23è édition


Logements des jeunes, logements en zones touristique, logements alternatifs, logements inoccupés : il faut ouvrir ces dossiers
Nous avons vu sur les panneaux d’affichage locaux des messages de colère opposant touristes, habitants, immigrés ou dans divers villages proches, des propos virulents posés sur les résidences secondaires.
Derrière ces mots parfois violents et peu compatibles avec nos valeurs d‘accueil et de tolérance, il y a de vrais problèmes que nous devons traiter avec les élus, les habitants et tous les partenaires. Nous devons trouver des solutions pour les jeunes du territoire qui ne peuvent pas se loger.
Comment ?
D’abord il faut mettre en place d’un groupe participatif de réflexion sur le sujet du logement ouvert à tous.
Analyser la place des logements dédiés aux logements touristiques, aux RB/NB
Dénoncer la multiplication d’espaces inhabités (club-med) et mettre en place si besoin des procédures de réquisition
Collecter les expériences des jeunes du territoire pour comprendre leur réalité quotidienne
Gérer avec le même soin et le même respect, le logement des jeunes et des familles précarisées comme les logements touristiques : on a su créer des espaces dédiés aux activités touristiques (comme à Huttopia avec 120 logements dans un site exceptionnel qui fait rêver les habitants, espace loué aux investisseurs 1200€ environ PAR AN). On peut aussi trouver des solutions adaptées aux jeunes, aux habitants du territoire !
Il existe des solutions que nous devons explorer localement
Le 14 juin des centaines de morts dorment au fond de la mer en Grèce.
Alors on ferme les yeux, on regarde ailleurs et on oublie.
Le fond des mers se couvre de sang
Adultes et enfants qui fuient la misère tremblent de peur dans leur petit bateau ne sachant jamais s’ils arriveront à bon port.
Des familles hébétées recherchent leurs survivants
Mais qu’est ce qui les fait fuir leur pays, quitter leur famille ?
C’est la misère
C’est le réchauffement climatique
C’est la guerre
A leur arrivée, on les maltraite, on les revoie, on construit des murs, on les parque
STOP
Pensons à eux à ceux qui dorment au fond de l’eau, et à ceux qui survivent tant bien que mal
Nous, citoyens de Dieulefit, accueillerons un jour, dans une maison accueillante, des enfants qui riront, joueront, des adultes qui s’intégreront comme l’ont fait nos anciens avec les juifs poursuivis par la guerre.
Soyons des justes !
Compte-rendu atelier Assainissement Non Collectif (ANC)du 3 octobre 2022
Connaitre le syndicat Intercommunal des eaux et de l’assainissement (SIEA)
Syndicat Intercommunal des Eaux et de l’Assainissement du Pays de Dieulefit Bourdeaux
Depuis 2005, la Communauté de communes du pays de Dieulefit/ Bourdeaux(CCDB), bénéficie d’un Service public d’assainissement non collectif (SPANC) au sein du Syndicat Intercommunal des eaux et de l’assainissement (SIEA) dont les 3 missions sont le diagnostic vente, le diagnostic de bon fonctionnement (tous les 10 ans), et la constitution de dossiers de réhabilitation
Conformité– Réhabilitation
Sur 2200 installations en Assainissement Non Collectif dans la CDDB, 80 % sont jugées plus ou moins conformes par l’Agence de l’eau plus de 800 sont classées A, 250 B et 770 C). 350 sont classées C+, c’est-à-dire qu’elles nécessitent un remplacement ou une réhabilitation du fait de leur impact néfaste sur la santé et/ou sur l’environnement.
Etude géologique
Les constructions ou réhabilitations des systèmes d’assainissement doivent être précédées d’une étude géologique (coût 400 à 800 €) dont l’objectif est de proposer 2 types de solutions agréées et adaptées à la configuration du terrain (superficie, pente, …) et à la nature du sol (plus ou moins imperméable à l’infiltration des effluents).
