C’est quoi le progrès ?

La question qui se pose aujourd’hui est vers quel IDEAL allons- nous ?

Un progrès dans lequel l’humain, la nature n’ont plus de place avec l’intelligence artificielle qui pensera à notre place, diffusera des normes auxquelles nous devrons nous soumettre ?

Aujourd’hui on nous vante ce PROGRES-là donnant aux opposants l’image de rétrogrades qui conduisent notre pays à la régression. 

Pourtant le progrès est une notion qui demande un peu d’attention au siècle d’Elon Musk qui emmène des touristes fortunés faire un tour dans l’espace. 

Le progrès, c’est selon l’étymologie « la marche en avant », et comme le démontrait Montaigne le développement d’actions « vers le mieux » ? C’est aussi l’innovation pour une amélioration

Or, ce progrès prend de nombreux détours, les richesses augmentant sans cesse, captées par les milliardaires (1% de la population du monde capte toutes les richesses). 

Un progrès indéniable des sciences et des techniques qui a permis la survie de nombreux malades mais qui prend aujourd’hui la forme d’une course acharnée vers l’ESPACE d’un coût exorbitant quand nos espaces ruraux manquent cruellement de transports en commun.

Un progrès qui devrait être synonyme de mieux être pour tous, ce qui est loin d’être le cas.

D’abord, c’est un progrès humain avec une vigilance accrue pour ceux qui sont les laissés pour compte, ces centaines d’enfants qui dorment dans rue sous le regard indifférent de concitoyens, ces gens qui perdent leur vie à la gagner, pour un salaire scandaleusement bas.

Cette amélioration dont nous rêvons, c’est aller vers une protection de l‘environnement, de l’habitat et une agriculture de qualité.

Ce sont ces relations de qualité, l’éducation, ces notions de partage, ces échanges qui rythment nos vies et nous permettent de faire société.

Lors de la réunion organisée par le mairie les participants ont été interrogés

Nous avions la 4G, certains d’entre nous ont déjà la 5G. Qui a vu un changement notoire ?

La mairie a consulté les habitants présents à la réunion 5G et les résultats sont probants : « on n’en a pas besoin pour aller vers le mieux être » disent quasi unanimement les participants !

Alors travaillons à ce qui fait société, au projet environnemental, à la solidarité, à l’éducation, au lien social avant d’aller vers un progrès artificiel qui ne nous convient pas.

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On a la fibre 5G et la 4G, ça nous suffit !

Nous voici à nouveau confrontés à un combat, comme ce fut le cas pour les gaz de schistes. Des personnes bien intentionnées, adepte du PROGRES, avaient décidé de creuser dans nos contrées pour trouver une manne exceptionnelle composée de pétroles qu’il fallait extraire à grands frais. Nous avons manifesté, menacé d’empêcher les chantiers, déployés de gros moyens, avocats, élus combatifs et l’histoire s’est arrêtée là. 

Aujourd’hui, c’est contre les opérateurs de téléphonie qu’il faut se battre parce qu’au nom du PROGRES, ils arrivent sans prévenir, dans un délai très court pour éviter les frondes, et vous imposent une antenne de 41 mètre de haut avec les nuisances en cadeau : nuisance pour les enfants qui ont dans certains cas développé des cancers (nuisance reconnue puisque pas d’antenne à moins de 100 m d’une école ou d’une crèche), nuisance pour les adultes aussi (normes 100 fois supérieure à la Suisse), nuisance environnementale dans un village qui consacre toute son énergie au tourisme et n’a nulle envie de voir son paysage truffé d’antennes. 

Et la cerise sur le gâteau, des surcouts, car cette aberration téléphonique va imposer de changer de téléphone. 

Alors on s’y oppose solidairement avec toute la fermeté nécessaire, en refusant de leur vendre le terrain, quel qu’en soit le prix, en organisant le blocage des chantiers, en contactant un avocat pour la défense de nos territoires. 

L’association « en passant par le garennes » va prendre en charge ce dossier, car elle répond aux obligations légales (plus d’un an d’existence, statuts conformes), avec la collaboration de tous les habitants.

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Feu  : il faut aider les habitants

Les habitants qui habitent dans notre beau pays se trouvent confrontés à des difficultés.
Ils doivent débroussailler sur 50 mètres autour de leur maison et se trouvent, pour de nombreuses familles, face à de grandes difficultés surtout quand ils doivent débroussailler un terrain en pente !

  • Soit ils font appel à des entreprises dont le prix est élevé ( De 5000 à 20 000 euros)
  • Soit ils s’attellent seuls à ce travail par manque de budget, mais avec de grandes difficultés car cela suppose de la technique, du matériel, de l’énergie et de nombreux habitants sont âgés.
  • De plus il faut évacuer les déchets verts et parfois déchèterie sature et les refuse

Face à ces difficultés des habitants sont taxés : des avertissements, des amandes de 150 à 200 euros lesquelles pourront atteindre 1500 euros ou plus…

Nous avons vu à San Francisco que le feu se déplace sur des kilomètres cas d’incendie : ce n’est pas une seule maison qui est concernée mais l’ensemble du village qui se trouve en situations à risques.

D’abord ne faire aucun feu à l’extérieur

  • Surseoir aux amandes et donner le temps de faire ce travail très lourd
  • Etudier des aides au débroussaillage pour les personnes fragilisées.
  • Aider les habitants en déposant des containers dans le village, pour une période donnée, et inviter les habitants à y déposer les déchets verts
  • Demander aux responsables des eaux et forêt de faire de l’entretien de forêts difficiles sans l’imposer aux habitants

Réaliser une cartographie des points de prélèvement d’eau disponibles en cas d’incendie et augmenter ces points progressivement

Mettre en place des voies forestières accessibles pour créer une rupture entre l’habitat et la forêt afin de limiter la propagation des feux

Organiser des débats et des observations par quartier pour analyser collectivement les situations

Définir des responsables par quartier pour suivre les difficultés, apporter les aides nécessaires, les informations et en cas de feu l’aide à l’évacuation.

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Superbes rencontres citoyennes

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Les personnes qui ont participé à ces deux journées consacrées à ceux et celles qui ont marqué nos territoires furent nombreuses et différentes d’un hommage à l’autre. 

Les passionnés d’histoire vinrent rendre un dernier salut à Bernard Delpal, les militants de la Criirad et les militants écologistes furent là pour Michèle Rivasi. Les habitants très divers se sont rassemblés pour honorer Claude Delclaux. 

Une centaine de participant à chaque hommage : Bernard Delpal, Michèle Rivasi , Claude Delclaux furent à l’honneur, des figures inoubliables de par la qualité de leur travaux et  leur présence.

Saluer et faire connaitre la résistance civile fut le travail acharné de Bernard, comme ses recherches sur l’économie locale, la santé, avec à la clé 20 conférences, 22 expositions sur le glorieux passé de Dieulefit

Michèle, élus Européenne, politique et femme de combat, elle mena un combat exceptionnel autour de Tchernobyl, fut à l’origine de création de la Criirad (centre international de recherche sur la radioactivité), elle s’attela à la défense de la santé et de la démocratie et fut une remarquable pédagogue.

Quant à Claude, des Grands Magasins, il consacra sa vie à la protection du passé : féru de politique et de connaissances locales, il fut la figure inoubliable de Dieulefit. 

L’exposition de l’ANACR, fut très visitée. Elle reçut un intérêt tout particulier car chacun pouvait y retrouver les traces de ces résistants locaux qui ont protégé nos territoires. 

Le soleil et les champignons ont gagné.

Et le début d’une autre histoire, d’une citoyenneté active qui n‘a pas de limite et cultive la libre parole. On continue sur les traces de Bernard, Michèle et Claude.

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La mairie de Dieulefit s’empare du sujet de la maison de santé

Rencontres citoyennes, journaux ont suscité peu d’intérêt.

Face à la situation, le Collectif citoyen a demandé une audience au maire qui a présenté le plan d’action de la mairie 

M. Le maire dit ne pas avoir prévu suffisamment tôt ce problème dans le plan d’action lors de la campagne électorale.

3 médecins en retraite, dont deux travailleront à temps partiel

Actuellement 2 médecins à plein temps et surbookés 

Licenciement de Corinne la secrétaire liée au départ de médecins (traite les RDV, les dossiers, le labo…) très importante pour les médecins et les habitants

Informer les habitants du travail entrepris par la mairie : nous avons demandé plus d’information sur ce sujet qui affecte tous les habitants. Une réunion publique est prévue

Créer une commission santé  

Une commission travaille avec les acteurs de la santé, et étudie le sujet de la maison de santé. La mairie a rencontré la maison de santé de Cléon d’Andran (7 médecins et 2 gynécologue) pour construire son projet

Notre demande : une commission santé qui regroupe les habitants et les présidents d’association qui sont dans le lien social serait indispensable, car les utilisateurs ont besoin d’information et peuvent apporter au débat

Le cabinet actuel peut permettre un accueil d’un médecin dans le seul lieu disponible en juillet, les médecins à temps partiel gardant leur cabinet.

2 études sont mises en place pour la construction

Les soignants se sont organisés en association

Convention : la mairie cherche médecins pour valider le projet : pour réaliser une maison de santé, il faut la signature de deux médecins non retraités. Or à ce jour il n’y a qu’un médecin volontaire actuellement en poste, pour signer la convention !

Financements : les financements sont possibles et l’espoir d’une mise chantier en 2026 avec une ouverture en 2027 sont envisagés

La mairie a réalisé une banderole prochainement disponible 

La mairie a rédigé une annonce dans le quotidien des médecins

La mairie sera présente au salon des jeunes médecins pour présenter le projet : les avantages d’une installation à Dieulefit : qualité de vie, zone d’intervention prioritaire associée à des aides conséquentes, un projet cohérent de santé avec les différents partenaires…

Un livret de 4 pages est réalisé sur ces thèmes pour inviter les médecins à rejoindre notre beau territoire

La mairie va mandater un bureau de recrutement pour médecins (De 10 000 ou 20 000 euros selon les garanties)

Nous sommes dans l’attente de la prochaine réunion sur l’avancée de ce projet.

