La colère des élus locaux

La colère monte entre les élus locaux et le gouvernement.

La ministre du partenariat avec les territoires, Catherine Vautrin, est attendue par les élus qui se réunissent dans le cadre du congrès des maires : 5 milliards d’économie sont demandés par le gouvernement Barnier aux collectivités déjà exsangues.

Un maire du territoire témoigne : « il me manque déjà 100 000 euros pour boucler mon budget, je ne sais pas comment on va faire… »

D’autre s’expriment et jugent ce budget « inadmissible, incompréhensible, injuste et lourd de conséquence pour les territoires. »

Une colère transpartisane : 

Ce sont les maires qui lancent un cri d’alarme, et alertent la population sur l’effondrement des services publics, et les choix radicaux « C’est le risque de l’augmentation tarifaire, d’aides minorées pour les associations, des reports voire d’amputations de construction d’équipement publics, écoles, maison de santé, crèches, aire sportive… »

Et selon l’association des maires de France, AMF, « l’effort demandé se chiffrerait plutôt entre 10 et 11 milliards d’euros » en prenant en compte les charges, les nouvelles normes, et les crédits annulés. »

500 millions sont demandés aux territoires d’outre-mer en colère, qui vivent une situation sociale catastrophique.

Panique chez les élus de droite qui demandent à Barnier une réduction de l’enveloppe demandée aux collectivités de 5 milliards à 2 milliards.

« Cela reste flou et quand c’est flou, il y a un loup » dit le vice-président de l’AMF

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Aide à l’innovation

Il existe sur le territoire une structure de financement Européen pour accompagner les projets innovantsdans différents domaines : habitat, solidarité, tourisme, économie, transitions environnementales et sociales, innovations économiques, redynamiser les centres bourg, mobilité durable, promotions et valorisation du territoire, conforter les savoirs faire artisanaux et artistes locaux, économie sociale et solidaire…

Sur le territoire, le Collectif Citoyen, qui est membre de la commission territoriale, peut vous faire découvrir les différentes orientations et vous aider à construire un dossier cohérent.

Vous pouvez aussi contacter directement l’animatrice du projet, Aurélie Griffon, qui vous présentera :

  • – les dépenses éligibles. 
  • –  Les planchers et plafonds de dépenses. 
  • –  Les taux d’intervention.
  • –  Les bénéficiaires éligibles. 
  • –  La grille de sélection 

Contact@collectifcitoyen.org

 agriffon@baronnies-provencales.fr

 

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Superbes rencontres citoyennes

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Les personnes qui ont participé à ces deux journées consacrées à ceux et celles qui ont marqué nos territoires furent nombreuses et différentes d’un hommage à l’autre. 

Les passionnés d’histoire vinrent rendre un dernier salut à Bernard Delpal, les militants de la Criirad et les militants écologistes furent là pour Michèle Rivasi. Les habitants très divers se sont rassemblés pour honorer Claude Delclaux. 

Une centaine de participant à chaque hommage : Bernard Delpal, Michèle Rivasi , Claude Delclaux furent à l’honneur, des figures inoubliables de par la qualité de leur travaux et  leur présence.

Saluer et faire connaitre la résistance civile fut le travail acharné de Bernard, comme ses recherches sur l’économie locale, la santé, avec à la clé 20 conférences, 22 expositions sur le glorieux passé de Dieulefit

Michèle, élus Européenne, politique et femme de combat, elle mena un combat exceptionnel autour de Tchernobyl, fut à l’origine de création de la Criirad (centre international de recherche sur la radioactivité), elle s’attela à la défense de la santé et de la démocratie et fut une remarquable pédagogue.

Quant à Claude, des Grands Magasins, il consacra sa vie à la protection du passé : féru de politique et de connaissances locales, il fut la figure inoubliable de Dieulefit. 

L’exposition de l’ANACR, fut très visitée. Elle reçut un intérêt tout particulier car chacun pouvait y retrouver les traces de ces résistants locaux qui ont protégé nos territoires. 

Le soleil et les champignons ont gagné.

Et le début d’une autre histoire, d’une citoyenneté active qui n‘a pas de limite et cultive la libre parole. On continue sur les traces de Bernard, Michèle et Claude.

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La médecine à Dieulefit : galère !

Je suis malade et normalement je dois voir un médecin.

