700 €0€1 700 €
2023_S1_40Gymnastique Volontaire Drôme des CollinesPrévention des chutes à Claveyson1 400 €0€1 400 €
2023_S1_41INTERMEDPrévention santé et lutte contre l’isolement de personnes âgées de plus de 60 ans, isolées et vulnérables, logées en structures ADOMA de la Drome15 000 €0€15 000 €
2023_S1_42IREPSAccompagner la personne âgée vivant à domicile à être acteur de sa santé en matière de nutrition et rythmes de vie13 200 €0€13 200 €
2023_S1_43Kiné Prévention Auvergne Rhône AlpesLes Rendez vous Âge ilité2 425 €0€2 425 €
2023_S1_44L ‘AGE D’ ORUtilisons l’espace intergenerationnel pour vivre ensemble6 840 €0€6 840 €
2023_S1_45L’ESCAPADE – UNRPALE COEUR EN FETE3 500 €0€3 500 €
2023_S1_46La Canopée MJC CSPart’âge8 300 €0€8 300 €
2023_S1_47La Puce à l’OreilleMusique pour tous : le Bao- Pao révèle dans l’instant la musique et le musicien qui est en chacun de nous7 294 €0€7 294 €
2023_S1_48Le Lien 26Ateliers interventions seniors4 690 €0€4 690 €
2023_S1_49Les Aires – Théâtre de Die et du DioisAteliers « Bien vivre, bien vieillir, bien mourir », avec la Compagnie Tungstène Théâtre8 500 €0€8 500 €
2023_S1_50Les Chats de SchrödingerLes Jouets n’ont pas d’âge !7 000 €0€7 000 €
2023_S1_51Les Jardins NourriciersOuverture d’un jardin intergénérationnel et solidaire à Die12 436 €8 000 €20 436 €
2023_S1_52LES VERTEBREESCercles d’oralité à Dieulefit9 479 €0€9 479 €
Incidences financières «ACTIONS DE PRÉVENTION»
Montant de l’enveloppe1 214 310.00
Affecté précédemment0,00
Déjà proposé à cette séance0,00
Proposition d’affectation861 007.00
Disponible restant à affecter353 303.00
2023_S1_53LES VERTEBREESLes Hauts Talons d’Achille – Chapitre 2 : Massif du Vercors7 125 €0€7 125 €
2023_S1_54Maison de quartier St NicolasNouveau projet: Rester acteur de sa vie9 500 €0€9 500 €
2023_S1_55Mathilde Girardey- la Valise et le ParapluiePas sage à la retraite !2 750 €0€2 750 €
2023_S1_56Médiation Animale de Zaltana – Charlène SINISCALCHIAtelier de Médiation Animale intergénérationnel4 613 €0€4 613 €
2023_S1_57MJC du Pays de l’HerbassePartager nos intérieurs13 010 €0€13 010 €
2023_S1_58MJC TAIN L’HERMITAGEParticiper au bien vivre des seniors du territoire15 000 €0€15 000 €
2023_S1_59MOSAIC Centre socialSoutien et accompagnement des aidants21 000 €0€21 000 €
2023_S1_60MOSAÏC Centre Social« Bien vieillir ensemble sur notre territoire »45 000 €0€45 000 €
2023_S1_61Musica VostraMédiation musicale6 180 €0€6 180 €
2023_S1_62MUTUALITE FRANCAISE AUVERGNE- RHÔNE-ALPESDes Contes et des Contrées4 036 €0€4 036 €
2023_S1_63MUTUALITE FRANCAISE AUVERGNE- RHÔNE-ALPES« Mémoire en scène et en mouvance »8 750 €0€8 750 €
2023_S1_64MUTUALITE FRANCAISE AUVERGNE- RHÔNE-ALPESVieillesses en-chantées27 934 €0€27 934 €
2023_S1_65PAN’ARTSLes rendez-vous du bonheur23 390 €0€23 390 €
2023_S1_66Plateforme de répit et d’accompagnem ent des aidantsCONFERENCE sauce ATELIERS : Bien Manger en 3 façons5 072 €0€5 072 €
2023_S1_67SIEL BLEUça bouge à la Pastourelle !8 650 €0€8 650 €
2023_S1_68SOLIHA DrômeAvec le Truck SOLIHA, au plus proche des drômois, massifions la prévention pour le bien vieillir à domicile89 240 €0€89 240 €
2023_S1_69SOLIHA Drôme« Réchauffer ses muscles etrafraîchir ses murs » un bon cocktail pour vivre sa retraite chez soi et en bonne condition physique14 066 €0€14 066 €
2023_S1_70SOLIHA Drôme« Mieux vivre chez soi avec son proche, son parent, aidant … »-8 883 €0€8 883 €
2023_S1_71Sophie DOLL- BOULANGERComment prendre en main son vieillissement avec un programme d’entraînement à la pleine conscience.2 659 €0€2 659 €
2023_S1_72TRAJET SPECTACLERéminiscences et redynamisations sensorielles : Ateliers de mise en mouvements du corps à partir de créations sonores11 700 €4 200 €15 900 €
2023_S1_73Trame de VieAidant/aidé : comprendre les enjeux dans la relation5 000 €0€5 000 €
2023_S1_74UDAFAu « pré » de nos aînés3 346 €0€3 346 €
2023_S1_75UNIS CITÉ AUVERGNE RHÔNE ALPESAnimations portes ouvertes dans les résidences autonomie !9 517 €0€9 517 €
TOTAL792 710 €68 297 €861 007 €

