Le Conseil d’Etat suspend la dissolution des soulèvements de la terre

C’est un camouflet pour Gérard Darmanin et une victoire culturelle du mouvement écologique : on ne peut pas dissoudre un groupement d’association et de partis politique ! La protection des libertés doit primer dans un pays de droit.

A Sainte Soline la mobilisation des forces de l’ordre était disproportionnée : il s’agissait de protéger un trou dans la terre dont la mission était de créer une bassine, financée par les pouvoirs publics et destinée aux agriculteurs qui pouvaient payer l’eau puisée dans la nappe phréatique.

L’eau est une richesse collective et ne doit pas être privatisée :  le combat était légitime. 

Feux, sécheresse, inondations, jamais l’urgence climatique ne nous est apparue aussi pressente. 

La désobéissance civile devient nécessaire quand le gouvernement choisit une inertie climatique pour laquelle il a été condamné. 

Désobéissance civile ne veut pas dire violence et dans le cas de Sainte Soline la violence est venue des forces de l’ordre.

Il faut impérativement améliorer la situation en mettant en place des processus de concertation à chaque niveau de décision et ne pas chercher à imposer des décisions.

Nous avons collectivement mené un combat contre les gaz de schistes qui risquaient bien de détruire notre belle région. Nous avons eu raison et nous en sommes fiers. Le débat sur l’eau ne fait que commencer.

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Devenez pauvres !

Temoignage

Je viens de lire les conseils de Jean Rousselot, porte-parole du WWF, qui livre cinq pistes d’action pour réduire notre empreinte écologique.

Moi, je vais vous dire, je suis au top !

D’abord la viande : on me conseille de la réduire : mais c’est fait car avec mes 1000€ par mois je n’en achète guère, juste un peu de jambon pour agrémenter mes pâtes.

Prendre le vélo : mais là je ne peux pas ! pourtant j’en ai un acheté au triporteur mais pour aller au travail à 30 km ce serait la galère et en plus je ne suis pas jeune ! Il me faudrait des cars, mais y’en a pas qui correspondent à mes horaires, alors je prends ma vieille voiture : la voiture électrique, j’en aurai jamais ! Et puis le train, c’est trop cher alors pendant les vacances je reste chez moi. 

On me propose d’économiser l’eau, c’est fait et les habits de seconde main, c’est fait je n’ai pas les moyens d’en acheter des neufs et j’en rêve. 

Quant aux jardins, ça c’est facile en HLM on n’en a pas. 

Mais quel est l’impact pour la planète de ces petits gestes quand les plus riches mangent de la viande, prennent l’avion, ou leur voiture électrique pour des vacances paisibles de l’autre côté de la terre, et enfourchent leur vélo à leur retour pour montrer leur fort investissement pour la planète. Ils ne tondent pas leur beau jardin, pissent dans les poireaux, mais ça sert à quoi tout ça ?

Moi je vous propose une solution : faites comme moi devenez PAUVRE 

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Rencontres citoyennes 2023

Résister, c’est créer !

Appel à participation

Ce seront sans doute les dernières rencontres citoyennes : 

Les années ont passé. 

Depuis 2002 face à la monté de l’extrême droite nous avons créé le collectif citoyen et les rencontres citoyennes. 

22 ans de bons et loyaux services pendant lesquelles nous avons accueilli de nombreuses personnalités locales ou nationales pour des débats d’une grande richesse.

Nous découvrons une nouvelle phase de l’engagement citoyen marquée par difficultés de nos concitoyens à s’engager dans un travail de reconstruction de la démocratie.
Pourtant il y a urgence :

Cette année fut une année de combat ;

Pour une retraite plus longue : la retraite à 64 ans fut rejetée par près de 70% des habitants puis après de longues manifestations furent validées grâce du 49.3.

La ligue des droits de l’homme dans leur dernier rapport dénonça un usage indiscriminé de la force ainsi que l’entrave aux secours lors de la manifestation contre la bassine de sainte Soline.
Les manifestants furent qualifié « d’écoterroristes », et le soulèvement de la terre qui groupe diverses associations fut dissous : le conseil d’Etat a annulé la dissolution au nom du respect des règles de droit  

Puis vint la révolte des jeunes après une agression de plus, celle de Nahel, révolte des quartiers populaires ayant pour cause la misère, les discriminations, le racisme…

Dans tous les cas utilisation de LBD et un discours « va-t’en guerre » tenus par les dirigeants, des syndicats de policiers ce qui ne sauraient apaiser la situation.
Notre démocratie est malade et nous devons la soigner avant que l’extrême droite ne se présente comme la seule alternative. Il y a urgence !