Alors comme je n’ai pas de voiture et que j’habite un village éloigné je commence par téléphoner au cabinet médical. On me propose en « cas d’urgence » le numéro de téléphone des médecins.

Mais ce n’est pas une urgence et je n’ose pas déplacer un médecin pour une fièvre même si elle m’inquiète.

Alors je choisis de demander à mon voisin de m’accompagner pour m’inscrire sur une liste de consultations possibles. On arrive et la liste est pleine. Il n’y a pas de liste pour le lendemain . Tant pis, on reviendra.

On revient vendredi après-midi mais le cabinet est est fermé, on tentera le coup samedi.

Samedi matin, il y a deux médecins mais pas de place. Alors je vais me soigner seule espérant que je ne passerai pas à coté d’une maladie grave ou que je contaminerai pas ma voisine…

J’ai besoin d’un endocrinologue : je me remet aux bons soins de doctolib et je défile : rendez-vous dans 3mois, dans 6mois, dans 7 mois. Bref rien dans mon département

Alors j’opte pour Montpellier. Même galère mais un turnover important qui me permet de bénéficier d’une défection pour lendemain : Youpi je fonce !

Et ma voisine qui n’a pas de voiture attendra les 3 mois espérant que sa maladie n’est pas un cancer : il sera déjà bien avancé dans 3 mois.

J’anticipe et je cherche dès à présent un médecin de proximité

Je téléphone et la secrétaire me demande son adresse : Dieulefit

« désolée monsieur, les médecins ne prennent pas les habitants de dieulefit »

Premier rendez-vouse 30 octobre et on est le 1 octobre

La secrétaire me propose de tenter un rendez-vous à dieulefit puis le 30 octobre.A cette date, elle nous inscrira auprès de ce médecin comme médecin référent.

« Pas disponible pour les nouveaux patients »

Gacon dieulefit le 16 octobre

Allan : disponibilité le 12 novembre

Sederon : le 10 octobre

Malataverne : 19 nov

Bref ne soyez surtout pas malades dans notre beau pays ! A dieulefit ???????

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La médecine en galère

Ce n’est pas « l’État » qui supprime des postes, ce sont les décisions politiques de droite

Il y aura 1500 internes de moins l’an prochain. Le problème, ce n’est pas « l’État », mais les politiques comptables appliquées à l’hôpital, au système de soin en général, et aux revendications de certains médecins qui ont fait beaucoup de mal. Chers jeunes confrères et consœurs, je vous incite à ne pas vous tromper d’ennemis, et à regarder objectivement qui sont les responsables de vos difficultés. Battons-nous ensemble.

Il y aura 1500 internes de moins l’an prochain

Cela arrive au pire moment, et c’est une catastrophe. 

Mais j’ai souhaité répondre à qui comporte plusieurs « erreurs », comme mal nommer les responsables du désastre en les appelant « l’État », tandis que « la droite » serait plus adaptée.

Mon jeune confrère, auteur de ce fil, est très en colère contre cette réforme et honnêtement, comme tous les étudiants en médecine de France, il a de très bonnes raisons de l’être. Mais il se trompe d’ennemi en nous disant ça, soit par naïveté, soit par orientation idéologique.

Quand on parle de la démographie médicale catastrophique en France, il faut toujours rappeler qu’il s’agit d’une pénurie organisée de médecins, car nous n’en avons pas formé assez dans les années 1980 et 1990, à la demande d’une partie des médecins et des politiques de l’époque.

Il est très important de rappeler qui a pris ces décisions. . 

Merci à la frange la plus réactionnaire des médecins et aux politiques férus de rentabilité…

Venir nous dire « l’État », qui est souvent confondu avec le service public de l’enseignement supérieur ou de la santé, c’est au mieux très vague, au pire, assez malhonnête. Ce sont des droitards qui ont pris ces décisions. Ça serait bien qu’ils arrêtent de décider des trucs.

Donc maintenant, cette réforme. 

Elle est dans les tuyaux depuis longtemps (dix ans) soutenue par l’ANEMF (syndicat d’étudiants en médecine dont on se demande parfois quels intérêts ils défendent, mais passons…)

Et là, c’est l’occasion de rappeler un élément très important. 

Non, la suppression du numerus clausus d’Emmanuel Macron n’a pas permis d’augmenter drastiquement le nombre d’étudiants en médecine. Nous ne sommes pas assez nombreux pour soigner, donc également pas assez nombreux pour former.