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Situation médicale en France

Il faut 10 ans pour former des médecins

  • Mis en place en 1972, le recrutement de médecins est passé de 8500/an à 5000/an entre 1985 et 2005 et il est descendu à moins de 4000 médecins /an entre 1992 et 2002, et ce malgré le vieillissement de la population.
  •  
  • En 50 ans on a formé en moyenne par an 20% de médecins en moins qu’en 1972, soit sur la période un déficit de 70 000 médecins.
  • En 2021, sont en activité 214 500 médecins dont 94 500 généralistes (44 % de l’ensemble) et 120 000 spécialistes (56 % de l’ensemble)
  • Le nombre de généralistes continue à diminuer nettement depuis 2012 (- 5,6 %) et la densité encore plus (-8,4%), elle est passée de 153  à 140  pour 100 000 habitants en 2021.
  • 65% des généralistes et 48 % des spécialistes sont en libéral, 
  • La situation dans la Drôme : les Généralistes
  • 391 généralistes libéraux, une densité inférieure de 25% à la moyenne nationale 
  • Baisse de 6 % entre 2010 et 2020 et de 3,1 % entre 2019 et 2020.
  • Age moyen proche de la moyenne nationale, avec une pyramide des âges défavorable : 57% ont plus de 50 ans, 38% 60 ans et plus, et 16%  65 ans et plus 
  • Conséquence : 51% de la population de la Drôme est soumise à un risque de désert médicale
  • La Drôme fait partie des rares départements qui ont des communes dont la population est située à plus de 20 minutes d’un médecin généraliste (0,5% de la population du département)
  • Ces médecins sont regroupés dans 7 des 47 communes du canton, donc pour 85% des communes, les habitants doivent se déplacer dans une autre commune pour consulter un généraliste.
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Situation médicale à Dieulefit : la catastrophe est arrivée

Pourtant le collectif citoyen n’a pas ménagé ses efforts pour alerter la population et les élus.
En 2022 nous avons organisé les rencontres citoyennes sur la santé et les enjeux dangereux qui se profilent, diffusé un journal très riche sur la disparition progressive des services de soin en milieu rural, et alerté largement élus et citoyens sur la situation de Dieulefit.

Peu de participants, un seul élu : la santé ne semblait pas intéresser outre mesure.

Départ en retraite des médecins : 3 médecins en retraite et deux qui devraient prétendre prochainement à la retraite

Licenciement de la secrétaire : deux docteurs ne peuvent pas assumer seuls les charges de secrétariat.

D’abord plus de prise de rendez-vous. La secrétaire était très importante dans la globalité des soins : dépouillement des courriers reçus des labos, gestion des analyses médicales, lien avec différents spécialistes pour les recherches de rendez-vous, et surtout organisation des rendez -vous quotidiens. 

Désormais, pour obtenir une consultation, il faut se présenter au cabinet médical, s’inscrire sur une liste de RDV possibles tous les quarts d’heure et quelquefois revenir le lendemain si la liste est complète. Le nombre de patients dans la salle d’attente est du jamais vu ! Temps d’attente proche de 3 heures certains jours, notamment le samedi matin !

Alors on fait quoi ?

Nous proposons à la mairie de Dieulefit de réaliser l’embauche de la secrétaire  et la mettre à disposition du cabinet médical, car elle est essentielle pour les habitants. 5 postes sont créés à la mairie de Dieulefit (environnement, animation, technicien, patrimoine et bibliothèque, urbanisme). Un poste dédié au soin, à l’accueil est nécessaire. De toute façon, dans le cadre de la maison de santé à venir, l’embauche par la mairie d’une secrétaire s’imposera, autant anticiper. C’est un enjeu de sécurité sanitaire, car la population de Dieulefit est âgée.

Le collectif citoyen a fait réaliser une banderole : on fait ce qu’on peut !

« A Dieulefit, il fait bon vivre. Recherchons médecins en urgence » collectif citoyen

La mairie doit organiser une campagne attractive en direction des médecins et des jeunes sortant des facs de médecine et se préoccuper de l’embauche de leur compagne : de nombreux médecins refusent le milieu rural ne trouvant pas de place pour leur épouse. 

Nous ne sommes pas tenus au courant du devenir de la maison médicale actuelle qui peut être dans l’immédiat un espace santé très convenable, et fonctionner immédiatement si un médecin se présente. Cette solution est-elle explorée ?

La maison de santé prévue pour 2027, fait l’objet de négociation avec les professionnels de santé. Si d’aventure on trouve le budget nécessaire pour une construction, compte tenu des difficultés financières actuelles, il faut néanmoins se mobiliser pour trouver des solutions immédiates. L’option de création d’un centre de santé avec des médecins salariés doit également être explorée.

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Hommage à Bernard Delpal

« Je l’ai connu à l’âge de 20 ans et nous avons parcouru le territoire ensemble. Quand il a découvert Dieulefit, ce fut un coup de cœur, une émotion extraordinaire face à l’histoire insolite qui est celle de ce pays qui nous a accueillis et qui est devenu sa passion. Il a travaillé avec acharnement pour sortir Dieulefit de l’anonymat et faire connaitre à la France entière ce courage des habitants unis pour accueillir collectivement et lutter contre l’envahisseur.
Merci à lui et à PMH qui continue le travail entrepris » Mariette Cuvellie
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Le collectif citoyen s’associe à cet hommage présenté par PMH et vous invite à y participer


Message de PMH

« Et nous serions très heureux de partager ces moments d’échanges avec vous.

Bernard a été le créateur, la référence historique, l’animateur, en un mot l’âme de l’association  PMH pendant 15 ans.

Nous honorerons sa mémoire en nous attachant à montrer en quoi Bernard, avec PMH, a fait émerger et rayonner des pans entiers de l’Histoire et des Mémoires du Pays de Dieulefit, tant historiques que sociaux, culturels ou économiques. »

Lors de cet hommage, un diaporama déclinant cinq thèmes liés aux événements organisés par PMH (Santé/ Éducation et transmission / Résistance civile / Artistes réfugiés et locaux / De l’artisanat à l’industrie) sera diffusé et pourra donner lieu à des échanges autour des témoignages portés.

Comptant sur votre présence,

Bien cordialement,

Brigitte BATONNIER Présidente de l’association PMH

Patrimoine, Mémoire et Histoire du Pays de Dieulefit     

pmh@memoires-histoire.org           Site Web:     www.memoires-histoire.org 

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Adieu Michelle Rivasi

C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons le décès de notre amie, Michèle Rivasi. Elle nous a quittés le 29 novembre 2023 à Bruxelles, à l’âge de 70 ans

Michèle Rivasi était une figure emblématique de l’écologie en France et en Europe. Députée européenne depuis 2009, membre d’Europe Écologie Les Verts (EÉLV), elle a consacré sa vie à la défense de l’environnement et à la promotion d’une société plus juste et durable.

Elle nous manque



Elle a été députée de la Drôme de 1997 à 2002, puis vice-présidente du conseil général de la Drôme et adjointe au maire de Valence de 2008 à 2009. Cofondatrice et première présidente de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) en 1986, une association créée après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, Michèle Rivasi a toujours été à l’avant-garde des questions environnementales.

Son engagement militant et associatif s’est aussi traduit par sa vice-présidence du Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) et par sa direction de Greenpeace France (2003-2004).

Nous perdons aujourd’hui une grande militante, une femme de conviction et une amie dévouée. Son héritage perdurera à travers son travail acharné et son dévouement à la cause environnementale.

Nos pensées vont à sa famille, à ses amis et à tous ceux qui ont eu la chance de la connaître et de travailler avec elle.

En hommage à Michèle Rivasi, nous continuerons à porter haut et fort les valeurs qu’elle a défendues tout au long de sa vie.

Les personnes qui le souhaitent pourront venir nous rejoindre demain, jeudi 30 novembre, à 18h30 devant la permanence de Michèle sur le Champs-de-Mars. Vous pouvez laisser dès ce soir des fleurs ou un petit mot devant sa permanence. 

EELV – Les Ecologistes – et tous ses amis

Sommaire :Hommage à Michèle Rivasi samedi 9 dec 16h à la Halle
Nous sommes profondément attristé·es de partager la nouvelle du décès de Michèle Rivasi, Eurodéputée de la Drôme écologiste engagée. C’est avec une grande tristesse que nous disons au revoir à une figure politique inspirante, dévouée à de nombreuses causes et combats écologistes.
Pour information, l’accès à l’église sera réservé à la famille et aux proches. Le rendez-vous à 16 heures aux Halles est public et collectif, destiné au plus grand nombre.
 Un hommage politique, amical et militant sera rendu le 16 décembre à Michèle Rivasi à Marseille, sa ville de cœur après la Drôme bien sûr.
Il aura lieu à 16h au👉Palais du Pharo 58 Bd Charles Livon, 13007 Marseille.

Message de la Crirade

C’est la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 1986 et la manière dont la désinformation s’est organisée au plus haut niveau de l’État en France qui l’ont amenée à porter fermement une parole scientifique contradictoire et indépendante dans les médias dès juin 1986. Ses interventions dans l’émission de Michel Polac « Droit de réponse » où elle a appelé à la création d’un laboratoire indépendant de mesure de la radioactivité dans notre pays ont été déterminantes. C’est grâce aux dons reçus que le laboratoire de la CRIIRAD a été créé.

Infatigable militante, éprise de Vérité, Michèle aura marqué les premières années de la CRIIRAD par sa générosité, sa disponibilité amicale, son acharnement, contre vents et marées, à faire établir la réalité scientifique. Femme de cœur, c’est à Bruxelles qu’elle continuait son combat au service de la santé humaine. C’est à Bruxelles qu’en femme vivante, debout, son cœur s’est arrêté.

Aujourd’hui, nous la pleurons.

L’équipe de la CRIIRAD adresse toutes ses pensées et ses sincères condoléances à ses proches.

Message de la communauté Arménienne

Disparue à 70 ans ce mercredi, l’eurodéputée écologiste drômoise Michèle Rivasi était connue pour son engagement en faveur de l’écologie politique, pour avoir créé la CRIIRAD en 1986 au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl ou encore pour avoir dénoncé le lobby pharmaceutique en Europe. De façon moins médiatisée, c’était aussi une « infatigable défenseuse de la communauté arménienne ». C’est par ces mots que le Comité de défense de la cause arménienne à Valence lui rend hommage. Quand elle était députée de la Drôme à la fin des années 90, elle a fait partie de ceux qui ont poussé pour que la France reconnaisse le génocide arménien

Messages

Je m incline devant la mémoire de Michéle Rivasi je salue son combat une femme d exception qui manqueras au combat écologique. ma pensée vous accompagne Yann Cartier

C’est également avec une profonde tristesse que j’ai appris hier soir sur France Soir le décès de Michèle Rivasi. Je ne la connaissais pas personnellement mais j’appréciais vraiment cette dame

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Adieu Bernard Delpal

AUREVOIR BERNARD

Bernard Delpal, l’historien, l’élu, l’ami, est décédé lundi 27 novembre à l’hôpital de Valence où il venait d’être opéré. 
Il était notre ami, notre compagnon de lutte, et il aura œuvré jusqu’au bout pour défendre et protéger les valeurs de notre pays. 
Bernard a été un grand animateur de la vie intellectuelle de Dieulefit et, pour nous, un intervenant et un soutien indéfectible de la démocratie.
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La cérémonie

Dannie DELPAL, son épouseElisa et Sébastien, ses enfantsAxel, son gendre Ornella, Antonin, Sasha et Milo, ses petits-enfants
ont la profonde tristesse de vous faire part du décès de
Bernard DELPAL, leur mari, père et grand-père adoré
La cérémonie civile se tiendra le  Samedi 02 Décembre 2023 de  09h30 à 10H30 à la  Chambre funéraire de LYON

177 avenue Berthelot 69007 LYON
Elle sera suivie d’un moment de partage auquel la famille vous convie dans la salle de convivialité de 10h30 à 12H.
Si vous voulez lui rendre hommage, merci de partager un témoignage, un souvenir ou une photo à ladresse elisadelpal26@gmail.com
La famille en fera un livre souvenir.