Pouvez-vous participer à ces dernières rencontres citoyennes et donner un coup de main, dans un des domaines ci-joints :

Vendredi 6 octobre : Théâtre

Samedi 7 octobre : Conférences (choix, organisation )

Dimanche journée des enfants ; babs-clown – tourneboule – films

Réponse attendue 

Mariette Cuvellier : mariette.cuvellier@wanadoo.fr

Lina Laurent : linalaurent@wanadoo.fr

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Ecoles

On aurait pu

Créer un référendum sur ce sujet brulant : 2 réunions publiques, une pour annoncer le projet, une pour le confirmer

Interroger les parents et les habitants

Et chacun se serait soumis aux décisions des urnes

Ils ont choisi le passage en force

Contre l’intérêt des enfants qui vivent sereinement dans un espace naturel avec piscine et parc

La cour sera trop petites pour 70 enfants de plus, les marches trop hautes, les espaces inadaptés, la salle de motricité réduite, et la sécurité non assurée en cas d’évacuation d’urgence. Et des toilettes sèches en prime…

Les enseignants s’adapteront, les enfants aussi, mais quel gâchis qui nous coutera 2,5 millions d’euros.

Comme le suggérait le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement, la construction d’une nouvelle école primaire eut été une solution bien plus adaptée !

Le batiment aurait pu devenir une maison des associations, un espace médical et surtout un lieu d’accueil, les logement manquant cruellement dieulefit.

C’est ainsi et tant pis pour la démocratie participative !

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Un toit c’est un droit

Logements des jeunes, logements en zones touristique, logements alternatifs, logements inoccupés : il faut ouvrir ces dossiers 

Nous avons vu sur les panneaux d’affichage locaux des messages de colère opposant touristes, habitants, immigrés ou dans divers villages proches, des propos virulents posés sur les résidences secondaires.
Derrière ces mots parfois violents et peu compatibles avec nos valeurs d‘accueil et de tolérance, il y a de vrais problèmes que nous devons traiter avec les élus, les habitants et tous les partenaires. Nous devons trouver des solutions pour les jeunes du territoire qui ne peuvent pas se loger.

Comment ? 

D’abord il faut mettre en place d’un groupe participatif de réflexion sur le sujet du logement ouvert à tous.

Analyser la place des logements dédiés aux logements touristiques, aux RB/NB

Dénoncer la multiplication d’espaces inhabités (club-med)  et mettre en place si besoin des procédures de réquisition

Collecter les expériences des jeunes du territoire pour comprendre leur réalité quotidienne

Gérer avec le même soin et le même respect, le logement des jeunes et des familles précarisées comme les logements touristiques : on a su créer des espaces dédiés aux activités touristiques (comme à Huttopia avec 120 logements dans un site exceptionnel qui fait rêver les habitants, espace loué aux investisseurs 1200€ environ PAR AN). On peut aussi trouver des solutions adaptées aux jeunes, aux habitants du territoire !

Il existe des solutions que nous devons explorer localement 

  • Création d’espaces dédiés à l’habitat temporaire financièrement accessibles : les logements temporaires locaux attribués aux campings de luxe coûtent plus de 1 SIMC par semaine en été et sont inaccessibles aux jeunes.
  •  Construction de logements HLM abordables et écologiques inaccessibles à la spéculation immobilière et aux résidences secondaires 
  • Création de logement en bail réel solidaire : les collectivités peuvent acheter des terrains, et dissocier le bâti du foncier. Les terrains acquis restent propriété des organismes foncier (HLM ou structures à but non lucratif). L’acquéreur rembourse son logement et verse une faible redevance d‘occupation pour le foncier. Le logement doit être sa résidence principale, l’accession comme la revente sont sous condition de revenu : un beau moyen de lutter contre la spéculation immobilière.
  • Lutte contre toute forme de discrimination : tenter de demander un logement sans présenter des revenus importants, des cautions multiples devient impossible. Une peau bronzée et nom à consonance étrangère rendent l’accès encore plus complexe. 
  • Créer des structures de cautions solidaires : il s’agit d’accompagner les habitants fragilisés, qui ne peuvent pas verser de caution compte tenu des faibles salaires : c’est leur permettre d’accéder au logement grâce à une caisse de solidarité dédiée au logement et abondée par les puissances publiques.
  • Refuser les expropriations sans relogement :  au pays des droits de l’homme laisser des familles dans la rue est un crime.
  • Répondez au questionnaire de la mairie de Dieulefit https://www.mairie-dieulefit.fr/

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441 morts au cours du premier trimestre

Le 14 juin des centaines de morts dorment au fond de la mer en Grèce.