La Commission permanente après en avoir délibéré ; DÉCIDE :
– d’APPROUVER le modèle de convention-type annexé au présent rapport ;

– d’AUTORISER Madame la Présidente du Conseil départemental à signer et exécuter lesdites conventions avec les porteurs de projet référencés ci-dessus.

Pas d’observation ? ADOPTÉ en conséquence des votes ainsi exprimés.page6image40535168page6image40535360

La Présidente du Conseil départemental,page7image42786736

Signé électroniquement par : MARIE-PIERRE

MOUTON
Date de signature : 30/03/2023
Qualité : Présidente du Conseil départemental

Marie-Pierre MOUTON

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VOTEQuorumEtaient présents l’ensemble des membres à l’exception de :M. GILLES (Rep. Mme MOULIN) Mme GIRARD (Rep. M. SOULIGNAC)
VotantsPour Contre Abstention Non-participationUnanimité

Les 23è rencontres citoyennes

Après 23 ans de bons et loyaux service le moral est resté intact ! Depuis la création en 2002 

Pour défende les valeurs citoyennes, les acteurs du collectif citoyen ont remis l’ouvrage sur l’établi car la période est difficile : inflation, perte de pouvoir d’achat, délocalisation, salaire en baisse et graves problèmes alimentaires pour les plus fragiles d’entre nous.

On l’a joué local, avec des films qui nous parlent de ce monde qui délire, et d’un ############## qui progresse dangereusement. 

Théâtre, appel du président des restos du cœur, épicerie alimentaire, sécurité sociale de l’alimentation en construction, le film de Gilles Perret « reprise en main » sur les délocalisations…tout cela fit un week-end de réflexion fructueux, bien différent de l’arrogance des riches décrite par Michèle Pinson-charlot. 

Un accord des participants sur la nécessité d’augmenter les salaires, de faire payer les plus aisés et surtout rappatrier l‘argent de paradis fiscaux ! 

Les années COVID sont oubliées, retour à une bonne participation, et retour des bénévoles !
Merci à la communauté de communes et la commune pour leur aide précieuse, ainsi qu’aux bénévoles et aux participants ; 

Un grand merci aussi à tourneboule et ses jeux de bois qui ont ravi adultes et enfants

Beaucoup d’émotion pour terminer la journée dédiée aux enfants et des applaudissements pour le départ du Babs-clown qui donnait-là sa dernière représentation.

Un grand merci des enfants et de leurs parents qui ont joué eux aussi quand ils étaient petits sur ce manège extraordinaire animé par le pédalage des enfants et du Babs clown !

La solidarité sur le canton de Dieulefit/Bourdeaux

Chaque année le collectif citoyen travaille un sujet d’intérêt général. Cette année, lors des rencontres citoyennes nous avons abordé le problème de l’alimentation, de l’augmentation bien réelle des difficultés et recherché des solutions pour que personne ne reste au bout du chemin.

Nous vous invitons à découvrir ces propositions et à nous dire si vous souhaitez participer à la prochaine réunion d’organisation.