Message de la municipalité

« Il fut Engagé longtemps dans l’association Patrimoine Mémoire Histoire, il rejoint l’équipe Dieulefit Ensemble lors des dernières élections municipales. Élu en 2020 au conseil municipal et vice-président de la Communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux, chargé de la communication, il nous a marqué par son caractère et sa volonté farouche de promouvoir la participation citoyenne et la transparence des actions des élus. Il a notamment défendu ardemment le dossier de la construction des archives municipales et celui de la sauvegarde et de la restauration du patrimoine historique lors de l’incendie de l’église St Roch de Dieulefit. Son courage pour affronter sa maladie force le respect. 

Nous avons une pensée émue pour son épouse Dannie et pour ses enfants et petits enfants. »

Son investissement citoyen

Professeur d’histoire contemporaine, membre de l’Institut d’histoire du christianisme (Université Jean Moulin, Lyon III) et chercheur au LAHRA, UMR 5190 du CNRS. Il enseigne à l’Université de Genève et l’Université Laval à Québec 

A Dieulefit nul n’est étranger: Désobéir et résister pour protéger et sauver pendant les années difficiles de la guerre 1939-1945

Dans une premiere partie, Bernard Delpal raconte l’action de resistance au nazisme et l’accueil des refugies tel qu’il s’est peu a peu organise a Dieulefit, notamment avec la constitution de plusieurs reseaux : le reseau scolaire, le reseau de la sante, le reseau des detenteurs d’autorite ou en charge de services publics et le reseau confessionnel ou politique. L’action méritoire de Marguerite Soubeyran, de Catherine Krafft et de Jeanne Barnier, parmi bien d’autres, est soulignée

L’album de Beauvallon : Fondation et période historique de l’école (1929-1945)

Entre paroisse et commune – Les catholiques de la Drôme au milieu du XIXe siècle

Religion et enfermements: XVIIe-XXe siècles

Olivier FaureBernard Delpal Presses universitaires de Rennes, 2005 – 240 pages

Après avoir démontré avec raison que le grand enfermement évoqué par Michel Foucault n’avait pas existé, les historiens ont quelque peu négligé d’étudier le fantastique développement des prisons, hôpitaux, asiles, pensionnats et séminaires qui couvrent l’Occident chrétien entre le XVIe et le milieu du XXe siècle. Ce livre voudrait d’abord attirer l’attention sur l’importance et la signification historique de ce phénomène. En abordant la question des enfermements, contraints ou volontaires, par l’angle de la religion chrétienne, l’ouvrage veut suggérer, qu’au delà des évidentes différences, il existe bien une matrice 

Et son investissement comme militant de la cité aux cotés du Collectif Citoyen

Au revoir Bernard et merci

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Vivre et vieillir à domicile

Le p’tit journal du Collectif Citoyen du Pays de Dieulefit

Vivre et vieillir à domicile : décret du 13 juillet 2023 

Nous sommes nombreux à rêver de cette option : rester chez soi le plus longtemps possible ! Le gouvernement a publié ses orientations pour les années à venir, regroupant tous les services existants sous le signe SAD : service d’autonomie à domicile. Ils peuvent devenir centre de ressource territorial

« Il concourt à l’objectif de soutien à domicile et à la préservation de l’autonomie de la personne accompagnée. Il lui permet d’y vivre dignement tout en lui garantissant, dans le cadre de ses missions, des conditions de sécurité́ et de qualité́ de la réponse apportée à ses besoins et à ses attentes. »

Définition des publics des services autonomie à domicile :


1° De personnes âgées de 60 ans et plus en perte d’autonomie ou malades ;
2° De personnes présentant un handicap sans critère d’âge
3° De personnes de moins de soixante ans, atteintes des pathologies chroniques ou les personnes présentant une affection

« Le principe de la liberté́ de choix du service autonomie à domicile pour les personnes est rappelé́. » 

Prévention :

 La prévention est au centre du projet et de nouvelles professions ont appelées à intervenir : le département, le territoire accordent une large place à l’idée de prendre soin de soi, au quotidien. Activités physiques et intellectuelles, alimentation de qualité, lien social, telles sont les recettes de la prévention.

« Le Service d’autonomie à domicile repère les risques d’aggravation de la perte d’autonomie : risques de chute, dénutrition… il propose une réponse adaptée aux fragilités en interne ou avec des partenaires extérieurs à participer au maintien et au développement du lien social de la personne accompagnée. » 

Le département met en place des actions :

 Sport sur ordonnance pour les personnes atteintes de maladies chroniques (comité d’éducation physique), D-marche pour augmenter son nombre de pas au quotidien( ADAL à la découverte de l’âge libre)Mobil sport avec un camion qui se déplace et vous accompagne en milieu rural, camion cuisine qui vient proposer des ateliers dédiés aux séniors en précarité

Sur le territoire,

C’est le groupe de réflexion des séniors qui, dans une démarche collective et collaborative a proposé des actions sportives, culturelles et intergénérationnelles.

Vous trouverez la liste de ces actions sur notre site internet http://collectifcitoyen.org/?p=3225

Toutes ces actions donnent lieu à des créations d’emploi ce qui est une bonne chose dans le contexte actuel. Surtout les services d’aide à domicile sont autorisés à en créer.

Prévention et logement : 

une manière de se prémunir de la dépendance est de rendre son logement confortable et adapté au vieillissement : en Drome le département vous accompagne avec l‘association SOLIHA spécialisée dans l’amélioration de l’habitat. Contact 04 75 79 04 01

Mais quand tout va bien, l’âge avançant les problèmes pointent leur nez et nous alertent 

Déceler la personne qui se retrouve en difficulté est déjà un problème à résoudre. Cela dépend essentiellement de la qualité relationnelle et de l’entourage. Si cette personne est encore active, participe aux activités, est dans un réseau relationnel fort, il n’y aura aucune difficulté à percevoir une fragilité et lui venir en aide. 

A l’inverse une personne isolée sera contrainte le plus souvent à trouver seule une solution.

« L’article 2 du décret précise que les services autonomie à domicile « contribuent au repérage des fragilités de la personne accompagnée », notamment lorsqu’ils interviennent au titre du nouveau temps (2h) consacré au lien social (à partir du 1er janvier 2024) ». C’est une donnée essentielle du projet d’autonomie à domicile dont nous espérons la mise en place sur notre canton !

La première difficulté est de savoir ou frapper pour obtenir les aides indispensables

Le CCAS

Crée en 1953, ils sont chargés de l‘aide sociale des communes. Les centres communaux d’action sociale (CCAS) sont des établissements publics dont le rôle principal est d’orienter, recevoir et conseiller le public sur les démarches à effectuer dans le domaine social.

Présidé par le maire de la commune, le CCAS travaille en équipe avec des partenaires issus des acteurs du vieillissement. Ils peuvent orienter les personnes en difficulté vers le mode de soutien qui correspond aux difficultés repérées. Ils vous conseillent sur L’APA qui permet de rester à domicile en bénéficiant de l’aide d’un proche aidant ou d’un professionnel de l’aide à domicile. Tout le monde y a droit, après une visite afin d’évaluer les ressources de la personne accompagnée et son état de santé. L’ASH aide à financer l’hébergement de la personne âgée dans un établissement dédié. Ils vous orientent vers les partenaires du bien vieillir et vous aident dans la rédaction de formulaires, et peuvent aussi vous apporter quelques aides financières en cas de graves difficultés. 

Contacts 04 75 46 96 95

La nouvelle circulaire précise les prestations d’aide et d’accompagnement, les prestations de soins et les prestations d’établissement sans soins.

Un principe pour une efficacité maximale : la coordination

C’est une demande forte des associations. A Dieulefit l’association familiale possède déjà deux postes de coordination et l’extension à tous les services d’autonomie à domicile est une bonne chose. L’aide et le soin sont à penser globalement. Lorsque le service propose des prestations d’aide et de soin, le gestionnaire met en place les conditions d’un fonctionnement intégré́. Celui-ci vise à un accompagnement global qui repose sur la coordination des activités d’aide et de soins et sur la mise en place d’outils communs. 

Lorsque le service propose uniquement des prestations d’aide, le gestionnaire s’assure de la bonne articulation des interventions avec les partenaires extérieurs.
« Le fonctionnement intégré́ de ces deux activités et la désignation d’une personne chargée de la coordination des prestations d’aide et de soins, afin de garantir la cohérence des interventions… Le responsable de la coordination : personne, désignée par le responsable du service, pour assurer la coordination des activités d’aide et de soins, peut être un ou plusieurs encadrants séparément ou en binôme, ou par une tierce personne, rôle d’interlocuteur privilégié́ auprès de la personne accompagnée. » 

Bien accueillir : une notion importante

Le rôle du coordinateur est d’abord d’analyser les besoins de la personne accompagnée. Lors d’une demande de prestation, uneévaluation globale au domicile par le coordinateur est organisée, en présence des personnes de son choix ou du représentant légal ou de la personne chargée de la mesure de protection. Il est tenu compte des plans d’aide ou de compensation déjà̀ élaborés (APA, prestations handicap) ou définis à la demande des financeurs (CD, caisse de retraite, assurances, mutuelles, etc.) 

Pour une demande de soin : L’évaluation est réalisée sur la base de la prescription médicale

L’information et le consentement de la personne : 

« Lors de son accueil, présentation et remise du livret d’accueil, charte des droits et libertés de la personne accueillie et règlement de fonctionnement du service. La personne accompagnée est encouragée à designer une personne de confiance afin de l’assister et de l’accompagner dans son parcours. Le projet d’accompagnement personnalisé est co-construit par la personne accompagnée, avec l’appui des aidants ou de la personne de confiance, et de son interlocuteur privilégié́ au sein du service, en associant l’équipe pluri-professionnelle du SAD. La personne accompagnée est informée de l’identité́ des intervenants, qui sont en nombre limité. »

  • Remise du livret d’accueil, 
  • Charte des droits et libertés de la personne accueillie 
  • Règlement de fonctionnement du service. 
  • La personne accompagnée est encouragée à designer une personne de confiance afin de l’assister et de l’accompagner dans son parcours. 
  • Il est remis un livret d’accueil unique (pour l’aide et le soins) 

Le suivi des interventions 

Le responsable du service d’autonomie à domicile met en place un dispositif de suivi individualisé des interventions en accord avec la personne accompagnée. Il tient à jour l’historique des interventions, possible recours à un logiciel de télégestion.