Alors on ferme les yeux, on regarde ailleurs et on oublie.
Le fond des mers se couvre de sang

Adultes et enfants qui fuient la misère tremblent de peur dans leur petit bateau ne sachant jamais s’ils arriveront à bon port.

Des familles hébétées recherchent leurs survivants

Mais qu’est ce qui les fait fuir leur pays, quitter leur famille ?

C’est la misère

C’est le réchauffement climatique

C’est la guerre

A leur arrivée, on les maltraite, on les revoie, on construit des murs, on les parque

STOP

Pensons à eux à ceux qui dorment au fond de l’eau, et à ceux qui survivent tant bien que mal

Nous, citoyens de Dieulefit, accueillerons un jour, dans une maison accueillante, des enfants qui riront, joueront, des adultes qui s’intégreront comme l’ont fait nos anciens avec les juifs poursuivis par la guerre.

Soyons des justes !

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Demain, plus de médecin traitant ?

Ce témoignage ressemble à s’y méprendre à ce que nous écrirons dans quelques années, si le remplacement de nos magnifiques médecins traitants, qui ont droit à la retraite, ne prend pas la forme d’un centre de santé.

Nous attendons une mobilisation forte de nos élus sur ce sujet, d’autant que l’offre de soin sur Dieulefit est en train de diminuer du fait du départ inadmissible de la cardiologie.

Redoutable « tournée des popotes » médicales, en quête de médecin traitant

Je cherche désespérément un médecin traitant dans Agde , petite ville aux portes de Montpellier, qui devient paradoxalement un véritable désert médical.
Mon médecin traitant, qui me suivait depuis une trentaine d’années, a pris sa retraite de façon un peu abrupte et je me retrouve, comme beaucoup de gens, sans généraliste référent.
J’ai téléphoné à tous les cabinets médicaux d’Agde, sans le moindre succès, pour avoir un nouveau médecin .
Je sais à quel point leurs conditions de travail sont difficiles mais que faire quand on est comme moi une personne âgée qui ne conduit plus et souffre d’asthme, d’artbrose et d’hypertension?
Ecrire au médiateur de la CPAM ? Démarche on ne peut plus aléatoire dans la mesure où il ne peut contraindre un praticien à accepter un nouveau patient.
Aller voir un médecin dans les agglomérations voisines, avec ce que cela entraîne comme frais de transport et complications difficiles à assumer pour une retraitée?
Ne pas se soigner ou avoir recours à l’automédication en prenant des risques pour sa santé?
Faire la “tournée des popotes”médicales et finir par être très mal remboursée tout en payant “plein pot”sa mutuelle?
Le pire c’est quand certains médecins contactés ou leur secrétariat vous envoient promener en des termes peu amènes alors que vous avez vous-même été parfaitement correct avec eux.
Le dernier en date a refusé de me prendre comme patiente, ce que je ne trouve pas choquant en soi, mais s’est cru obligé d’aboyer, pour appuyer son refus ,”qu’on n’était pas au goulag”!
Il me reste le très mince espoir d’attendrir le praticien qui va me recevoir mercredi,sans trop y croire.
Détail insupportable: j’ai essuyé plusieurs refus de la part du secrétariat d’un médecin dont je savais par ailleurs qu’il ne prenait plus de patients.
Eh bien la semaine dernière, des voisins tout nouvellement arrivés à Agde se sont présentés à son cabinet.La secrétaire, qui avait catégoriquement refusé ma demande, leur a conseillé de “tenter le coup” au cours d’ une consultation sans rendez-vous, sans toutefois leur laisser beaucoup d’espoir.
Contre toute attente, il a accepté d’être leur médecin référent!
C’est à n’y rien comprendre…
Il y a déjà trois mois que je “galère” sans trouver de solution
Je cesserai donc de me soigner si le médecin que je verrai mercredi prochain refuse de me prendre parmi ses patients.
Merci pour la réponse reçue à mon précedent message.Je vais appeler le 36 76 mais suis vraiment désespérée!