Les systèmes agréés
2 familles de systèmes ANC sont actuellement agréées : la fosse septique toutes eaux et les roseaux plantés. Les coûts oscillent entre 7000 et 12000 €. Les financements ne sont plus assurés par l’Agence de l’eau depuis 2020-2021 mais par l’ANAH, certaines caisses de retraite et le prêt à taux zéro qui sont tous soumis à condition de revenus. La solution alternative et/ou complémentaire serait de se regrouper par quartier pour obtenir des prix sur les études géologiques, les matériaux et les travaux.
Autres solutions ?
Une solution à la fois plus écologique et plus économique a été proposée par le Réseau Assainissement Ecologique (REA).
Plus écologique car elle associe traitement des eaux vannes par toilettes sèches (TS) et traitement des eaux ménagères par filtres à broyats de bois (FBB).
Plus économique car le coût d’une installation de TS oscille entre 1000 et 3000 €, et celui des FBB entre 1000 et 2000 €. Ces coûts peuvent être divisés par 3 en cas d’auto-construction. Le principal problème de cette solution est que si les TS sont reconnues par l’Etat depuis 2009, ce n’est pas encore le cas des Filtres à Broyat de Bois dont l’arrêté dérogatoire pour une expérimentation n’est même pas au point ! Par ailleurs, elle demande un investissement personnel plus important.
Contacts : SIEA, RAE et CC (Collectif Citoyen)
Le CC est prêt à accompagner toute demande collective concernant les systèmes agréés et le solutions alternatives
Démographie des professionnels de santé –
Le point sur la situation actuelle dans notre pays
– Les besoins
Recherches de Nicole Grenier Mérico Directrice d’un établissement mutualiste gérant des établissements de santé
Préliminaires
La population française est de 67,5 millions de personnes
Elle a progressé de +16 millions (+30,57 %) depuis 1972.
→ Pour 2050 les projections montrent une progression
de +1,7 millions (+3%) pour atteindre 69,2 millions
DÉMOGRAPHIE DES MÉDECINS
ETAT DES LIEUX
1- Les effets délétères du numerus clausus
→ Mis en place en 1972, Il est passé de 8500/an à 5000/an entre 1985 et 2005 et il est descendu à moins de 4000 médecins /an entre 1992 et 2002.
→ En 50 ans on a formé en moyenne par an 20% de médecins en moins qu’en 1972, soit sur la période un déficit de 70 000 médecins.
→ Avec la hausse de la population (+30 %) l’écart pourrait même être évalué à un déficit de 170 000 médecins équivalent à 80 % de la population de médecins en activité en 2021 (214 000)
→ L’arrivée de 30 000 médecins formés à l’étranger (multipliée par 2,4 pendant la période) a un peu limité la baisse de la densité
2-Diminution continue du nombre de généralistes
→ En 2021, sont en activité 214 500 médecins dont 94 500 généralistes (44 % de l’ensemble) et 120 000 spécialistes (56 % de l’ensemble)
→ Le nombre de généralistes continue à diminuer nettement depuis 2012 (- 5,6 %) et la densité encore plus (-8,4%), elle est passée de 153 à 140 pour 100 000 habitants en 2021.
→ 65% des généralistes et 48 % des spécialistes sont en libéral, activité cumulée pour plus d’ 1 sur 5 avec une activité salariée.
Une pyramide des âges préoccupante
→ La moyenne d’âge des médecins est de 49,3 ans,
→ Cet âge a un peu baissé dans les 10 dernières années du fait du départ de générations nombreuses ante/ NC
→ Mais 41% des médecins ont plus de 55 ans, 25% plus de 60 ans et 10% plus de 65 ans!
4-Une répartition géographique inégale
→ Cela va de 400 médecins pour 100 000 habitants en PACA, 385 en île de France à 251 en Picardie région la moins bien dotée soit un écart de près de -40%
→ La baisse de densité des généralistes affecte quasi l’ensemble des régions françaises, mais le déséquilibre se creuse (écart supérieur à 20% entre les mieux dotés et les moins dotés)
→ pour les spécialistes le rapport est même de 30%
5- La situation dans la Drôme : les Généralistes
→ 391 généralistes libéraux, une densité inférieure de 25% à la moyenne nationale qui est de 124,5/1000000 habitants
→ Baisse de 6 % entre 2010 et 2020 et de 3,1 % entre 2019 et 2020.