Les acteurs du soin

Le coordinateur est une personne essentielle du projet et les objectifs sont précisés par la circulaire du 13 Juillet 2023

La coordination permet :

  • Une évaluation globale des besoins d’aide et de soins et attentes de la PA ; 
  • Le repérage des situations à risque de perte d’autonomie ; 
  • Une réponse rapide, cohérente et globale aux besoins en aide et en soins de la personne ; 
  • Un interlocuteur privilégié́ pour les prestations d’aide et de soins 
  • La complémentarité́ des interventions  
  • Un suivi pluridisciplinaire tout au long de son accompagnement 
  • Le développement d’une culture commune entre les professionnels de l’aide et du soin ; 
  • D’organiser la continuité́ et la fluidité́ des parcours. 
  • L’organisation des réunions de coordination ou autres temps d’échange ; 
  • Les formations / actions pour l’acculturation des équipes et la définition d’objectifs communs 
  • Les outils permettant le partage des informations nécessaires au suivi médico-social de la personne accompagnée 
  • Le service bénéficie de la dotation de coordination pour le fonctionnement intégré́ du service : interventions pluridisciplinaires ou en binôme, réunions d’équipe, systèmes d’informations, fonction de responsable de la coordination … 

 Le ou les professionnels responsables de la coordination au sein du service et leurs missions ; 

Les fonctions du responsable de la coordination 

Le responsable du service désigne un ou plusieurs responsables de la coordination de l’aide et du soin chargé du suivi de la réalisation des prestations. Il organise les interventions en binôme lorsqu’elles sont nécessaires, veille à la réalisation des interventions d’aide ou de soins de manière complémentaire. 

Il exerce le rôle d’interlocuteur privilégié́ pour la personne accompagnée, fait l’interface avec les intervenants. Cette fonction peut être assurée par un intervenant sous la responsabilité́ du responsable de la coordination. 

Les professionnels 

  • Les infirmiers : ils assurent la liaison avec les autres auxiliaires médicaux. Ils sont, dans la mesure du possible, salariés par le gestionnaire ; 
  • Les aides de soin qui réalisent les soins de base et relationnels et concourent à l’accomplissement des actes essentiels de la vie correspondant à leur qualification
  • Les professionnels de santé : si besoin des pédicures -podologues, des ergothérapeutes, des psychologues, des masseurs- kinésithérapeutes, des diététiciens, des orthophonistes et des psychomotriciens. 

Les outils de la coordination 

Un logiciel (dossier usager informatisé) pour gérer les activités d’aide et de soins, gérer les données utiles à l’information, à l’organisation du travail et à la coordination des intervenants.
Une grille d’évaluation globale, commune pour les besoins d’aide et de soins 
Un outil de liaison unique pour les interventions réalisées au domicile de la personne accompagnée.
Des locaux permettant aux services de se réunir pour organiser la coordination des prestations. 

L’organisation de la réponse aux besoins de soins par un service ne proposant pas de prestations de soins 

Lorsque le service ne dispense pas lui-même de prestations de soins à domicile, le gestionnaire met à minima en relation avec un service autonomie à domicile dispensant des soins, avec un centre de santé infirmiers ou avec un infirmier libéral. Le libre choix du patient est respecté́.
Le gestionnaire peut conclure une convention avec un ou plusieurs professionnels susceptibles de répondre aux besoins de soins. 

L’accueil du public

L’accueil physique : nommé également accueil de jour, il est prévu dans des locaux dédies et adaptés à l’accueil du public : accueil physique de 2 demi-journées / semaine au minimum, à jours et heure fixes. C’est une demande forte des associations, à relier à notre demande de covoiturage et de véhicules mis au service des associations (pour des courses, visite au médecin ou encore accueil et lien social)

L’accueil dématérialisé́
– accueil téléphonique, assuré au mini 5 j/7, sur une plage horaire de 7 h/j 
– messagerie électronique spécifique au SAD 
– site internet :

Les services d’autonomie à domicile sur le territoire :

L’association familiale : allée des Rossignols 04 75 47 37 80

L’arbre vert 16 rue du Bourg 04 75 51 73 64

ADMR Bourdeaux : 04 75 53 37 60

ADMR la Bégude de Mazenc 06 62 75 06 44

Service d’aide à domicile : Pont de Barret ?????????

ADMR Cléon d’Andran : 04 75 90 44 25 

Le soutien aux aidants 

Le soutien des aidants consiste à valoriser leurs savoir-faire, repérer leurs fragilités et leurs difficultés, les informer et les orienter le cas échéant. Ce soutien est décrit dans le projet de service.
Le service peut proposer des actions de sensibilisation, d’information ou de soutien psychologique ou orienter les aidants vers d’autres acteurs du territoire. 

Ce soutien existe sur notre territoire 

Les partenariats extérieurs

Les interventions du service s’inscrivent dans une offre territoriale globale.

  • Articulation avec les équipes des établissements de santé
  • Suivi de l’offre de soins primaires ambulatoires, notamment le médecin traitant
  • Lien avec les autres établissement sociaux et médicaux sociaux, en charge des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.
    Établissement des partenariats formalisés avec les établissements sociaux et organismes financeurs, les dispositifs spécialisés dans l’accompagnement de la fin de vie
  • Lien avec les organismes proposant des actions de prévention, les dispositifs spécialisés dans les maladies neurodégénératives, les organismes de lutte contre l’isolement. 

Les actions de prévention de la maltraitance 

Mise en place des actions de sensibilisation et de formation relatives au développement de postures bien traitantes, au repérage, au signalement et au traitement des situations de maltraitance à destination des intervenants à domicile et des encadrants. 

Le gestionnaire propose des conditions de travail, d’organisation et de fonctionnement du service favorables aux pratiques bien traitantes et veille à limiter l’isolement professionnel des intervenants : temps collectifs et d’échanges professionnels, tutorat pour les nouveaux salariés. 

Il informe la personne accompagnée qu’elle peut faire appel à une personne qualifiée ainsi qu’au médiateur de la consommation (art L. 612-1 du code de la consommation). 

Le collectif citoyen travaille ce sujet avec les différents acteurs car c’est un enjeu fort de solidarité et de bienveillance au cœur de son projet : 47% des habitants ont plus de 60 ans 

Le débat : vous pouvez participer au débat et donner votre avis

Quelques remarques collectées :

– Les personnes en difficulté particulière et leurs aidants peuvent s’adresser au Centre Médico-Social (CMS) pour leur prise en charge ; le CCAS ou toute personne proche d’une personne en difficulté peut également faire un signalement auprès du CMS.

– L’invisibilité du centre médico-psychologique (CMP) dans le circuit de soins…

– La mise en place de l’hospitalisation à domicile (HAD) en sortie d’hôpital qui fait appel aux professionnels libéraux du territoire, l’hôpital en assurant la gestion et la coordination. 

– L’intervention possible du service de soins palliatifs à domicile…

– Comment faire en sorte que ce coordinateur voit le jour ? 

– Les personnes âgées seront-elles associées à l’évolution du projet d’autonomie à domicile puisque nous n’avons aucune connaissance des décisions prises ?

– Besoin urgent d’informer les personnes âgées : les numéros utiles de téléphone, la démarche à suivre localement…

A suivre

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Un toit c’est un droit

Logements des jeunes, logements en zones touristique, logements alternatifs, logements inoccupés : il faut ouvrir ces dossiers 

Nous avons vu sur les panneaux d’affichage locaux des messages de colère opposant touristes, habitants, immigrés ou dans divers villages proches, des propos virulents posés sur les résidences secondaires.
Derrière ces mots parfois violents et peu compatibles avec nos valeurs d‘accueil et de tolérance, il y a de vrais problèmes que nous devons traiter avec les élus, les habitants et tous les partenaires. Nous devons trouver des solutions pour les jeunes du territoire qui ne peuvent pas se loger.

Comment ? 

D’abord il faut mettre en place d’un groupe participatif de réflexion sur le sujet du logement ouvert à tous.

Analyser la place des logements dédiés aux logements touristiques, aux RB/NB

Dénoncer la multiplication d’espaces inhabités (club-med)  et mettre en place si besoin des procédures de réquisition

Collecter les expériences des jeunes du territoire pour comprendre leur réalité quotidienne

Gérer avec le même soin et le même respect, le logement des jeunes et des familles précarisées comme les logements touristiques : on a su créer des espaces dédiés aux activités touristiques (comme à Huttopia avec 120 logements dans un site exceptionnel qui fait rêver les habitants, espace loué aux investisseurs 1200€ environ PAR AN). On peut aussi trouver des solutions adaptées aux jeunes, aux habitants du territoire !

Il existe des solutions que nous devons explorer localement 

  • Création d’espaces dédiés à l’habitat temporaire financièrement accessibles : les logements temporaires locaux attribués aux campings de luxe coûtent plus de 1 SIMC par semaine en été et sont inaccessibles aux jeunes.
  •  Construction de logements HLM abordables et écologiques inaccessibles à la spéculation immobilière et aux résidences secondaires 
  • Création de logement en bail réel solidaire : les collectivités peuvent acheter des terrains, et dissocier le bâti du foncier. Les terrains acquis restent propriété des organismes foncier (HLM ou structures à but non lucratif). L’acquéreur rembourse son logement et verse une faible redevance d‘occupation pour le foncier. Le logement doit être sa résidence principale, l’accession comme la revente sont sous condition de revenu : un beau moyen de lutter contre la spéculation immobilière.
  • Lutte contre toute forme de discrimination : tenter de demander un logement sans présenter des revenus importants, des cautions multiples devient impossible. Une peau bronzée et nom à consonance étrangère rendent l’accès encore plus complexe. 
  • Créer des structures de cautions solidaires : il s’agit d’accompagner les habitants fragilisés, qui ne peuvent pas verser de caution compte tenu des faibles salaires : c’est leur permettre d’accéder au logement grâce à une caisse de solidarité dédiée au logement et abondée par les puissances publiques.
  • Refuser les expropriations sans relogement :  au pays des droits de l’homme laisser des familles dans la rue est un crime.
  • Répondez au questionnaire de la mairie de Dieulefit https://www.mairie-dieulefit.fr/

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441 morts au cours du premier trimestre

Le 14 juin des centaines de morts dorment au fond de la mer en Grèce.