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L’eau sur nos territoire

Compte-rendu atelier eau, ressource vitale du 4 octobre 2022

La consommation d’eau potable

La consommation d’eau potable de la CCDB a été stable sur la période 2015-2021 et oscille entre 430 et 480.000 m3. La moyenne de la consommation par compteur est de 113 m3/an ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 120 m3/an pour un ménage de 4 personnes.

La ressource ?

Pour le SIEA, il n’y a pas de préoccupation sur la ressource dont l’essentiel est fourni par le puit de Barjol à Montjoux (200.000 m3) et la source du Veyret à Dieulefit (150.000 m3). La surconsommation estivale est gérée par nos capacités de stockage et surtout le maillage du réseau AEP et l’interconnexion des différentes sources d’approvisionnement.

Les arrêtés sécheresse

Les arrêtés sécheresse de niveau 1 à 4 (crise) pris par la Préfecture de la Drôme cet été après avis du Comité Sécheresse où siègent les différents usagers de l’eau ont concerné les bassins versants du Roubion-Jabron et du Lez. Ils doivent être appliqués partout même s’il n’y a pas de pénurie de la ressource entête de bassin pour des raisons de solidarité entre l’amont et l’aval. Leur objectif n’est pas seulement de satisfaire les besoins en eau potable et en irrigation agricole, mais également ceux des milieux aquatiques dont dépend la qualité des eaux brutes.

La situation des 2 bassins versants du Lez et du Roubion-Jabron

Or la situation des 2 bassins versants du Lez et du Roubion-Jabron dans lesquels nous prélevons notre eau est critique. L’hydrologie méditerranéenne est naturellement contraignante et les effets du réchauffement climatique vont se traduire par une augmentation des températures (des canicules plus fréquentes et plus longues), une modification du régime des précipitations (il pleuvra moins tout au long de l’année et notamment en été) et par une augmentation de l’évapotranspiration et de l’assèchement des sols. De ce fait, sur notre territoire, la ressource en eau souterraine est dans une situation d’équilibre fragile qui nécessite le gel des prélèvements et la ressource en eau superficielle est dans une situation de déséquilibre qui nécessite une économie des prélèvements de 30 % à l’horizon de 2027.

Économie des prélèvements comment atteindre cet objectif

Pour atteindre ces objectifs fixés par l’Agence de l’eau, des plans de gestion de la ressource en eau ont été mis en place sur les 2 bassins versants. Une commission ressource quantitative va être mise en place dans le cadre du 2ème contrat de rivière Roubion-Jabron qui vient d’être signé et une commission consultative « Vision d’Avenir » va bientôt se mettre en place au sein du SIEA. Le Collectif Citoyen (CC) a été invité à ces 2 commissions.

Contacts : SIEA, SMBRJ, SMBVL et CC

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Assainissement : questions et réponses

Compte-rendu atelier Assainissement Non Collectif (ANC)du 3 octobre 2022

Connaitre le syndicat Intercommunal des eaux et de l’assainissement (SIEA)

Syndicat Intercommunal des Eaux et de l’Assainissement du Pays de Dieulefit Bourdeaux

Depuis 2005, la Communauté de communes du pays de Dieulefit/ Bourdeaux(CCDB), bénéficie d’un Service public d’assainissement non collectif (SPANC) au sein du Syndicat Intercommunal des eaux et de l’assainissement (SIEA) dont les 3 missions sont le diagnostic vente, le diagnostic de bon fonctionnement (tous les 10 ans), et la constitution de dossiers de réhabilitation

ConformitéRéhabilitation

Sur 2200 installations en Assainissement Non Collectif dans la CDDB, 80 % sont jugées plus ou moins conformes par l’Agence de l’eau plus de 800 sont classées A, 250 B et 770 C). 350 sont classées C+, c’est-à-dire qu’elles nécessitent un remplacement ou une réhabilitation du fait de leur impact néfaste sur la santé et/ou sur l’environnement.

Etude géologique

Les constructions ou réhabilitations des systèmes d’assainissement doivent être précédées d’une étude géologique (coût 400 à 800 €) dont l’objectif est de proposer 2 types de solutions agréées et adaptées à la configuration du terrain (superficie, pente, …) et à la nature du sol (plus ou moins imperméable à l’infiltration des effluents).