→ Age moyen proche de la moyenne nationale, avec une pyramide des âges défavorable : 57% ont plus de 50 ans, 38% 60 ans et plus, et 16% 65 ans et plus
→ conséquence : 51% de la population de la Drôme est soumise à un risque démographique à 5 ans.
→ la Drôme fait partie des rares départements qui ont des communes dont la population est située à plus de 20 minutes d’un médecin généraliste (0,5% de la population du département)
5- La situation dans la Drôme ; les spécialistes
→ La densité des médecins spécialistes est inférieure de 4% à la moyenne Auvergne Rhône Alpes et de 20% à la moyenne nationale.
→ La densité totale des médecins est inférieure de 3% à la moyenne Auvergne Rhône Alpes et de 12% à la moyenne nationale.
→ En termes d’attractivité pour le corps médical la Drôme se situe à la 56eme place sur 106 départements
5- La situation du canton de Dieulefit/Marsanne
→ 22 médecins généralistes exercent sur le canton pour 23633 habitants soit une densité de 93/100000 habitants, -25 % par rapport à la moyenne nationale (idem Drôme entière)
→ Ces médecins sont regroupés dans 7 des 47 communes du canton, donc pour 85% des communes, les habitants doivent se déplacer dans une autre commune pour consulter un généraliste.
DÉMOGRAPHIE DES MÉDECINS
PROJECTIONS DREES
Préliminaires
→ Le Numerus Clausus a été supprimé en 2021 et remplacé par l’Apertus Clausus (AC) qui affiche l’ambition d’objectifs quinquennaux de formation concertés dans le cadre d’une Conférence nationale des acteurs du monde de la santé, s’appuyant sur les propositions des acteurs locaux
Cependant :
→ Rien n’est annoncé concernant les moyens universitaires et pratiques pour appliquer ces objectifs, il reste donc une limite : celle du nombre de places en fac.
→ La réforme de la première année de médecine avec un double parcours très inégalitaire pose question.
Donc des craintes légitimes quant à la concrétisation de l’ambition affichée…
1- Synthèse des modèles de projection retenus par la DREES jusqu’en 2050
→ Il faut 10 ans pour qu’une politique de formation des médecins commence à produire ses effets.
→ La DREES retient l’hypothèse d’une stagnation du nombre d’entrants (sorties de formation entre 9000 à 10000 places /an), comme de l’arrivée de médecins à diplômes étrangers) par rapport à 2021.
Sur ces bases elle projette
→ Une diminution des effectifs jusqu’en 2024, puis une augmentation légère pour retrouver le niveau actuel de 214500 médecins en 2030.
→ Une augmentation des effectifs ensuite, mais insuffisamment forte ( +1,5 % en moyenne/an) pour faire évoluer positivement la densité qui, continue à diminuer et ce sans même intégrer le facteur du vieillissement de la population.
Commentaires sur ces projections DREES
→ Décennie 2020/2030
Sur cette décennie il est trop tard pour intervenir sur le quota de formation des médecins, ces niveaux de formation même relevés depuis 10 ans, restent encore inférieurs au nombre des départs et feront encore baisser la densité de 318 médecins pour 100 000 h à 307 d’ici 2030, soit -4%. Or le niveau actuel ne couvre déjà plus les besoins en ville ou à l’hôpital et ne garantit pas l’accès aux soins.
Les 10 années qui viennent risquent donc d’être très difficiles et cela appelle un plan d’urgence dont on ne voit aucun signe.
C’est la sécurité sanitaire qui est en cause
→ Décennie 2030/2040:
– Les projections DREES ne permettent d’atteindre la même densité de 2004 (soit 345/100 000 habitants) qu’en 2040, même avec une forte présence des médecins à diplôme étrangers qui n’est pas acquise
– Pour atteindre en 2040 la même densité que l’Allemagne (410/100 000h), il faudrait former 13500 médecins /an pendant 10 ans à partir de la rentrée 2022 ou 15000 médecins par an pendant 10 ans si on ne tient pas compte des médecins à diplômes étrangers.
Cela sans intégrer les facteurs du vieillissement de la population, de l’aspiration des médecins à la réduction du temps de travail alliée à la féminisation de la profession.