Alors on ferme les yeux, on regarde ailleurs et on oublie.
Le fond des mers se couvre de sang

Adultes et enfants qui fuient la misère tremblent de peur dans leur petit bateau ne sachant jamais s’ils arriveront à bon port.

Des familles hébétées recherchent leurs survivants

Mais qu’est ce qui les fait fuir leur pays, quitter leur famille ?

C’est la misère

C’est le réchauffement climatique

C’est la guerre

A leur arrivée, on les maltraite, on les revoie, on construit des murs, on les parque

STOP

Pensons à eux à ceux qui dorment au fond de l’eau, et à ceux qui survivent tant bien que mal

Nous, citoyens de Dieulefit, accueillerons un jour, dans une maison accueillante, des enfants qui riront, joueront, des adultes qui s’intégreront comme l’ont fait nos anciens avec les juifs poursuivis par la guerre.

Soyons des justes !

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Assainissement : questions et réponses

Compte-rendu atelier Assainissement Non Collectif (ANC)du 3 octobre 2022

Connaitre le syndicat Intercommunal des eaux et de l’assainissement (SIEA)

Syndicat Intercommunal des Eaux et de l’Assainissement du Pays de Dieulefit Bourdeaux

Depuis 2005, la Communauté de communes du pays de Dieulefit/ Bourdeaux(CCDB), bénéficie d’un Service public d’assainissement non collectif (SPANC) au sein du Syndicat Intercommunal des eaux et de l’assainissement (SIEA) dont les 3 missions sont le diagnostic vente, le diagnostic de bon fonctionnement (tous les 10 ans), et la constitution de dossiers de réhabilitation

ConformitéRéhabilitation

Sur 2200 installations en Assainissement Non Collectif dans la CDDB, 80 % sont jugées plus ou moins conformes par l’Agence de l’eau plus de 800 sont classées A, 250 B et 770 C). 350 sont classées C+, c’est-à-dire qu’elles nécessitent un remplacement ou une réhabilitation du fait de leur impact néfaste sur la santé et/ou sur l’environnement.

Etude géologique

Les constructions ou réhabilitations des systèmes d’assainissement doivent être précédées d’une étude géologique (coût 400 à 800 €) dont l’objectif est de proposer 2 types de solutions agréées et adaptées à la configuration du terrain (superficie, pente, …) et à la nature du sol (plus ou moins imperméable à l’infiltration des effluents).

Les systèmes agréés

2 familles de systèmes ANC sont actuellement agréées : la fosse septique toutes eaux et les roseaux plantés. Les coûts oscillent entre 7000 et 12000 €. Les financements ne sont plus assurés par l’Agence de l’eau depuis 2020-2021 mais par l’ANAH, certaines caisses de retraite et le prêt à taux zéro qui sont tous soumis à condition de revenus. La solution alternative et/ou complémentaire serait de se regrouper par quartier pour obtenir des prix sur les études géologiques, les matériaux et les travaux.

Autres solutions ?

Une solution à la fois plus écologique et plus économique a été proposée par le Réseau Assainissement Ecologique (REA). 

Plus écologique car elle associe traitement des eaux vannes par toilettes sèches (TS) et traitement des eaux ménagères par filtres à broyats de bois (FBB). 

Plus économique car le coût d’une installation de TS oscille entre 1000 et 3000 €, et celui des FBB entre 1000 et 2000 €. Ces coûts peuvent être divisés par 3 en cas d’auto-construction. Le principal problème de cette solution est que si les TS sont reconnues par l’Etat depuis 2009, ce n’est pas encore le cas des Filtres à Broyat de Bois dont l’arrêté dérogatoire pour une expérimentation n’est même pas au point ! Par ailleurs, elle demande un investissement personnel plus important.

Contacts : SIEA, RAE et CC (Collectif Citoyen)

Le CC est prêt à accompagner toute demande collective concernant les systèmes agréés et le solutions alternatives

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Diagnostique SANTE

Démographie des professionnels de santé –

Le point sur la situation actuelle dans notre pays

– Les besoins

Recherches de Nicole Grenier Mérico Directrice d’un établissement mutualiste gérant des établissements de santé

Préliminaires

La population française est de 67,5 millions de personnes 

 Elle a progressé de +16 millions (+30,57 %) depuis 1972.

→ Pour 2050 les projections montrent une progression 

    de +1,7 millions (+3%) pour atteindre 69,2 millions 

DÉMOGRAPHIE DES MÉDECINS
ETAT DES LIEUX

1- Les effets délétères du numerus clausus

→ Mis en place en 1972, Il est passé de 8500/an à 5000/an entre 1985 et 2005 et il est descendu à moins de 4000 médecins /an entre 1992 et 2002.

→ En 50 ans on a formé en moyenne par an 20% de médecins en moins qu’en 1972, soit sur la période un déficit de 70 000 médecins.

→ Avec la hausse de la population (+30 %) l’écart pourrait même être évalué à un déficit de 170 000 médecins équivalent à 80 % de la population de médecins en activité en 2021 (214 000) 

→ L’arrivée de 30 000 médecins formés à l’étranger (multipliée par 2,4 pendant la période) a un peu limité la baisse de la densité 

2-Diminution continue du nombre de généralistes

→ En 2021, sont en activité 214 500 médecins dont 94 500 généralistes (44 % de l’ensemble) et 120 000 spécialistes (56 % de l’ensemble) 

→ Le nombre de généralistes continue à diminuer nettement depuis 2012 (- 5,6 %) et la densité encore plus (-8,4%), elle est passée de 153  à 140  pour 100 000 habitants en 2021.

→ 65% des généralistes et 48 % des spécialistes sont en libéral, activité cumulée pour plus d’ 1 sur 5  avec une activité salariée.

Une pyramide des âges préoccupante

→ La moyenne d’âge des médecins est de 49,3 ans, 

→ Cet âge a un peu baissé dans les 10 dernières années du fait du départ de générations nombreuses ante/ NC 

→ Mais  41% des médecins ont plus de 55 ans, 25% plus de 60 ans et 10% plus de 65 ans!

4-Une répartition géographique inégale

→ Cela va de 400 médecins pour 100 000 habitants en PACA, 385 en île de France à  251 en Picardie région la moins bien dotée soit un écart de près de -40%

→ La baisse de densité des généralistes affecte quasi l’ensemble des régions françaises, mais le déséquilibre se creuse (écart supérieur à 20% entre les mieux dotés et les moins dotés)

→ pour les spécialistes le rapport est même de 30%

5- La situation dans la Drôme : les Généralistes

→ 391 généralistes libéraux, une densité inférieure de 25% à la moyenne nationale qui est de 124,5/1000000 habitants

→ Baisse de 6 % entre 2010 et 2020 et de 3,1 % entre 2019 et 2020.

→ Age moyen proche de la moyenne nationale, avec une pyramide des âges défavorable : 57% ont plus de 50 ans, 38% 60 ans et plus, et 16%  65 ans et plus 

→ conséquence : 51% de la population de la Drôme est soumise à un risque démographique à 5 ans.

→ la Drôme fait partie des rares départements qui ont des communes dont la population est située à plus de 20 minutes d’un médecin généraliste (0,5% de la population du département)

5- La situation dans la Drôme ; les spécialistes

→ La densité des médecins spécialistes est inférieure de 4% à la moyenne Auvergne Rhône Alpes et de 20% à la moyenne nationale.

→ La densité totale des médecins est inférieure de 3% à la moyenne Auvergne Rhône Alpes et de 12% à la moyenne nationale.

→ En termes d’attractivité pour le corps médical la Drôme se situe à la 56eme place sur 106 départements

5- La situation du canton de Dieulefit/Marsanne 

→ 22 médecins généralistes exercent sur le canton pour 23633 habitants soit une densité de 93/100000 habitants, -25 % par rapport à la moyenne nationale (idem Drôme entière)

→ Ces médecins sont regroupés dans 7 des 47 communes du canton, donc pour 85% des communes, les habitants doivent se déplacer dans une autre commune pour consulter un généraliste.


                                                      DÉMOGRAPHIE DES MÉDECINS 
            PROJECTIONS DREES

Préliminaires

→ Le Numerus Clausus a été supprimé en 2021 et remplacé par l’Apertus Clausus (AC) qui affiche l’ambition d’objectifs quinquennaux de formation concertés dans le cadre d’une Conférence nationale des acteurs du monde de la santé, s’appuyant sur les propositions des acteurs locaux

Cependant :

→ Rien n’est annoncé concernant les moyens universitaires et pratiques  pour appliquer ces objectifs, il reste donc une limite : celle du nombre de places en fac.

→ La réforme de la première année de médecine avec un double parcours très inégalitaire pose question.

Donc des craintes légitimes quant à la concrétisation de l’ambition affichée…

1- Synthèse des modèles de projection retenus par la DREES jusqu’en 2050

→ Il faut 10 ans pour qu’une politique de formation des médecins commence à produire ses effets.

→ La DREES retient l’hypothèse d’une stagnation du nombre d’entrants (sorties de formation entre 9000 à 10000 places /an), comme de l’arrivée de médecins à diplômes étrangers) par rapport à 2021.

Sur ces bases elle projette

→ Une diminution des effectifs jusqu’en 2024, puis une augmentation légère pour retrouver le niveau actuel de 214500 médecins en 2030. 

→ Une augmentation  des effectifs ensuite, mais insuffisamment forte ( +1,5 % en moyenne/an) pour faire évoluer positivement la densité qui, continue à diminuer et ce sans même intégrer le facteur du vieillissement de la population.

Commentaires sur ces projections  DREES

→ Décennie 2020/2030

Sur cette décennie il est trop tard pour intervenir sur le quota de formation des médecins, ces niveaux de formation même relevés depuis 10 ans, restent encore inférieurs au nombre des départs et feront encore baisser la densité de 318 médecins pour 100 000 h à 307 d’ici 2030, soit -4%. Or le niveau actuel ne couvre déjà plus les besoins en ville ou à l’hôpital et ne garantit pas l’accès aux soins.

Les 10 années qui viennent risquent donc d’être très difficiles et cela appelle un plan d’urgence dont on ne voit aucun signe.

C’est la sécurité sanitaire qui est en cause

→ Décennie 2030/2040: 

– Les projections DREES ne permettent d’atteindre la même densité de 2004 (soit  345/100 000 habitants) qu’en 2040, même avec une forte présence des médecins à diplôme étrangers qui n’est pas acquise 

– Pour atteindre en 2040 la même densité que l’Allemagne (410/100 000h),  il faudrait former 13500 médecins /an pendant 10 ans à partir de la rentrée 2022 ou 15000 médecins par an pendant 10 ans si on ne tient pas compte des médecins à diplômes étrangers.

