Prenez le temps de regarder ces petites filles. Elles dorment dans la boue bercée par le bruit des bombes israéliennes. Elles sont comme tous les enfants du monde mais avec quelque chose en moins : la peur aujourd’hui, demain la haine.
La rapporteure spéciale des nations unies sur la santé lance un cri d’alarme.
Israël détruit les infrastructures médicales, 180 frappes sont dénombrées contre les hôpitaux, les cliniques, les ambulances.
Israêl détruit l’eau, la nourriture.
» Il m’est impossible de quitter ma maison parce que je ne veux pas mourir au dehors. De nombreuses personnes ont perdu la vie loin de leur maison, même dans le sud. La mort est partout », a déclaré Ramadan, un jeune homme de 19 ans vivant à Beit Lahiya et dont la famille a été déplacée sept fois au cours des 13 mois de guerre. « Il y a beaucoup de tirs et toutes sortes de bombardements. Les regroupements sont bombardés, les abris sont bombardés et les écoles, les hôpitaux, sont bombardés. La région est surpeuplée, de sorte que même une petite bombe tue et blesse beaucoup de gens… Même si des gens veulent aller vers le sud, ils ne peuvent pas le faire parce qu’il n’y a pas de route sûre », a ajouté Ramadan.
A ceux qui disent aujourd’hui que nous sommes antisémites en dénonçant cela, nous répondons :
Que nous avons dénoncé le forfait du 7 octobre
Que ces attaques ne justifient pas la destruction sauvage, violente, de tout un peuple
Que la vie de ces deux petites filles suscite notre colère et que Netanyahou, président d’extrême droite, prépare contre son pays, une « armée de terroristes »certes condamnable, dont ils ne se déferont jamais.
Après avoir connu la Shoah le pire crime contre humanité, comment se comporter ainsi ?
On ne comprend pas : la paix est une urgence