Les inégalités de territoire sont réelles, les besoins hospitaliers ne sont pas satisfaits un rééquilibrage de la densité est absolument nécessaire pour faire coïncider la réalité des installations avec les besoins locaux
Mais Hormis l’évocation de possibles nouvelles incitations financières, la DREES n’en dit rien…
Question taboue ?
2 – Commentaires sur les projections DREES
La nécessaire réforme des études et des spécialités, une question peu abordée par la DREES
→ Il faut corriger le déséquilibre entre nombre de généralistes et spécialistes formés et, alors que 96 % des généralistes sont en secteur 1 et la grande majorité des spécialistes en secteur 2, la question des dépassements d’honoraires doit être abordée.
→ Du côté des spécialistes, il faut corriger le déficit de certaines spécialités : gynécologues, obstétriciens, anesthésistes réanimateurs, ophtalmologues, médecines d’urgence, médecins de prévention.
→ La démocratisation des études médicales est nécessaire or le mode de recrutement mis en place en 2021 ( avec un double parcours PASS et LAS) semble creuser encore plus les inégalités…
Sale temps pour la planète et pour ses habitants
Quel été ! chaleur, sécheresse, feux de forêt, biodiversité en chute libre, inflation, pauvreté, …
Le réchauffement climatique, la guerre en Ukraine se sont imposés dans tous les débats.
Chacun y va de sa solution, le mot sobriété est partout, avec en prime une culpabilisation des citoyens qui doivent impérativement faire des petits gestes quotidiens quand d’autres sabotent le climat sans vergogne : les golfs verdissent quand les jardins s’assèchent, les jets privés volent avec une empreinte carbone délirante, la pauvreté augmentent quand les super profits explosent ! Il faut compléter ce triste tableau par la dégradation exceptinnelle du système de santé dont nous étions si fiers !
L’échelle des actions n’est pas la bonne :
Éteindre le wifi, faire une diète énergétique (isolation des bâtiments ?), pauser la voiture (transports en commun ?), faire du vélo (Population âgée ?), acheter une voiture électrique (budget ?), ou faire pipi dans son jardin, … sont des solutions plus efficaces en termes de communication qu’en baisse de CO2.
Même si elles ne sont pas négligeables, les petites solutions sont anxiogènes et contreproductives et déresponsabilisent les structures collectives qui doivent organiser des changements importants.
Nous sommes face à une crise climatique et énergétique, sociale d’ampleur et les solutions doivent être à la hauteur des enjeux.
Aussi, nous devons participer au débat et proposer des solutions adaptées aux réalité locales avec comme exigence un partage équitable des efforts.
Ce sera la tâche des ateliers citoyens que nous organisons pendant une semaine de réflexion collective, afin de dessiner une convention citoyenne locale pour le climat et la justice sociale.
Nous invitons les élus à participer à ces ateliers, à entendre vos propositions qui feront l’objet d’une campagne d’information publique.
Si vous rêvez les laisser une belle planète à vos enfants, c’est maintenant qu’il faut mettre l’ouvrage sur l’établi. On compte sur vous !
Le collectif citoyen se préoccupe de la santé
Nous avions la chance de bénéficier d’un secteur santé fort et porteur d’emploi
Médecine de ville bien structurée, pôle Dieulefit santé, hôpital, Ehpad à l’hôpital, aux échirous, Kinés, ostéopathes, laboratoire, infirmières, aides soignants…
Le sujet de la santé est devenu un sujet préoccupant
L’annonce de la suppression des 12 lits de soins de l’hopital de Dieulefit pose problème : les populations malades devront se rendre à Montélimar et leur famille prendre la voiture pour les rejoindre.
Des médecins annoncent un départ en retraite imminents
Le pôle cardiologique de dieulefit santé tant apprécié déménagerait à Montelimar
La population de Dieulefit vieillit et les outils dédiés à la santé seront en diminution !
Le sujet de la santé est l’un des premiers à traiter sur la commune
Tout se passe comme si la santé n’était pas notre préoccupation première : les communes et communautés de commune ne sont pas consultées sur des choix qui sont faits par des administratifs qui ne connaissent rien aux réalités locales.