Cela sans intégrer les facteurs du vieillissement de la population, de l’aspiration des médecins à la réduction du temps de travail alliée à la féminisation de la profession.

Les inégalités de territoire sont réelles, les besoins hospitaliers ne sont pas satisfaits un rééquilibrage de la densité est absolument nécessaire  pour  faire coïncider la réalité des installations avec les besoins locaux

Mais Hormis l’évocation de possibles nouvelles incitations financières, la DREES n’en dit rien…

Question taboue ?

2 – Commentaires sur les projections  DREES

La nécessaire réforme des études et des spécialités, une question peu abordée par la DREES

→ Il faut corriger le déséquilibre entre nombre de généralistes et spécialistes formés  et, alors que 96 % des généralistes sont en secteur 1 et la grande majorité des spécialistes en secteur 2, la question  des dépassements d’honoraires doit être abordée. 

→ Du côté des spécialistes, il faut corriger le déficit de certaines spécialités : gynécologues, obstétriciens, anesthésistes réanimateurs, ophtalmologues, médecines d’urgence, médecins de prévention.

→ La démocratisation des études médicales est nécessaire or le mode de recrutement mis en place en 2021 ( avec un double parcours PASS et LAS) semble creuser encore plus les inégalités… 

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Rencontres citoyennes du pays de Dieulefit Bourdeaux Du 3 au 9 octobre 2022

Sale temps pour la planète et pour ses habitants 

Quel été ! chaleur, sécheresse, feux de forêt, biodiversité en chute libre, inflation, pauvreté, …

Le réchauffement climatique, la guerre en Ukraine se sont imposés dans tous les débats.
Chacun y va de sa solution, le mot sobriété est partout, avec en prime une culpabilisation des citoyens qui doivent impérativement faire des petits gestes quotidiens quand d’autres sabotent le climat sans vergogne : les golfs verdissent quand les jardins s’assèchent, les jets privés volent avec une empreinte carbone délirante, la pauvreté augmentent quand les super profits explosent ! Il faut compléter ce triste tableau par la dégradation exceptinnelle du système de santé dont nous étions si fiers !

L’échelle des actions n’est pas la bonne :

Éteindre le wifi, faire une diète énergétique (isolation des bâtiments ?), pauser la voiture (transports en commun ?), faire du vélo (Population âgée ?), acheter une voiture électrique (budget ?), ou faire pipi dans son jardin, … sont des solutions plus efficaces en termes de communication qu’en baisse de CO2. 

Même si elles ne sont pas négligeables, les petites solutions sont anxiogènes et contreproductives et déresponsabilisent les structures collectives qui doivent organiser des changements importants.

Nous sommes face à une crise climatique et énergétique, sociale d’ampleur et les solutions doivent être à la hauteur des enjeux. 

Aussi, nous devons participer au débat et proposer des solutions adaptées aux réalité locales avec comme exigence un partage équitable des efforts. 

Ce sera la tâche des ateliers citoyens que nous organisons pendant une semaine de réflexion collective, afin de dessiner une convention citoyenne locale pour le climat et la justice sociale.

Nous invitons les élus à participer à ces ateliers, à entendre vos propositions qui feront l’objet d’une campagne d’information publique. 
Si vous rêvez les laisser une belle planète à vos enfants, c’est maintenant qu’il faut mettre l’ouvrage sur l’établi. On compte sur vous !

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Santé : urgence a Dieulefit

Le collectif citoyen se préoccupe de la santé

Nous avions la chance de bénéficier d’un secteur santé fort et porteur d’emploi

Médecine de ville bien structurée, pôle Dieulefit santé, hôpital, Ehpad à l’hôpital, aux échirous, Kinés, ostéopathes, laboratoire, infirmières, aides soignants…

Le sujet de la santé est devenu un sujet préoccupant

L’annonce de la suppression des 12 lits de soins de l’hopital de Dieulefit pose problème : les populations malades devront se rendre à Montélimar et leur famille prendre la voiture pour les rejoindre.

Des médecins annoncent un départ en retraite imminents

Le pôle cardiologique de dieulefit santé tant apprécié déménagerait à Montelimar

La population de Dieulefit vieillit et les outils dédiés à la santé seront en diminution !

Le sujet de la santé est l’un des premiers à traiter sur la commune

Tout se passe comme si la santé n’était pas notre préoccupation première : les communes et communautés de commune ne sont pas consultées sur des choix qui sont faits par des administratifs qui ne connaissent rien aux réalités locales.

Surtout, l’information est manquante : les populations découvrent une à une des décisions prises, les modifications des secteurs de santé sans en être informés, sans pouvoir agir ni exprimer la moindre attente !

La mairie a organisé une manifestation et a annoncé la création d’une maison de santé.

Nous demandons

Que ce dossier de la santé sur Dieulefit soit mis à l’étude rapidement, en associant les habitants qui sont les premiers concernés, les professionnels de santé, les élus, l’agence régionale de santé et ce dans la plus totale transparence.

-Le maintien des lits de soins à l’hopital de dieulefit est la première exigence qui doit être posée

-La construction rapide d’un centre de santé.

– Les soins pour les personnes fragilisées doivent faire l’objet d’une réflexion globale en institution comme à domicile

-Toutes les propositions innovantes doivent être entendues : médecine avancée, nouvelle formation d’infirmières spécialisées qui allégeront la tâche des médecins…

A nous de protéger nos acquis et de ne pas céder devant les injonctions de l’hôpital de Montélimar ou de l’agence régionale de santé !

Une pétition est à votre disposition en mairie.

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Citoyenne pas potiche !

Le livre de mariette CUVELLIER

Préface de Coline Serreau

Depuis 19 ans Mariette Cuvellier anime le Collectif Citoyen du pays de Dieulefit. Elle a fait une pose pour consigner ses impressions dans un livre qui est actuellement diffusé et que vous trouverez dès que possible dans les librairies locales ou sur Internet.

Ces amis,

Je vous écris ce livre, pensé comme un long courrier qui vous est adressé, car j’aime par-dessus tout dialoguer avec mes concitoyens, partageant avec eux ma passion de l’égalité, du partage, de la solidarité, et mes rêves d’un monde meilleur à offrir à nos enfants. 

Ne soyez pas inquiets, je n’ai pas la prétention de vous dire ce qu’il faut penser, je laisse cette tâche aux maîtres à penser qui nous décrivent le monde à longueur de communiqués et d’antenne. Je souhaite seulement livrer le regard d’une citoyenne ordinaire, grand-mère et fière de l’être, sur notre démocratie bien malmenée par les « premiers de cordée » auxquels nous avons confié la lourde responsabilité de construire ce monde.

Nous étions nombreux à imaginer un autre monde ! Nous le désirions égalitaire, avec une place pour tous, un logement digne et la fin des morts de froid dans notre pays développé. Nous espérions que les gouvernants sauraient entendre les cris des habitants en « gilets jaunes » qui nous ont raconté, dans le froid des ronds-points, l’angoisse de fins de mois difficiles et leur désir de vivre dignement. Nous attendions des mesures de corrections fortes plutôt que des ricanements cyniques à l’encontre de ceux qui galèrent et regardent les plus aisés s’enrichir d’année en année au point de posséder beaucoup plus qu’ils ont de besoins. Nous voulions que tous les enfants aient les mêmes chances d’obtenir une place honorable, et l’ascenseur social s’est grippé sans qu’on trouve les lubrifiants nécessaires pour le remettre en marche : les meilleures places sont réservées à ceux qui n’ont connu ni les difficultés quotidiennes, ni les parents au chômage, ni la misère. 

Surtout, nous voulions laisser à nos enfants une planète propre, une terre respectée qu’on ne gave pas de CO2 et sur laquelle ils pourront vivre, respirer, sans regarder fondre les glaciers ni brûler les forêts qui les protègent. 

Je suis inquiète et je voulais vous faire partager mes inquiétudes qui furent le moteur d’un investissement citoyen qui commença en 1968 et n’eut pas de fin à ce jour.

Aussi, je vous invite à découvrir ces projets que nous avons construits à plusieurs mains sans attendre que nos édiles mettent l’ouvrage sur l’établi : 

Nos actions pour une école de la réussite, construisant en équipe une pédagogie nouvelle dans laquelle les mots clés sont l’ouverture sur le monde, l’apprentissage actif, la culture, l’accès à la parole…nous avons consacré du temps aux combats syndicaux pour améliorer les conditions de vie des enfants, les effectifs, l’espace, et la formation des enseignants.

Nous avons mis en place le soutien scolaire dédié pour les enfants en difficulté, les actions autour des valeurs citoyennes qui sont le ciment de notre société.

Nous fûmes les pionniers en matière d’accompagnement des personnes en difficulté face au numérique leur offrant un espace Internet équipé et la formation nécessaire. Nous avons créé des jardins solidaires, les rencontres citoyennes pour réfléchir ensemble le monde de demain, nous avons imposé un aménagement du territoire respectueux des habitants, et tant d‘autres actions qui nous ont permis de faire notre part dans la construction de la cité.

Surtout, nous avons forcé les portes trop souvent fermées aux citoyens qui veulent se mêler de ce qui les regarde, nous sommes entrés dans les espaces de démocratie participative qui s’offraient à nous et nous y avons appris d’autres manières de changer le monde ensemble. La tâche fut rude, mais nous sommes désormais convaincus que notre démocratie se portera mieux quand les citoyens travailleront de concert avec les élus pour construire la cité et protéger nos biens communs. Nous pouvons, nous aussi, dessiner les contours « des jours heureux » comme le fit le Conseil national de la Résistance.

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Devenez ambassadeurs de la céramique

Chers habitants et habitantes du territoire, 

Vous avez la chance de vivre sur un territoire riche d’une histoire et d’un patrimoine potier mais également dotée d’une belle création contemporaine grâce aux nombreux céramistes installés sur notre communauté de communes.  Ce renouveau de la céramique est en grande partie dû à notre centre de formation céramique, formation reconnue nationalement. 

Afin de mieux faire connaître cette richesse à vos proches, à vos amis, à des touristes, je vous propose de devenir des ambassadeurs de la céramique. 
Et je vous propose une journée de formation à la Maison de la Céramique pour mieux connaître ce patrimoine, cette histoire, notre structure, nos formations ainsi que les céramistes du territoire :

Le mercredi 2 avril de 10h à 17h 

J’espère que vous serez nombreux à accepter cette invitation. 