Les réformes successives des études de médecine sont souvent un cauchemar à mettre en œuvre. Je le dis de l’intérieur, car à côté de mon activité libérale, j’ai une activité de formation des étudiants en médecine, plus spécifiquement des internes de médecine générale.

La réforme du concours de la sixième année est compliquée à mettre en œuvre, et beaucoup d’étudiants n’ont pas voulu être de la promo « crash test », car ce concours détermine leur spécialité, et c’est pas rien, pas rien du tout. Je les comprends. Beaucoup ont choisi de redoubler.

Une rapide explication sur les ECOS, cette nouvelle épreuve orale a pour but d’évaluer les savoirs « pratiques » de l’étudiant, aurait nécessité plus d’épreuves, plus longues, pour être plus juste, mais on ne dispose simplement pas assez d’enseignants pour le faire. C’est un vrai problème.

Ainsi, la majorité des étudiants qui manquent cette année présenteront le concours l’année suivante, et ça va se lisser. Mais en attendant, cette année, c’est le zbeul. Les recalés sur la note plancher représentent environ 20% des internes manquants et 3% du total.

Normalement, un hôpital devrait pouvoir tourner sans ses internes. Ce n’est pas le cas en France, les étudiants en médecine sont effectivement une main d’oeuvre pas chère et corvéable ; c’est une honte et le symptôme du sous investissement chronique dont souffre l’hôpital public.

Le problème n’est donc pas juste cette réforme en soi, qui est un symptôme et non une cause. Le problème n’est pas « l’État », mais les politiques comptables appliquées à l’hôpital, au système de soin en général, et aux revendications de certains médecins qui ont fait beaucoup de mal.

Les étudiants en médecine de France arrivent dans leur vie professionnelle au pire moment de la démographie médicale. Nous leur devons la meilleure formation, le respect, de bonnes rémunérations, de bonnes conditions de travail, et ce n’est pas le cas.

Je vous incite à ne pas vous tromper d’ennemis, et à regarder objectivement qui sont les responsables de vos difficultés. Nous devons arrêter de laisser ceux qui ont causé les problèmes nous proposer des « solutions » pour les résoudre.

Un système de soin public avec un investissement massif dans le soin et dans la formation des soignant·es est la seule garantie pour que vous puissiez bien soigner et être épanouis dans le métier qui, à mes yeux, est le plus beau du monde : celui de soignant. 

Battons-nous ensemble

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Merci de mettre fin à la guerre

La rapporteure spéciale des nations unies sur la santé lance un cri d’alarme.

Israël détruit les infrastructures médicales, 180 frappes sont dénombrées contre les hôpitaux, les cliniques, les ambulances.

Israêl détruit l’eau, la nourriture.

» Il m’est impossible de quitter ma maison parce que je ne veux pas mourir au dehors. De nombreuses personnes ont perdu la vie loin de leur maison, même dans le sud. La mort est partout », a déclaré Ramadan, un jeune homme de 19 ans vivant à Beit Lahiya et dont la famille a été déplacée sept fois au cours des 13 mois de guerre. « Il y a beaucoup de tirs et toutes sortes de bombardements. Les regroupements sont bombardés, les abris sont bombardés et les écoles, les hôpitaux, sont bombardés. La région est surpeuplée, de sorte que même une petite bombe tue et blesse beaucoup de gens… Même si des gens veulent aller vers le sud, ils ne peuvent pas le faire parce qu’il n’y a pas de route sûre », a ajouté Ramadan.

A ceux qui disent aujourd’hui que nous sommes antisémites en dénonçant cela, nous répondons :

Que nous avons dénoncé le forfait du 7 octobre

Que ces attaques ne justifient pas la destruction sauvage, violente, de tout un peuple

Que la vie de ces deux petites filles suscite notre colère et que Netanyahou, président d’extrême droite,  prépare contre son pays, une « armée de terroristes »certes condamnable, dont ils ne se déferont jamais.

Après avoir connu la Shoah le pire crime contre humanité, comment se comporter ainsi ?

On ne comprend pas :  la paix est une urgence

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Financement du programme

Fin de l’injustice et du ras -le bol fiscal et social : quand on veut on peut !