Surtout, l’information est manquante : les populations découvrent une à une des décisions prises, les modifications des secteurs de santé sans en être informés, sans pouvoir agir ni exprimer la moindre attente !
La mairie a organisé une manifestation et a annoncé la création d’une maison de santé.
Nous demandons
Que ce dossier de la santé sur Dieulefit soit mis à l’étude rapidement, en associant les habitants qui sont les premiers concernés, les professionnels de santé, les élus, l’agence régionale de santé et ce dans la plus totale transparence.
-Le maintien des lits de soins à l’hopital de dieulefit est la première exigence qui doit être posée
-La construction rapide d’un centre de santé.
– Les soins pour les personnes fragilisées doivent faire l’objet d’une réflexion globale en institution comme à domicile
-Toutes les propositions innovantes doivent être entendues : médecine avancée, nouvelle formation d’infirmières spécialisées qui allégeront la tâche des médecins…
A nous de protéger nos acquis et de ne pas céder devant les injonctions de l’hôpital de Montélimar ou de l’agence régionale de santé !
Une pétition est à votre disposition en mairie.
Le livre de mariette CUVELLIER
Préface de Coline Serreau
Depuis 19 ans Mariette Cuvellier anime le Collectif Citoyen du pays de Dieulefit. Elle a fait une pose pour consigner ses impressions dans un livre qui est actuellement diffusé et que vous trouverez dès que possible dans les librairies locales ou sur Internet.
Ces amis,
Je vous écris ce livre, pensé comme un long courrier qui vous est adressé, car j’aime par-dessus tout dialoguer avec mes concitoyens, partageant avec eux ma passion de l’égalité, du partage, de la solidarité, et mes rêves d’un monde meilleur à offrir à nos enfants.
Ne soyez pas inquiets, je n’ai pas la prétention de vous dire ce qu’il faut penser, je laisse cette tâche aux maîtres à penser qui nous décrivent le monde à longueur de communiqués et d’antenne. Je souhaite seulement livrer le regard d’une citoyenne ordinaire, grand-mère et fière de l’être, sur notre démocratie bien malmenée par les « premiers de cordée » auxquels nous avons confié la lourde responsabilité de construire ce monde.
Nous étions nombreux à imaginer un autre monde ! Nous le désirions égalitaire, avec une place pour tous, un logement digne et la fin des morts de froid dans notre pays développé. Nous espérions que les gouvernants sauraient entendre les cris des habitants en « gilets jaunes » qui nous ont raconté, dans le froid des ronds-points, l’angoisse de fins de mois difficiles et leur désir de vivre dignement. Nous attendions des mesures de corrections fortes plutôt que des ricanements cyniques à l’encontre de ceux qui galèrent et regardent les plus aisés s’enrichir d’année en année au point de posséder beaucoup plus qu’ils ont de besoins. Nous voulions que tous les enfants aient les mêmes chances d’obtenir une place honorable, et l’ascenseur social s’est grippé sans qu’on trouve les lubrifiants nécessaires pour le remettre en marche : les meilleures places sont réservées à ceux qui n’ont connu ni les difficultés quotidiennes, ni les parents au chômage, ni la misère.
Surtout, nous voulions laisser à nos enfants une planète propre, une terre respectée qu’on ne gave pas de CO2 et sur laquelle ils pourront vivre, respirer, sans regarder fondre les glaciers ni brûler les forêts qui les protègent.
Je suis inquiète et je voulais vous faire partager mes inquiétudes qui furent le moteur d’un investissement citoyen qui commença en 1968 et n’eut pas de fin à ce jour.
Aussi, je vous invite à découvrir ces projets que nous avons construits à plusieurs mains sans attendre que nos édiles mettent l’ouvrage sur l’établi :
Nos actions pour une école de la réussite, construisant en équipe une pédagogie nouvelle dans laquelle les mots clés sont l’ouverture sur le monde, l’apprentissage actif, la culture, l’accès à la parole…nous avons consacré du temps aux combats syndicaux pour améliorer les conditions de vie des enfants, les effectifs, l’espace, et la formation des enseignants.