Nous avons travaillé ce sujet avec les associations locales et ce fut un moment riche en informations.


D’abord L’INSEE 

Nous découvrons des informations intéressantes : la population Dieulefitoise augmente passant en quelques années de 3028 à 3238. Elle est composée de 1708 personne de moins de 60 ans et de 1530 personnes de plus de 60 ans. 664 hommes et 866 femmes, sont en âge d’être retraités, soit 47,3% de la population : notre territoire vieillit !

A Bourdeaux 686 habitants, dont 36 femmes de plus de 60 ans et 138 hommes soit 37,2% de la population.

Nous avons travaillé avec les Restos du cœur, l’épicerie solidaire

Nous nous interrogeons sur la fréquentation de ces lieux qui est en contradictions avec l’augmentation de la pauvreté dans nos territoires. + 12% des familles accueillies en France, mais 40 familles accueillies aux restos du cœur, 30 à l‘épicerie solidaire pour l’ensemble du territoire ! Comment les personnes de Bourdeaux, de Pont de Barret, de Truinas… qui sont en difficulté peuvent elle rejoindre ces structures, la pauvreté ayant pour première conséquences la suppression de la voiture, compte tenu du budget que cela impose ?

Selon le Président national des restos du cœur, 

Le visage de la précarité se compose désormais de famille monoparentales, d’étudiants, de personnes âgées et de personnes sans emploi, de personnes à la rue.
30% des produits sont achetés, 30% viennent d l’Europe, 30% à la ramasse, gratuits mais souvent infructueux, ils doivent être rachetés. Coluche n’aurait pas voulu cela…  

D’autre problèmes nous ont été contés :

 l’approvisionnement en difficulté, les grands magasins préférant installer des bacs de date limite, les produit arrivent parfois obsolètes, et on jette… La prochaine collecte, il nous faudra localement répondre à la demande en offrant des produits cuisinés, la viande été poisson devenant trop rares.

Les normes :

504 euros par mois, tout frais retirées pour bénéficier des restos du cœur 

 9 euros par jour pour bénéficier de l‘épicerie solidaire après déduction des charges de la personne au ou foyer

La solution urgente : l’itinérance qui fut et reste un objectif des restos du cœur et de l’épicerie solidaire. 

Première solution : Un camion aménagé qui se déplace sur les villages du canton avec ses bénévoles et porte des produits aux personnes en difficulté. Paniers et glacières pour les produits frais ou systèmes réfrigérés que l’on met dans camion. Et mutualisation.

Une expérience prometteuse à DIE

« Création d’un centre itinérant qui délivrera de l’aide alimentaire dans des zones éloignées des centres existants (zones blanches).

Les Restos du Cœur de la Drôme délivrent tous les ans 1 450 000 repas à plus de 9000 personnes dans 13 centres répartis dans le département. Les habitants des zones éloignées des 13 centres n’ont pas accès à cette aide: pas de moyen de transport, cout élevé du carburant. Notre projet est d’aller vers eux en créant un centre itinérant. Un premier centre Drômois est prévu dans une zone de montagne, au sud de Die. Il desservira une centaine de familles, soit entre 250 et 300 personnes. Notre projet consiste en l’acquisition et l’équipement d’un véhicule. Ce véhicule de type Master sera équipé d’étagères, et de matériel congélateur et réfrigérateur. Il sera basé dans notre centre de Die et fera l’objet de cofinancements. »

votez pour ce projet https://budgetparticipatif.ladrome.fr

Deuxième solution expérimentée dans le ROYAN : la communauté de commune a mis à disposition des associations un véhicule électrique pour conduire les personnes du village isolé vers le bourg. Chaque association ne paie qu’une journée d’assurance. Les personnes qui ont besoin d’aide alimentaire ou de rendez-vous chez le médecin prennent ce véhicule à date fixe.

Financements :

Il pourrait être financé par la communauté de commune et Leader (financement Européen structure dans laquelle nous participons), et la préfecture qui soutient « la croix rouge sur roues ».

Lors d’une prochaine réunion nous tenterons avec les personnes concernées de construire cette itinérance et de ne laisser personne au bout du chemin. 

Mais, car il y a un MAIS le problème des bénévoles reste entier et devra être travaillé avec l’ensemble des associations.