En attendant vos retours, je vous souhaite une belle fin de journée, 

Bien cordialement, 

-- 
Nadège LOCATELLI
Directrice							
Maison de la Céramique 
du Pays de Dieulefit
Tél. : 04 75 50 20 98
Ligne directe : 04 75 50 50 83
www.maisondelaceramique.fr
www.facebook.com/MaisondelaCeramiqueduPaysdeDieulefit/
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Bensaïd propriétaire de Réjaubert à Dieulefit mis en examen

L’histoire du domaine de Réjaubert à Dieulefit est un récit s’étendant sur trois siècles. Initialement créé par la famille Morin, le domaine tire son nom du toponyme « Rieu de Jaubert », représentant le ruisseau de Jaubert. La première mention datant de 1660 atteste de l’acquisition d’une terre par Jean Morin.

Au fil des années, le domaine reste à vocation agricole, mais en 1890, Théodore François Morin, sans héritier direct, lègue le domaine à son neveu Théodore Morin. Celui-ci entreprend une transformation majeure, faisant du domaine rustique un magnifique parc dauphinois, avec la construction du château en 1890.

Le domaine connaît des événements marquants, notamment le vol historique en avion de Roger Morin en 1911, et l’installation de l’armée américaine en août 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale. En décembre 1946, le domaine est cédé à l’œuvre des Villages d’enfants « Rhône-Alpes », devenant un établissement accueillant des enfants malades

C’est la société Docte Gestio qui s’est portée acquéreur du domaine de 30 hectares.

Il s’agit d’une société immobilière basée à Paris. Elle gère déjà une cinquantaine d’hôtels, de résidences, en France, mais aussi des établissements pour personnes âgées et des organismes de santé.

En ce temps là, la mairie de Dieulefit s’est réjouit de ce rachat, une bonne nouvelle pour l’économie et le tourisme dans le village. Elle espérait le développement d’activités pas uniquement saisonnières : on évoquait l’idée d’une résidence pour seniors ou d’un complexe dédié aux soins.

Le prix de la vente est restée confidentiel. Le Club Med avait fixé un prix de départ de 15 millions d’euros; puis avait été évoqué le chiffre de 9 millions. On serait bien en dessous aujourd’hui. ( Moins de 3 millions selon les documents retrouvés…)

Les pratiques douteuses du groupe Avec, ténor de la santé et de la dépendance

Fondateur du groupe Avec, Bensaïd dont le slogan était d’«aider le plus grand nombre à vivre en bonne santé, le plus longtemps possible», en accompagnant chaque année «1 million de personnes à chaque étape de leur vie». De la maternité à l’Ehpad et aux soins à domicile (dans une quarantaine de départements), en passant par des cliniques, hôtels, résidences de vacances ou thermes, Avec (anciennement Doctegestio et Amapa) exploite plus de 400 établissements différents et emploie 12.000 personnes.

Cet ensemble tentaculaire a été bâti en vingt ans grâce à une multitude de reprises de structures déficitaires, voire en liquidation judiciaire au tribunal de commerce.

Le fondateur du groupe, Bernard Bensaid, a convaincu avec des arguments simples : la préservation des emplois assortie d’une mutualisation des moyens (RH, communication, achats…) et d’une numérisation (gestion des dossiers médicaux, prise de rendez-vous…) pour faire des économies.

Une campagne d’acquisitions qui a permis au groupe d’annoncer un chiffre d’affaires de 660 millions d’euros en 2021, multiplié par quatre en six ans, ce qui le positionne comme le plus petit des dix plus gros acteurs de la santé et de la dépendance, derrière Ramsay Santé, Korian, Elsan, Orpea et autres.

Aujourd’hui il est mis en examen

Bernard Bensaid est interdit de diriger un établissement de santé..

Il serait peut être temps de réquisitionner ces lieux magnifiques et d’en faire un centre de médecine innovant.

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Une maison accueillante pour l’accueil, l’aide, la tolérance. On participe !

Ils nous ont donné l’exemple et l’association passerelle a pris la suite en créant une maison accueillante pour loger ces personnes en détresse, les orienter, les former au français, les accompagner vers les structures administratives, leur apporter tout le soutien dont elles ont besoin.

Si chaque village s’investit de cette manière , plus aucune enfant ne dormira dans la rue !

330 000 personnes dorment dans la rue en France,

environne 500 morts de froid chaque année

Le collectif citoyen met sa pierre à l‘édifices en réalisant une collecte pour ce projet et acheter des parts dans la SCI coopérative « Coop Lucette ». Déjà 150 000 euros collectés pour l’achat , la restauration de cette maison situés au bout de la rue des Reymonds.

Participez !

Versez par chèque la somme de votre choix avec l’intitulé « Collectif citoyen ».

Tous les versements groupés donneront lieu à l’achat de parts dans la société coopérative » COOP Lucette« 

On compte sur votre solidarité !

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La 5G contre la SANTE

L’ANSES (Agence Nationale de la Sécuristé sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) se préoccupe de la santé des habitants. 

Comme pour toute innovation, les responsables sont très précautionneux et estiment « qu’en l’état des connaissances, l’Agence estime peu probable que le déploiement de la 5G entraine de nouveaux risques pour la santé. »

D’autre se montrent plus inquiets : Le CIRC (centre inter de recherche sur le cancer) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé́ en 2011 les champs électromagnétiques de radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme (groupe 2B) », sur la base d’un risque accru de gliome (cancer du cerveau). ».

Il est rappelé que le cerveau des enfants est plus fragile et l’expérience d’antennes posées sur le toit d’écoles a sans doute été la cause de gliomes du cerveau chez plusieurs enfants de ces écoles.

Les opérateurs sont en permanence soumis à des questionnement et le législateur a pris quelques dispositions : l’article 5 du décret 2002-775 fixe les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques et précise que ceux- ci doivent être aussi faibles que possible, pas proche des écoles, crèches ou établissements de soin, tout en préservant la qualité́ du service renduLa proximité́ étant définie dans un rayon de 100 mètres autour de l’antenne.

Par ailleurs il existe des personnes électrosensibles, pour lesquelles la justice française a reconnu l’électrosensibilité comme un handicap en 2015 (ALH accordée pour 3 ans).

Les habitants confrontés à ces réalités demandent que le principe de PRECAUTION s’applique dès à présents, d’autant qu’ils ne sont pas demandeurs de cette technologie, la fibre remplissant la même fonction.

Comme les impacts sont en diminution importantes en fonction de la distance, éloigner les antennes est la meilleure façon de répondre nos attentes

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La mesure des ondes en France

Les habitants ont besoin de connaitre l’importance des ondes qu’ils reçoivent, sachant que la proximité immédiate d’une antenne est négative.

On constate que la France est parmi les mauvais élèves avec des impact bien supérieurs à la Suisse ou à l’Italie.

  • Quel impact des ondes sur l’homme ? 
  • Impact des champs magnétiques sur les cellules humaines : * de 0,2 à 1 μT 
  • – Altération de la production de mélatonine
    – Perturbation des rythmes circadiens
    – Modification des concentrations ioniques intracellulaires dont le flux calcique – Stress oxydatif et production de radicaux libres 
  • * de 2 à 40 μT : des effets biologiques plus marqués. 
  • – Impact sur la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique – Changements dans l’activité enzymatique mitochondriale
    – Augmentation des cassures simple brin de l’ADN
    – Modifications importantes de l’expression génique 
  • – Impact sur le système immunitaire 
  • Sources et études significatives : Étude Ahlbom et al. (2000), Étude Lai & Singh (2004), Travaux de Blackman (2006), Méta-analyses de 
  • Greenland et al., Etude Bio Initiative (analyse exhaustive de la littérature scientifique ; recommande de ne pas dépasser 0.1 μT pour une exposition prolongée), Etude COSMOS, portant sur 300,000 personnes, Méta-analyse publiée dans Environmental Research. 
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Les centres de santé : un travail d’équipe

  • Contacter le seul médecin qui nous reste sur Dieulefit avec un risque de surcharge de travail.
  • Rechercher tous azimuts un médecin de proximité, stratégie qui se heurte le plus souvent à des refus : « on ne prends plus de nouveaux patients »
  • S’approcher de la médecine des grandes villes ( quand on peut )
  • Structure libérale dans laquelle les médecins sont libres de leurs choix, de leur organisation, du coût des prestations
  • Centre de santé dans lequel les médecins travaillent en équipe et sont salariés

Le centre de santé est apprécié des médecins et des femmes qui ne rêvent plus de travailler sans limite. C’est un atout pour les personnels de soin et de nombreuses régions, l’adhésion des médecins est importante. Les centres de santé apparaissent comme une réponse pertinente aux attentes des professionnels de santé.

  • Leurs pratiques d’équipe coordonnées donne satisfaction, en proposant des conditions d’exercice regroupé, un travail d’équipe, le salariat, et de conditions de travail et de vie plus adaptées à l’époque actuelle. 
  • Le paiement à la fonction est un des facteurs qui contribue à plus d’ efficience
  • Ils réduisent le nombre de consultations non pertinentes comme le recours aux urgences hospitalières inopportunes. 
  • Ils jouent un rôle unique en santé publique ambulatoire : ils participent et organisent des campagnes d’éducation sanitaire, de dépistage et de promotion de la santé auprès de la population et/ou à destination de publics ciblés. 
  •  Ils améliorent la prise en charge des maladies chroniques en optimisant par le dossier unique partagé, la coordination des différents acteurs .. 
  • Ils facilitent la formalisation des échanges professionnels ( staffs, systèmes d’information internes et externes) qui contribuent à la qualité et à la sécurité des soins. Ces échanges facilitent également l’accès aux circuits hospitaliers par l’intermédiaire de praticiens spécialistes travaillant dans les centres de santé. En étant à la fois complémentaires et alternatifs aux autres modes d’exercices ambulatoires, ils sont facilitateurs pour le travail en réseau et le nécessaire lien ambulatoire-hôpital. 
  •  Les centres de santé offrent un exercice salarié aux professionnels qui les libère des taches administratives et de gestion et une rémunération, pour beaucoup d’entre eux, à la fonction.

a) Les centres de santé correspondent aux besoins des populations : 

  • En facilitant l’accessibilité sociale aux soins contribuant ainsi à réduire les inégalités sociales de santé. En réduisant les inégalités territoriales de réponses aux besoins de santé. 
  • En étant un outil de santé publique, associant compétences et proximité 
  • En plaçant, l’usager au centre des préoccupations des acteurs de santé ( en termes de soins, de prévention et d’accessibilité sociale) et en développant des pratiques de santé communautaire. 
  • En sécurisant les usagers et leurs parcours de santé dans une unité de lieu et de pratiques avec un plateau technique adapté et une équipe pluri-professionnelle compétente. 
  • Les centres de santé proposent une pratique moderne 
  • En répondant aux exigences de la médecine du 21eme siècle, nécessitant coordination des soins et pluridisciplinarité, 
  •  En permettant la prévention et l’éducation sanitaire dans et hors les lieux de soins, 
  •  En améliorant l’efficience des soins par un dossier médical commun 
  • En contribuant à la formation initiale et continue des professionnels

Les centres de santé sont des partenaires des universités et des acteurs de la formation médicale initiale. De nombreux médecins généralistes de centres de santé sont maitres de stages et accueillent des étudiants en médecine, externes et internes de tout niveau. Les équipes des centres accueillent aussi des étudiants en kinésithérapie, des élèves infirmier(e)s, …

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100 milliards pour les actionnaires !