Nous avons mis en place le soutien scolaire dédié pour les enfants en difficulté, les actions autour des valeurs citoyennes qui sont le ciment de notre société.
Nous fûmes les pionniers en matière d’accompagnement des personnes en difficulté face au numérique leur offrant un espace Internet équipé et la formation nécessaire. Nous avons créé des jardins solidaires, les rencontres citoyennes pour réfléchir ensemble le monde de demain, nous avons imposé un aménagement du territoire respectueux des habitants, et tant d‘autres actions qui nous ont permis de faire notre part dans la construction de la cité.
Surtout, nous avons forcé les portes trop souvent fermées aux citoyens qui veulent se mêler de ce qui les regarde, nous sommes entrés dans les espaces de démocratie participative qui s’offraient à nous et nous y avons appris d’autres manières de changer le monde ensemble. La tâche fut rude, mais nous sommes désormais convaincus que notre démocratie se portera mieux quand les citoyens travailleront de concert avec les élus pour construire la cité et protéger nos biens communs. Nous pouvons, nous aussi, dessiner les contours « des jours heureux » comme le fit le Conseil national de la Résistance.
Retraite : 25 avril 2019
« Est-ce légal de reculer l’âge de la retraite : je ne le crois. Je me suis engagé à ne pas le faire . c’est mieux sur un sujet aussi important de faire ce qu’on a dit » Il l’a fait 49.3
Le droit des femmes : programme de 2017
« Ce sera la grande cause du quinquennat » avec un ministère des droits de femmes dont on n’a pas vu la couleur, avec en prime, au gouvernement, des élus accusés de viol ou de comportements sexiste.
Mise en examen
« Un ministre doit quitter le gouvernement lorsqu’il est mis en examen » des dizaines de ministres sont concernés pour raisons financière ou prise illégale d’intérêt… et gardent leur fonction
Logement : 27 juillet 2017
« Je ne veux plus, d’ici à la fin de l’année avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus » 300 000 personnes étaient dans cette situation et selon le rapport de la fondation Abbé -pierre, 330 000 personnes sont aujourd’hui sans domicile en France.
Juin 2023 un nouveau plan : 340 à 500 millions pour la réinsertion de personnes SDF, et création de 20 000 à 80 000 logements pour les sans-abris.
Des miettes pour l’association droit au logement : « L’État a encaissé 89 milliards de recettes fiscales liées au logement et n’a consacré que 37 milliards à sa politique du logement ».
Des solutions :
Mobiliser les 3,1 millions de logement vacants, la création d’un million de logement sociaux en 5 ans, l’encadrement des loyers, l’arrêt des expulsions sans relogement.
Lutte contre le RN
« Je ferai tout pour qu’il n’y ait plu aucune raison de voter pour les extrêmes ». il va falloir se mobiliser et faire une politique sociale : il y a urgence !
Toutes le mouvances se sont regroupée , le rassemblement national, reconquête, le parti de France, les patriotes, la ligue du midi, les frères dissidents, civitas, actions française, résistance républicaine, riposte laïque, synthèse national, un beau panel de voyous de la mouvance identitaire et nationaliste pour s’opposer à tout projet d’accueil des immigrés et la création de centres d’accueil (CADA) : menaces, actes d’intimidation contre les élus, , propos injurieux , violents, et ouvertement racistes.
Ce n’est pas un hasard si les murs de notre beau village se couvrent d’affiches nauséabondes.
Le collectif citoyen prône depuis plus de 20 ans le respect, la tolérance, l’accueil de ceux qui vivent des galères et fuient la misère.
Dieulefit le pays ou nul n’est étranger !
C’est un camouflet pour Gérard Darmanin et une victoire culturelle du mouvement écologique : on ne peut pas dissoudre un groupement d’association et de partis politique ! La protection des libertés doit primer dans un pays de droit.
A Sainte Soline la mobilisation des forces de l’ordre était disproportionnée : il s’agissait de protéger un trou dans la terre dont la mission était de créer une bassine, financée par les pouvoirs publics et destinée aux agriculteurs qui pouvaient payer l’eau puisée dans la nappe phréatique.
L’eau est une richesse collective et ne doit pas être privatisée : le combat était légitime.