Fin de la théorie fumeuse du ruissellement prôné par la minorité résidentielle qui estime le cout des mesures à 286 milliards : si les plus riches contribuent à un niveau correct cela change la donne !

Progressivité de l’impôt sur les revenus et de la contribution sociale généralisée

Rétablissement de l’impôt sur la fortune ( ISF) 10 milliards d’euros

Impôt sur la fortune immobilière 1,8 milliards d’euros (2 fois l’investissement annuel sur la construction et la réhabilitation des logement sociaux)

Suppression de la FLAT taxe, prélèvement forfaitaire unique  qui impose un minimum d’impôts pour les plus riches 2 milliard

Rétablissement  du prélèvement sur les contribuables qui déplacent leur résidence fiscale à l’étranger 1,9 à 3 milliard

Suppression des niches fiscales injustes et polluantes 90 Milliards

Fin de la « niche Copé » » 10 Milliards

Des niches sociales revisités 

Augmentation de 0,25 point de a cotisation patronale vieillesse pendant 5 ans

Taxation des transactions financières :0,01% rapporterait 11 Milliards

Des mesures européennes

Pour mettre fin au dumping social et fiscal

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Front populaire : l’espoir

C’est un « ouf » de satisfaction : le Front Populaire est né. La situation est tellement grave que les partis de gauche se sont unis : écologistes, france insoumise, parti socialiste, parti communiste, place publique, génération et de nombreuses petites formations se sont rassemblées et ont défini un programme de gouvernement. Il était temps !

Le rapport de force est tendu : Le RN a récolté 7,8 millions de voix, tout comme la gauche et le chef de l’état 3,6 millions :  une partie de la droite traditionnelle  lorgne vers l‘extrême droite, avec un Ciotti lamentable qui oublie les valeurs prônées par De Gaulle. 

Maintenant les perspectives sont claires : soit le FRONT POPULAIRE dirige la France comme l‘ont fait nos anciens qui luttait contre le fascisme, soit les fascistes dirigent la France à l’issu du prochain scrutin. Malheur aux pauvres, aux noirs, aux arabes, au juif, aux Lgbt, aux femmes…

EN 36, le FRONT POPULAIRE a fait les congés payés, la sécurité sociale, et tant d’autres avancées sociales sur lesquelles nous vivons encore. Depuis 90 ans les dirigeants de notre pays ne cessent de tenter de les détruire. 

Nous, habitants de nos campagnes, sommes bien placés pour le voir : une école dans l’oeil du cyclone, la disparition des services publiques, un hôpital en déconfiture dans lequel un quart des étudiants démissionnent, et des habitants qui courent après les médecins ne sachant plus où aller pour se faire soigner !

Mais gardons espoir, la France ne peut pas s’abandonner à ces gens qui ne respecte pas les valeur du pays des droits de l‘homme et fait financer ses campagnes par Poutine.

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L’eau du Rhône pour Montpellier

Nouveau mégaprojet

Si le ministre a commencé par parler chiffres, c’est que les projets retenus sont globalement coûteux. D’abord, trois installations pour faire de la réutilisation des eaux usées (Reut) à Argelès-sur-Mer, Saint-Cyprien et Canet-en-Roussillon : « C’est pas la solution miracle, sauf que quand on est au bord de la mer, on n’a aucun intérêt à rejeter [l’eau] dans la mer. » Les quatre autres mesures portent sur l’amélioration des infrastructures d’acheminement d’eau, notamment en traquant les fuites et en installant une « télégestion à la parcelle ».

Christophe Béchu sur la plage de Canet-en-Roussillon, le 22 mai 2024. © Nicolas Celnik / Reporterre

Mais le gros des annonces concerne surtout un mégaprojet dont les études de faisabilité seront rendues « au plus tard fin 2025 », a annoncé le ministre : la création d’un nouveau réseau de canaux en extension d’Aqua Domitia, le vaste système de tuyauterie qui achemine l’eau du Rhône jusqu’à Montpellier. Il s’agit cette fois d’un projet allant « jusqu’à un demi-milliard d’euros de travaux » : de quoi comprendre des « évolutions tarifaires » à venir sur le prix de l’eau dans le département.

Nous on veut gérer notre eau

Il serait bien ce consulter les habitants : le pompage intensif sur les terres agricoles est déjà très important, pomper l’eau du Rhône avec de plus centrales nucléaires gourmandes en eau va poser problème.

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