C’est ça le bonheur ????????????

Une bonne nouvelles pour les uns et un désastre pour d’autres. Il y a ceux qui applaudissent car sans impôts, c’est le bonheur.
Il y a ceux qui regardent avec tristesse notre pays s’enliser dans des débats absolument ridicules et insolents. « Limiter la hausse des salaires, pas de retraite à 62 ans , des restrictions tous azimuts pour lutter contre les déficits, l’abandon des services publics…
Et si on explorait une autre piste qui consiste à prendre les ressources que nous créons par notre travail là ou elles sont : du coté des plus riches que riches qui sont chouchoutés par le gouvernement Macron comme ils le furent par le gouvernement Hollande; ça suffit !

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Dans ce village, on vit tous en tiny houses

Dans ce village, on vit tous en tiny houses

Antoine, paysagiste et éducateur en sport santé, vit avec son fils et sa fille une semaine sur deux. Avec son chien Ghost, ils arpentent quotidiennement le village pour aider voisins et futurs résidents lors de leur installation.  

21 tiny houses ont été installées sur un ancien camping municipal du Morbihan. Dans ce village entièrement composé d’habitats légers, la solidarité et la bienveillance priment entre les habitants.

Il est 11 heures, en cette journée de novembre, quand le transporteur pénètre dans le village de tiny houses à Grand-Champ, pour installer la minimaison d’Emma, sur son emplacement de 200 m2. Cette assistante maternelle de 31 ans est inquiète : « J’ai l’impression que les chandelles [qui permettent de stabiliser la maison] ne sont pas de très bonne qualité. » Antoine, un habitant, la rassure. Paysagiste et éducateur en sport santé de 43 ans, il est venu l’aider à raccorder son logement en eau et en électricité. Il faut compter deux heures trente de travail, selon lui. « C’est l’entraide à fond », dit ce père de famille, qui a pris l’habitude de raccorder les habitats légers des nouveaux arrivants. 

Antonin est aussi venu donner un coup de main à sa nouvelle voisine. Emma a besoin de tuyaux pour son arrivée d’eau. « Pas besoin de tout lui faire acheter, on en a, nous », dit le jeune homme de 27 ans, commercial chez Peugeot. Il ajoute, avec humour : « On est content qu’elle arrive, elle nous cache du vis-à-vis. »

Depuis août dernier, vingt-et-une tiny houses ont été installées sur cet ancien camping municipal de 8 000 m2. Pour le moment, seules douze sont habitées. Porté par Yves Bleunven, l’ancien maire de Grand-Champ, désormais sénateur, le projet a été lancé en 2022 afin d’offrir une alternative au marché de l’immobilier. Dans la commune, les prix des logements ont augmenté de 30 %. « On n’arrive plus à loger nos actifs », dit Christian Travert, directeur du pôle aménagement.

21 tiny houses ont été installées sur cet ancien camping municipal. 

L’objectif : louer à un tarif abordable des emplacements à des propriétaires de tiny, et des minimaisons en logement social, via le bailleur, Morbihan Habitat. « On a eu beaucoup de demandes », dit le directeur. Mais le cahier des charges est strict. Seuls des actifs travaillant dans le bassin d’emploi, à moins de 100 kilomètres de Grand-Champ, peuvent prétendre à intégrer le village. « On ne voulait pas de retraités ni de résidence secondaire. » 

En l’espace de quatre mois, les propriétaires de la douzaine de tiny houses se sont presque tous installés. La plupart des résidents ont fait le choix de ce nouveau mode de vie pour des raisons économiques et de bien-vivre ensemble, tout en essayant de tendre vers un habitat plus autonome et écologique. Aujourd’hui une vingtaine, avec des enfants, ils seront bientôt plus d’une trentaine à cohabiter. 

« On a besoin de quelque chose, on demande »

Le soir, sur la terrasse de Laura, un apéro dégustation est improvisé. Cette maman d’une petite fille de 6 ans s’est séparée de son mari cet été. La trentenaire a rejoint le projet dans l’espoir de créer un cocon d’entraide : « Il y a un côté rassurant dans ce village avec sa proximité. On les voit par la fenêtre, on a besoin de quelque chose, on demande. Ça redonne foi en l’humanité. »

Cette responsable administrative agricole, qui travaille encore pour le compte de son ex-mari, cherche un nouvel emploi. À temps partiel pour le moment, avec un enfant à charge en garde alternée, elle n’a pas le profil pour acheter ou louer dans cette commune de 6 000 habitants. « Mon dossier ne passait pas. Ce n’était pas possible d’acheter un appartement neuf. Les prix commençaient à 170 000 euros », explique-t-elle. Elle n’envisage pas de quitter Grand-Champ. 

À l’intérieur, Laura prépare un chocolat chaud pour sa fille. Au-dessus d’elles, un filet relie leurs chambres.

En parallèle de ses recherches, elle s’est intéressée au projet de tiny house. « Il n’y a pas de hasard. C’est un mode de vie qui me parle, j’ai vécu dix mois en van en Australie, raconte-t-elle. Et puis, j’ai une sensibilité environnementale qui évolue. Je tends à avancer vers plus de zéro déchet. J’ai des toilettes sèches comme la moitié des résidents. » 

Avec l’aide de sa famille, Laura a donc acheté son logement 46 000 euros, afin d’éviter de prendre un crédit à la consommation. Aujourd’hui, elle paye 150 euros par mois pour les frais d’occupation du terrain détenu par la mairie, et 30 euros pour les charges. Le bail est renouvelable tous les ans, pendant cinq ans.

Fierté des enfants 

Toujours sur la terrasse, Solenne, très joviale, est à l’initiative de la dégustation de bières. Elle est l’une des dernières à s’être installée dans le village et est soucieuse de bien s’intégrer. Cette ancienne coordinatrice d’assurance qualité en laboratoire pharmaceutique a décidé de changer de vie à 40 ans. Après son divorce en 2024, elle opéré une reconversion professionnelle et s’est associée pour ouvrir la Microbrasserie Horla à Grand-Champ. 

À la recherche d’un logement après sa séparation, elle a découvert le projet municipal. Une évidence pour elle : « J’adore le côté minimaliste des tiny. Je ne le suis pas du tout : j’accumule beaucoup. C’est un vrai défi d’en habiter une, dit-elle en riant. Mon style de vie avant était foncièrement différent. On avait une grosse voiture, du mobilier design… Je rêve d’avoir peu. » 

Solenne est l’une des dernières à s’être installée dans le village.© Quentin Hulo / Reporterre

Implantées dans un décor forestier, sa tiny et celles des autres sont relativement proches. « J’avais peur que cela soit une mauvaise chose, mais, en réalité, c’est super agréable. Si je m’étais retrouvée seule au milieu d’un champ, j’aurais eu peur. Ça me fait du bien d’être entourée de personnes agréables sans être envahissantes »

Dans le village, les enfants font aussi partie du quotidien. En tiny house et le plus souvent dehors, filles et garçons découvrent un terrain de jeu qui rassure leurs parents. « C’est génial de faire grandir des mômes ici », se réjouit Antoine. Séparé de sa conjointe depuis peu, le quadragénaire est père d’une petite fille de 18 mois et d’un adolescent de 15 ans, dont il a la garde une semaine sur deux. 

Laura a acheté sa tiny house 46 000 euros, pour éviter de prendre un crédit à la consommation. 

Très investi dans le collectif, il veut partager avec ses enfants ce nouveau mode de vie : « Je suis un papa hippocampe. J’adore les avoir avec moi. Mia veut tout le temps être dehors, voir des gens et leur sourire. Arthur est hyper content d’être au village. Il est fier de dire qu’il vit en tiny. »

Le paysagiste et éducateur en sport santé veut leur transmettre ses valeurs écologiques. Bricoleur expérimenté, il a acheté son logement d’occasion à Cholet et l’a tracté sans l’aide d’un transporteur jusqu’à Grand-Champ. « Ça ne servait à rien d’en faire construire un neuf, alors qu’il y en a plein sur Leboncoin », dit-il, sa petite fille chahutant dans ses bras sous l’œil attentif de Ghost, le chien de la famille. 

Cette vie en collectivité, Yann veut aussi la transmettre à son fils de 7 ans, Nathaël, même s’il avoue ne pas être « très écolo ». Après la mort de sa femme, il y a deux ans, ce cogérant d’une société de transports âgé de 49 ans a voulu radicalement changer de vie pour être plus présent pour son fils : « Je suis son seul repère. Avant, j’étais à 100 % dans le boulot. C’est terminé maintenant. »

Dans le village, Nathaël peut aussi compter sur Lola, la fille de Laura, avec qui il s’amuse régulièrement quand elle n’est pas chez son père. « J’espère qu’il y aura d’autres enfants de son âge », souhaite Yann, en faisant référence aux futurs arrivants.

Philippe et Audrey n’en sont pas à leur premier village de tiny houses. 

Bientôt de nouveaux voisins

Début 2025, de nouveaux locataires emménageront dans dix minimaisons gérées par Morbihan Habitat. Une nouvelle étape qui inquiète certains habitants : ces arrivants vont-ils choisir ce lieu par défaut ou par choix ?

Laurie, arrivée parmi les premières au village, avoue avoir « une petite crainte » quand il sera au complet. Cette chargée de mission biodéchets aspire à plus d’intimité au quotidien : « Il faut qu’on arrive à avoir la même idée du projet avec tout le monde. Mais on est aussi pressés de les rencontrer. De découvrir le parcours de chacun. » En attendant, les résidents doivent se constituer en association pour définir les règles permettant le bon fonctionnement et la bonne entente du groupe. 

Philippe et Audrey, qui n’en sont pas à leur premier village de tiny, sont confiants : « On vit comme des voisins dans un lotissement. Des problèmes de voisinage, ça peut arriver. Mais comme on est motivés par les mêmes choses, on sait se parler. L’idée, ce n’est pas de vivre en communauté. On vit côte à côte avec des valeurs communes. »

Antonin a vécu deux ans en camion au Canada avec sa compagne avant de revenir en France et de s’installer en tiny house.

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