Feux, sécheresse, inondations, jamais l’urgence climatique ne nous est apparue aussi pressente.
La désobéissance civile devient nécessaire quand le gouvernement choisit une inertie climatique pour laquelle il a été condamné.
Désobéissance civile ne veut pas dire violence et dans le cas de Sainte Soline la violence est venue des forces de l’ordre.
Il faut impérativement améliorer la situation en mettant en place des processus de concertation à chaque niveau de décision et ne pas chercher à imposer des décisions.
Nous avons collectivement mené un combat contre les gaz de schistes qui risquaient bien de détruire notre belle région. Nous avons eu raison et nous en sommes fiers. Le débat sur l’eau ne fait que commencer.
Temoignage
Je viens de lire les conseils de Jean Rousselot, porte-parole du WWF, qui livre cinq pistes d’action pour réduire notre empreinte écologique.
Moi, je vais vous dire, je suis au top !
D’abord la viande : on me conseille de la réduire : mais c’est fait car avec mes 1000€ par mois je n’en achète guère, juste un peu de jambon pour agrémenter mes pâtes.
Prendre le vélo : mais là je ne peux pas ! pourtant j’en ai un acheté au triporteur mais pour aller au travail à 30 km ce serait la galère et en plus je ne suis pas jeune ! Il me faudrait des cars, mais y’en a pas qui correspondent à mes horaires, alors je prends ma vieille voiture : la voiture électrique, j’en aurai jamais ! Et puis le train, c’est trop cher alors pendant les vacances je reste chez moi.
On me propose d’économiser l’eau, c’est fait et les habits de seconde main, c’est fait je n’ai pas les moyens d’en acheter des neufs et j’en rêve.
Quant aux jardins, ça c’est facile en HLM on n’en a pas.
Mais quel est l’impact pour la planète de ces petits gestes quand les plus riches mangent de la viande, prennent l’avion, ou leur voiture électrique pour des vacances paisibles de l’autre côté de la terre, et enfourchent leur vélo à leur retour pour montrer leur fort investissement pour la planète. Ils ne tondent pas leur beau jardin, pissent dans les poireaux, mais ça sert à quoi tout ça ?
Moi je vous propose une solution : faites comme moi devenez PAUVRE
Résister, c’est créer !
Appel à participation
Ce seront sans doute les dernières rencontres citoyennes :
Les années ont passé.
Depuis 2002 face à la monté de l’extrême droite nous avons créé le collectif citoyen et les rencontres citoyennes.
22 ans de bons et loyaux services pendant lesquelles nous avons accueilli de nombreuses personnalités locales ou nationales pour des débats d’une grande richesse.
Nous découvrons une nouvelle phase de l’engagement citoyen marquée par difficultés de nos concitoyens à s’engager dans un travail de reconstruction de la démocratie.
Pourtant il y a urgence :
Cette année fut une année de combat ;
Pour une retraite plus longue : la retraite à 64 ans fut rejetée par près de 70% des habitants puis après de longues manifestations furent validées grâce du 49.3.
La ligue des droits de l’homme dans leur dernier rapport dénonça un usage indiscriminé de la force ainsi que l’entrave aux secours lors de la manifestation contre la bassine de sainte Soline.
Les manifestants furent qualifié « d’écoterroristes », et le soulèvement de la terre qui groupe diverses associations fut dissous : le conseil d’Etat a annulé la dissolution au nom du respect des règles de droit
Puis vint la révolte des jeunes après une agression de plus, celle de Nahel, révolte des quartiers populaires ayant pour cause la misère, les discriminations, le racisme…
Dans tous les cas utilisation de LBD et un discours « va-t’en guerre » tenus par les dirigeants, des syndicats de policiers ce qui ne sauraient apaiser la situation.
Notre démocratie est malade et nous devons la soigner avant que l’extrême droite ne se présente comme la seule alternative. Il y a urgence !