Les systèmes agréés

2 familles de systèmes ANC sont actuellement agréées : la fosse septique toutes eaux et les roseaux plantés. Les coûts oscillent entre 7000 et 12000 €. Les financements ne sont plus assurés par l’Agence de l’eau depuis 2020-2021 mais par l’ANAH, certaines caisses de retraite et le prêt à taux zéro qui sont tous soumis à condition de revenus. La solution alternative et/ou complémentaire serait de se regrouper par quartier pour obtenir des prix sur les études géologiques, les matériaux et les travaux.

Autres solutions ?

Une solution à la fois plus écologique et plus économique a été proposée par le Réseau Assainissement Ecologique (REA). 

Plus écologique car elle associe traitement des eaux vannes par toilettes sèches (TS) et traitement des eaux ménagères par filtres à broyats de bois (FBB). 

Plus économique car le coût d’une installation de TS oscille entre 1000 et 3000 €, et celui des FBB entre 1000 et 2000 €. Ces coûts peuvent être divisés par 3 en cas d’auto-construction. Le principal problème de cette solution est que si les TS sont reconnues par l’Etat depuis 2009, ce n’est pas encore le cas des Filtres à Broyat de Bois dont l’arrêté dérogatoire pour une expérimentation n’est même pas au point ! Par ailleurs, elle demande un investissement personnel plus important.

Contacts : SIEA, RAE et CC (Collectif Citoyen)

Le CC est prêt à accompagner toute demande collective concernant les systèmes agréés et le solutions alternatives

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Il faut garder la cardiologie à Dieulefit

Dieulefit santé : quel projet pour l’avenir ?
Dans le dernier petit journal nous avons posé le problème de la santé à Dieulefit. Les populations ignorent le devenir des structures locales qui pourtant les concernent et les inquiètent. 

Dieulefit Santé est un centre de réadaptation spécialisé privé à but non lucratif installé à Dieulefit. Il dispose de 101 lits en hospitalisation complète et de 20 places de réadaptation ambulatoire.

Les spécialités qui sont prises en charge sont les maladies cardiovasculaires, les maladies de l’appareil respiratoire, les maladies neurologiques et les pathologies de l’appareil locomoteur notamment après chirurgie orthopédique.

Nous sommes alertés sur le projet de transfert de la cardiologie à Montélimar

Les informations nous parviennent aujourd’hui via la presse, alors que le projet de restructuration de Dieulefit santé qui concerne tant les employés que les habitants n’a fait l’objet d’aucun débat citoyen.  

Riches d’un centre de cardiologie local, nous étions nombreux à demander (sans succès) l’extension de ce service aux habitants : la population âgée doit se déplacer à Montélimar pour obtenir bilans et soins.

Il est indiqué dans le journal local, (toujours sans débat citoyen) que les responsables de Dieulefit santé envisagent d’investir 3 millions d’euros pour déplacer le service de cardiologie à Montélimar, au motif qu’il y a des difficultés à recruter des cardiologues en milieu rural. « Compte tenu de la pénurie médicale, nos chances de recruter 3 cardiologues sur le site de Dieulefit d’ici 3 ans sont très faibles » affirment-ils.

L’agence régionale de santé a précisé le problème serait le même à Montélimar et qu’un déplacement coûteux ne résoudrait pas le problème !

Cette demande de transfert est inquiétante :

Si, plus tard, il manque des cardiologues à Montélimar, déplacera-t-on à nouveau le centre de soin à Valence puis à Lyon ???

Comme il manque de nombreux spécialistes des maladies respiratoires et neurologiques, ces secteurs seront ils déplacés à leur tour sur Montélimar ???

Ne serait-ce pas là l’amplification du désert médical en milieu rural ?

On pourrait envisager le problème autrement

En exigeant des professionnels de santé, payés par la sécurité sociale, donc par nos deniers, une éthique de fonctionnement : mieux vaut déplacer 3 cardiologues hospitaliers bien rémunérés sur un centre de soin qu’imposer le déplacement de la population et des lieux avec un investissement de 3 millions d’euros !

Déplacer les professionnels serait la solution: c’est çe que l’on nomme la médecine avancée ! Que Dieulefit innove !

Les enseignants doivent travailler en milieu rural sans rechigner, pourquoi pas le personnel hospitalier ?

Le centre de Dieulefit santé est fonctionnel dans un espace de grande qualité où il fait bon vivre et se reposer loin des pollutions et de la chaleur des villes. 

En maintenant la cardiologie à Dieulefit, les emplois ne pourront qu’augmenter et c’est tant mieux.

Tout cela doit être débattu avec les habitants .
 

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