Pouvez-vous participer à ces dernières rencontres citoyennes et donner un coup de main, dans un des domaines ci-joints :
Vendredi 6 octobre : Théâtre
Samedi 7 octobre : Conférences (choix, organisation )
Dimanche journée des enfants ; babs-clown – tourneboule – films
Réponse attendue
Mariette Cuvellier : mariette.cuvellier@wanadoo.fr
Lina Laurent : linalaurent@wanadoo.fr
On aurait pu
Créer un référendum sur ce sujet brulant : 2 réunions publiques, une pour annoncer le projet, une pour le confirmer
Interroger les parents et les habitants
Et chacun se serait soumis aux décisions des urnes
Ils ont choisi le passage en force
Contre l’intérêt des enfants qui vivent sereinement dans un espace naturel avec piscine et parc
La cour sera trop petites pour 70 enfants de plus, les marches trop hautes, les espaces inadaptés, la salle de motricité réduite, et la sécurité non assurée en cas d’évacuation d’urgence. Et des toilettes sèches en prime…
Les enseignants s’adapteront, les enfants aussi, mais quel gâchis qui nous coutera 2,5 millions d’euros.
Comme le suggérait le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement, la construction d’une nouvelle école primaire eut été une solution bien plus adaptée !
Le batiment aurait pu devenir une maison des associations, un espace médical et surtout un lieu d’accueil, les logement manquant cruellement dieulefit.
C’est ainsi et tant pis pour la démocratie participative !
Ce témoignage ressemble à s’y méprendre à ce que nous écrirons dans quelques années, si le remplacement de nos magnifiques médecins traitants, qui ont droit à la retraite, ne prend pas la forme d’un centre de santé.
Nous attendons une mobilisation forte de nos élus sur ce sujet, d’autant que l’offre de soin sur Dieulefit est en train de diminuer du fait du départ inadmissible de la cardiologie.
Je cherche désespérément un médecin traitant dans Agde , petite ville aux portes de Montpellier, qui devient paradoxalement un véritable désert médical.
Mon médecin traitant, qui me suivait depuis une trentaine d’années, a pris sa retraite de façon un peu abrupte et je me retrouve, comme beaucoup de gens, sans généraliste référent.
J’ai téléphoné à tous les cabinets médicaux d’Agde, sans le moindre succès, pour avoir un nouveau médecin .
Je sais à quel point leurs conditions de travail sont difficiles mais que faire quand on est comme moi une personne âgée qui ne conduit plus et souffre d’asthme, d’artbrose et d’hypertension?
Ecrire au médiateur de la CPAM ? Démarche on ne peut plus aléatoire dans la mesure où il ne peut contraindre un praticien à accepter un nouveau patient.
Aller voir un médecin dans les agglomérations voisines, avec ce que cela entraîne comme frais de transport et complications difficiles à assumer pour une retraitée?
Ne pas se soigner ou avoir recours à l’automédication en prenant des risques pour sa santé?
Faire la “tournée des popotes”médicales et finir par être très mal remboursée tout en payant “plein pot”sa mutuelle?
Le pire c’est quand certains médecins contactés ou leur secrétariat vous envoient promener en des termes peu amènes alors que vous avez vous-même été parfaitement correct avec eux.
Le dernier en date a refusé de me prendre comme patiente, ce que je ne trouve pas choquant en soi, mais s’est cru obligé d’aboyer, pour appuyer son refus ,”qu’on n’était pas au goulag”!
Il me reste le très mince espoir d’attendrir le praticien qui va me recevoir mercredi,sans trop y croire.
Détail insupportable: j’ai essuyé plusieurs refus de la part du secrétariat d’un médecin dont je savais par ailleurs qu’il ne prenait plus de patients.
Eh bien la semaine dernière, des voisins tout nouvellement arrivés à Agde se sont présentés à son cabinet.La secrétaire, qui avait catégoriquement refusé ma demande, leur a conseillé de “tenter le coup” au cours d’ une consultation sans rendez-vous, sans toutefois leur laisser beaucoup d’espoir.
Contre toute attente, il a accepté d’être leur médecin référent!
C’est à n’y rien comprendre…
Il y a déjà trois mois que je “galère” sans trouver de solution
Je cesserai donc de me soigner si le médecin que je verrai mercredi prochain refuse de me prendre parmi ses patients.
Merci pour la réponse reçue à mon précedent message.Je vais appeler le 36 76 mais suis vraiment désespérée!